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Entre Israël et l'Iran, la guerre secrète est déclarée

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  • Entre Israël et l'Iran, la guerre secrète est déclarée

    11/05/2020: L'État hébreu, qui accentue ses frappes contre les positions iraniennes en Syrie, a subi une cyberattaque contre son réseau hydraulique attribuée à Téhéran.

    La réunion secrète a eu lieu jeudi. Alors qu'Israël a entamé son déconfinement il y a déjà deux semaines, le cabinet de sécurité se retrouve pour la première fois depuis plusieurs mois pour évoquer un sujet grave : une cyberattaque iranienne aurait frappé le réseau hydraulique israélien les 24 et 25 avril derniers. Annoncée ce dimanche par la chaîne israélienne 13, l'attaque, qui a visé plusieurs systèmes de commande et de contrôle de l'eau, n'aurait pas fait beaucoup de dégâts, mais serait perçue en Israël comme un événement majeur en raison de la nature civile des cibles visées.

    « Cette attaque représente une menace stratégique sérieuse pour Israël, d'autant qu'elle a visé des infrastructures civiles », souligne auprès du Point Ely Karmon, chercheur en problématique stratégique et en contre-terrorisme au Centre interdisciplinaire de Herzliya (Israël). « Elle a été prise très au sérieux par le gouvernement israélien, qui pourrait décider de riposter. » D'après la chaîne américaine Fox News, la première à avoir révélé l'information dès jeudi, les hackers iraniens auraient utilisé des serveurs informatiques situés aux États-Unis pour réaliser leur attaque.

    Guerre larvée

    « L'Iran comme Israël sont actuellement engagés dans une cyberguerre où chaque camp montre ses muscles », confie un fin connaisseur des milieux sécuritaires du pays. « Si la responsabilité iranienne est confirmée, alors ce serait la première fois que l'Iran s'en prendrait ainsi à une infrastructure civile israélienne », souligne de son côté Raz Zimmt, chercheur à l'Institute for National Security Studies (INSS). « Une cyberattaque serait pour l'Iran un moyen beaucoup plus pratique – moins cher et moins exposé – pour s'attaquer à Israël. Il pourrait représenter une réponse aux frappes israéliennes qui le visent en Syrie. »

    Cet incident n'est que le dernier épisode en date de la guerre larvée que se livrent la République islamique et l'État hébreu. Depuis un mois, Israël multiplie ses opérations militaires contre l'Iran en Syrie, menant au moins sept frappes aériennes contre des positions iraniennes et pro-iraniennes, qui ont fait au moins une trentaine de morts. Le 31 mars, l'aviation israélienne a visé des cibles dans la province de Homs, dans le centre de la Syrie. Le 20 avril, Tsahal a visé dans le désert central de Palmyre des postes militaires de l'Iran et du Hezbollah libanais, faisant 9 morts, dont 6 combattants étrangers, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

    Fenêtre d'opportunités

    Le 27 avril, des raids israéliens nocturnes au sud de Damas ont tué quatre combattants, selon l'OSDH, et trois civils d'après l'agence de presse syrienne d'État Sana. Le 1er mai, l'aviation israélienne a frappé un entrepôt de missiles et de munitions du Hezbollah dans la province centrale de Homs, ainsi que des positions militaires du régime syrien et de milices pro-iraniennes dans les provinces de Deraa et Qouneitra, dans le sud du pays. Enfin, le 4 mai, des raids israéliens ont visé un centre de recherche dans la province d'Alep (Nord-Ouest), ainsi que des positions de milices pro-iraniennes dans le désert de Mayadin, et les localités d'al-Salihiya et d'al-Kawriya (Est), tuant 14 combattants iraniens et irakiens.

    L'accélération des opérations israéliennes en Syrie correspond pour Tel-Aviv à une fenêtre d'opportunités créée avec l'effet couplé de l'élimination du général iranien Qassem Soleimani, de l'épidémie de coronavirus qui fait rage en Iran, et des sanctions qui étouffent l'économie iranienne. « Les opérations israéliennes ont été rendues possibles, car la Russie, gardienne du ciel syrien, se montre beaucoup plus neutre entre Israël, d'un côté, et l'Iran et Bachar el-Assad, de l'autre », souligne Ely Karmon.

    « L'Iran n'a rien à faire en Syrie »

    Depuis le début du conflit, en 2011, Israël aurait mené au total en Syrie plusieurs centaines de frappes aériennes contre l'Iran et ses alliés. S'il ne commente que rarement ses opérations à l'étranger, l'État hébreu a toujours signifié qu'il ne laisserait pas l'Iran, principal soutien des forces de Bachar el-Assad avec la Russie, profiter de la reconquête du territoire par le président syrien pour s'installer durablement en Syrie et menacer l'État hébreu. « L'Iran n'a rien à faire en Syrie […] et nous n'arrêterons pas tant qu'ils n'auront pas quitté la Syrie », a averti mardi le ministre israélien de la Défense sortant Naftali Bennett, dans une interview à la chaîne Kan 11, durant laquelle il n'a pas hésité à parler de « Vietnam » pour la République islamique. Sous le couvert de l'anonymat, un responsable israélien de la Défense a même déclaré au quotidien Haaretz que les Iraniens avaient sensiblement réduit leur présence sur place.

    Présents en Syrie à « l'invitation du gouvernement » dès mars 2011, des centaines de Gardiens de la révolution, l'armée idéologique de la République islamique, ont prêté main-forte aux forces de Bachar el-Assad, rare allié arabe de l'Iran. Sous couvert de lutte contre le terrorisme, les pasdarans ont dirigé des milliers de combattants chiites libanais, afghans, irakiens et pakistanais contre la rébellion syrienne, et en ont profité pour accroître leurs capacités militaires dans ce pays limitrophe d'Israël.

    Double front au Liban et en Syrie

    « Les Iraniens ont exploité leur présence en Syrie pour augmenter leur participation militaire et améliorer leur dissuasion vis-à-vis d'Israël », décrypte le chercheur Raz Zimmt. « Ils ont constamment réévalué leur déploiement. Si le nombre de Gardiens de la révolution a diminué au cours des deux dernières années en raison des pertes, l'Iran a en contrepartie augmenté le volume de combattants chiites, y compris récemment. » D'après ce spécialiste israélien de l'Iran, les annonces de Naftali Bennett ne correspondraient pas à la réalité. « Il s'agit de déclarations politiques d'un ministre qui s'apprête à quitter son poste et souhaite montrer qu'il a réussi », souligne-t-il.

    Sa rare prise de parole publique sur les activités de Tsahal en Syrie illustre néanmoins le changement stratégique opéré par Israël contre l'Iran depuis deux ans. Après avoir relativement épargné les forces iraniennes évoluant en Syrie pendant sept ans, l'État hébreu a sensiblement augmenté en 2018 ses frappes contre les Gardiens de la révolution et leurs alliés chiites. Et le fait savoir. « L'objectif est de tout faire pour renvoyer l'Iran, le Hezbollah et les milices chiites en dehors du territoire syrien, notamment du Golan, à la frontière nord d'Israël, explique Ely Karmon. Les Israéliens ont tiré les conséquences de leur mauvaise stratégie au Liban, où ils ont négligé la menace à long terme posée par le Hezbollah », indique cet expert. « Aujourd'hui, ils ne veulent pas se retrouver avec le risque d'un double front pro-iranien à leurs frontières libanaise et syrienne. »

    Long terme iranien

    En mars 2019, Tsahal a annoncé avoir démantelé un réseau du Hezbollah au nord de la frontière israélienne, visant à s'implanter sur la partie syrienne du Golan afin de mener de futures attaques contre l'État hébreu. Ce « n'est que la partie émergée de l'iceberg », avait alors averti le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, au sujet des renseignements collectés sur les activités du mouvement libanais et de la République islamique en Syrie. « La Syrie est une question vitale pour l'Iran », souligne auprès du Point Hamzeh Safavi, professeur de sciences politiques à l'université de Téhéran. « Son but est d'obtenir une profondeur stratégique jusqu'à la mer Méditerranée, ainsi que de soutenir l'axe de la résistance, notamment le Hezbollah, face à Israël. »

    Pour ce faire, les Iraniens semblent aujourd'hui faire le dos rond et s'abstenir, malgré quelques rares exceptions, de riposter directement à Israël, poursuivant à bas bruit leur objectif sur le long terme. « L'Iran continue aujourd'hui à délivrer des composants sensibles et des missiles au Hezbollah afin qu'il dispose d'armes de précision contre Israël », affirme le chercheur Raz Zimmt. « Téhéran a toujours considéré ce mouvement comme un moyen de riposter si ses sites nucléaires étaient attaqués. »


    lepoint

  • #2
    Provoqué israël c'est provoqué gravement les pays occidentaux ceux là ne veulent pas le retour des juifs chez eux ils ont passé des siècles a les expulsé ou a chercher a les expulsé de leurs territoires comme la france la fait en 1830 en leurs donnant un os a rongé en Algérie

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    • #3
      Provoqué israël c'est provoqué gravement les pays occidentaux ceux là ne veulent pas le retour des juifs chez eux ils ont passé des siècles a les expulsé ou a chercher a les expulsé de leurs territoires comme la france la fait en 1830 en leurs donnant un os a rongé en Algérie
      L'Eglise occidentale considérait les juifs comme un peuple déicide. Savant que dans le passé des états européens l'Eglise avait un ascendant certain sur la politique de ces Etats, la persécution les juifs était donc un devoir religieux et patriotique.
      Dernière modification par delci, 14 mai 2020, 13h17.
      ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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      • #4
        Et entre l'Iran et les Saouds la guerre est déclaré
        Remarque: le régime saoudien est sioniste à la moelle

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        • #5
          l'Alliance entre Israel d'un coté et puis Arabie Saoudite/ EAU / Egypte de l'autre n'a qu'un seul objectif : l'Iran et ses alliées .

          on assiste même à un rapprochement EAU et Syrie dans le but d'isoler plus l'Iran et l'affaiblir militairement .

          Les Sales Bédouins cherchent à tout prix la bénédiction de l'oncle SAM pour se maintenir au pouvoir .

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          • #6
            En ce moment l'entité sioniste accomplit l'affaire du siècle sur le terrain
            Plein de maison sont détruites et d'autres construits au Sinai
            Et ils comptent transporter les palestiniens laba
            Sissi a vraiment vendu son pays

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