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Crise économique au Liban: début de négociations avec le FMI en vue d'une aide

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  • Crise économique au Liban: début de négociations avec le FMI en vue d'une aide

    Le Liban a entamé ce mercredi des négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) pour obtenir une aide cruciale dans le cadre d'un plan de sauvetage élaboré par le gouvernement pour relancer une économie au bord du naufrage, a indiqué le ministère libanais des Finances.

    Le pays, surendetté et en proie à une crise économique sans précédent depuis la fin de la guerre civile (1975-1990), a officiellement demandé fin avril une aide du FMI. La crise, amplifiée par la pandémie du Covid-19 et l'annonce en mars d'un défaut de paiement, s'est récemment accélérée avec une inflation galopante et une forte dépréciation de la livre libanaise face au dollar.

    «Le gouvernement (libanais) et le FMI ont achevé leur premier round de discussions visant à trouver un accord pour aider à remettre l'économie libanaise sur pied», a déclaré le ministre des Finances Ghazi Wazni. «Nous sommes satisfaits de l'esprit de cette première discussion et nous prévoyons de prochains rounds (...) tout aussi constructifs», a-t-il ajouté. Le pays espère plus de 20 milliards de dollars d'aides étrangères, dont plus de 11 milliards approuvés en 2018 lors d'une conférence internationale (CEDRE), mais jamais débloqués faute de réformes. La semaine dernière, lors d'une réunion visant à rallier toutes les forces politiques locales au plan de sauvetage élaboré par le gouvernement, le ministre des Finances avait indiqué que l'aide du FMI devrait s'élever à neuf ou dix milliards de dollars.

    Hausses d'impôts et gel de l'emploi
    Le plan quinquennal adopté fin avril vise à réduire le déficit public et celui de la balance des paiements. Il prévoit également une restructuration de la dette et du secteur bancaire. Certaines réformes risquent toutefois d'exacerber la grogne sociale, dans un pays secoué depuis octobre par un soulèvement inédit contre la classe politique. Le plan annonce des hausses d'impôts, mais aussi un gel de l'emploi dans le secteur public et une baisse des subventions.

    Il entérine, par ailleurs, un flottement à venir du taux de change, autour de 3.500 livres pour un dollar, en remplacement d'un régime d'indexation sur le billet vert en vigueur depuis 1997. Ces dernières semaines, la livre libanaise a poursuivi sa dégringolade, franchissant le seuil des 4.000 livres pour un dollar. Le taux officiel de 1.507 livres est resté inchangé.

    Tout en jugeant une éventuelle aide du FMI de «passage obligé» pour le «redressement» économique, le chef de l'Etat, Michel Aoun, a récemment appelé «à négocier de la meilleure manière possible» avec le Fonds, «sans mise sous tutelle».

    Figaro

  • #2
    Tout en jugeant une éventuelle aide du FMI de «passage obligé» pour le «redressement» économique, le chef de l'Etat, Michel Aoun, a récemment appelé «à négocier de la meilleure manière possible» avec le Fonds, «sans mise sous tutelle».
    Apparement, tous le monde redoute le FMI. Il n' y a qu'un pays qui l'affronte pour des prêts, pardon des LPL, et s'en sort sans aucune écorchure à sa souveraineté; n'est pas le Maroc qui veut !
    Dernière modification par pioto, 13 mai 2020, 21h23.

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    • #3
      Le Liban a beaucoup souffert depuis 2011 avec la crise syrienne.

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