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15 mai 2020
La nakba permanente
Les intentions du sionisme
Les intentions du sionisme, fils de l’impérialisme, étaient claires dès le premier jour de leur domination de la Palestine, bien avant la déclaration unilatérale du 14 mai 1948 et le début effectif de la Nakba.
Comme l’explique El Cheikh Abdelhamid ibn Badis dans Ech Chihab – Août 1938: «Le conflit n’est pas entre un arabe palestinien et un juif palestinien; il n’est pas entre les musulmans et les juifs du monde entier. Il est entre le sionisme et l’impérialisme britannique d’une part et l’Islam et les Arabes d’autre part. L’impérialisme britannique veut utiliser le sionisme pour diviser le corps arabe et profaner les lieux saints de Jérusalem.»
En effet, depuis 1948, les dirigeants successifs de l’entité sioniste n’ont jamais été des gens de paix. Bien au contraire. De Ben Gurion à Benyamin Netanyahu, en passant par Ehoud Olmert, Itzak Rabin ou Golda Meir, ces leaders sionistes n'ont eu pour but que d’humilier les Palestiniens, asservir la nation arabe et profaner ses lieux les plus sacrés.
Leur rêve du Grand Israël
Leur rêve du Grand Israël ne pouvait et ne peut souffrir d’aucune ambiguïté. Quiconque a lu l’histoire du sionisme sait, que son but ultime est de détruire les résistances et de s’accaparer la Palestine. La politique sioniste ne cesse de pousser les frontières indéfiniment. Pour exemple, le mur d’apartheid sioniste, qui est aussi plus long et plus haut que le mur de Berlin, a englouti 10 % supplémentaires des 22 % de la Palestine qu’Arafat et Abbas étaient supposés négocier.
Par ailleurs, l’arrogance israélienne n’a en fait jamais eu de limite. Une arrogance politique savamment soutenue par les grandes puissances dans un jeu gagnant-gagnant.
Il n’y a qu’à écouter les leaders politiques de l’entité sioniste pour se rendre compte qu’ils n’entendent nullement rendre de compte à personne au mépris de toutes les lois humaines et toutes les résolutions internationales, dans un silence protecteur et complice des démocraties du monde civilisé!
Cette même arrogance fait que des colons venus des quatre coins de la terre élisent des représentants sur un programme de poursuite des violations de toutes les résolutions du Conseil de Sécurité des Nations-Unies qui en appellent à la fin de la colonisation des territoires palestiniens
Un climat favorable créé par les contre-révolutions
Sur le plan régional, l’entité sioniste profite d’un climat favorable créé par les contre-révolutions qui entendent casser toutes les forces émancipatrices dans le monde arabo-musulman, avec la complicité active des pétromonarchies qui soutiennent financièrement et militairement la déstabilisation de tous les pays et de tous les mouvements hostiles à leur politique de normalisation avec Israël, dans une «capitulation face à l’ennemi sioniste».
Ce que vit le monde arabo-musulman est la suite logique des accords Sykes-Picot qui ont donné naissance à des États nations «arabes» caractérisés par le monopartisme dans la version populaire ou monarchique, prétendument théocratique avec des pouvoirs absolus et dictatoriaux dans tous les cas.
Ce manque de démocratie réelle est incontestablement une première étape dans l’asservissement de la Oumma. En effet, le panarabisme a fragmenté la question palestinienne sur plusieurs acteurs tenus par des considérations et des agendas nationaux opposés.
(A suivre)
15 mai 2020
La nakba permanente
Les intentions du sionisme
Les intentions du sionisme, fils de l’impérialisme, étaient claires dès le premier jour de leur domination de la Palestine, bien avant la déclaration unilatérale du 14 mai 1948 et le début effectif de la Nakba.
Comme l’explique El Cheikh Abdelhamid ibn Badis dans Ech Chihab – Août 1938: «Le conflit n’est pas entre un arabe palestinien et un juif palestinien; il n’est pas entre les musulmans et les juifs du monde entier. Il est entre le sionisme et l’impérialisme britannique d’une part et l’Islam et les Arabes d’autre part. L’impérialisme britannique veut utiliser le sionisme pour diviser le corps arabe et profaner les lieux saints de Jérusalem.»
En effet, depuis 1948, les dirigeants successifs de l’entité sioniste n’ont jamais été des gens de paix. Bien au contraire. De Ben Gurion à Benyamin Netanyahu, en passant par Ehoud Olmert, Itzak Rabin ou Golda Meir, ces leaders sionistes n'ont eu pour but que d’humilier les Palestiniens, asservir la nation arabe et profaner ses lieux les plus sacrés.
Leur rêve du Grand Israël
Leur rêve du Grand Israël ne pouvait et ne peut souffrir d’aucune ambiguïté. Quiconque a lu l’histoire du sionisme sait, que son but ultime est de détruire les résistances et de s’accaparer la Palestine. La politique sioniste ne cesse de pousser les frontières indéfiniment. Pour exemple, le mur d’apartheid sioniste, qui est aussi plus long et plus haut que le mur de Berlin, a englouti 10 % supplémentaires des 22 % de la Palestine qu’Arafat et Abbas étaient supposés négocier.
Par ailleurs, l’arrogance israélienne n’a en fait jamais eu de limite. Une arrogance politique savamment soutenue par les grandes puissances dans un jeu gagnant-gagnant.
Il n’y a qu’à écouter les leaders politiques de l’entité sioniste pour se rendre compte qu’ils n’entendent nullement rendre de compte à personne au mépris de toutes les lois humaines et toutes les résolutions internationales, dans un silence protecteur et complice des démocraties du monde civilisé!
Cette même arrogance fait que des colons venus des quatre coins de la terre élisent des représentants sur un programme de poursuite des violations de toutes les résolutions du Conseil de Sécurité des Nations-Unies qui en appellent à la fin de la colonisation des territoires palestiniens
Un climat favorable créé par les contre-révolutions
Sur le plan régional, l’entité sioniste profite d’un climat favorable créé par les contre-révolutions qui entendent casser toutes les forces émancipatrices dans le monde arabo-musulman, avec la complicité active des pétromonarchies qui soutiennent financièrement et militairement la déstabilisation de tous les pays et de tous les mouvements hostiles à leur politique de normalisation avec Israël, dans une «capitulation face à l’ennemi sioniste».
Ce que vit le monde arabo-musulman est la suite logique des accords Sykes-Picot qui ont donné naissance à des États nations «arabes» caractérisés par le monopartisme dans la version populaire ou monarchique, prétendument théocratique avec des pouvoirs absolus et dictatoriaux dans tous les cas.
Ce manque de démocratie réelle est incontestablement une première étape dans l’asservissement de la Oumma. En effet, le panarabisme a fragmenté la question palestinienne sur plusieurs acteurs tenus par des considérations et des agendas nationaux opposés.
(A suivre)
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