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DIX ANS APRES LA REVOLTE DE SKHIRAT Les limites de la « démocratisation » au maroc

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  • DIX ANS APRES LA REVOLTE DE SKHIRAT Les limites de la « démocratisation » au maroc

    Une grève générale dans tout le pays et de sanglantes émeutes à Casablanca, le 20 juin, auront eu raison du rêve d’unanimité nationale déjà mis à mal par l’impasse saharienne. Le regain d’agitation populaire et la répression qui frappe à nouveau dirigeants syndicaux et opposants politiques ont en tout cas levé les ambiguïtés qui pesaient sur un « processus de démocratisation » confiné à la scène politique officielle.

    AU moment de l’indépendance, en 1956, le roi Mohamed V pouvait presque prétendre à l’unanimité nationale. Dans l’enthousiasme et les illusions de ces années-là, il était bien difficile de percevoir l’enjeu du nouveau contrat proposé par la France, qui confiait la gestion des gros intérêts économiques à une oligarchie marocaine étroitement liée au capitalisme français.

    Cette oligarchie, autour du roi, avec l’armée et la police, contrôlait les villes où le mouvement de libération avait organisé les résistants. Dans les années qui suivent, sous le règne de Hassan II, les illusions commencent à se dissiper, et le régime en arrive parfois à la liquidation physique ; il écrase dans le sang l’émeute du 23 mars 1965 à Casablanca, où les manifestants exprimaient la déception populaire devant la réalité de cette indépendance. Mais le monde rural demeure sûr : son maintien dans la tradition du Makhzen et de l’ Iqta en fait un élément stabilisateur important — les trois quarts de la population — et fidèle. Pour le pouvoir, il ne s’agit donc plus que de durer.

    La double exploitation propre aux économies dépendantes va provoquer cependant une remontée des luttes ouvrières qui ne fléchira pas jusqu’aux années 1974-1975 ; la nécessité d’intégrer les campagnes au mode de production capitaliste révèle les premières contradictions, provoque les premières révoltes au sein même de l’appareil d’Etat, dans l’armée, recrutée depuis des siècles dans le monde rural :

    • Le 10 juillet 1971, le premier coup d’Etat part d’Ahermoumou (rebaptisée aujourd’hui Ribat-El-Ghir, le « bastion du bonheur »...), au cœur (...)

    Taille de l’article complet : 6 267 mots.
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    Le monde diplomatique juillet 1981

  • #2
    Hommage aux luttes du peuple marocain

    Les sacrifices des officiers et soldats de Skhirat et d'Ahermoumou sont toujours présents
    dans nos mémoires et dans nos cœurs.

    تحية لنضالات الشعب المغربي ، يجب أن تنضم هذه النضالات إلى نضالات الشعب الجزائري والصحراوي

    تضحيات ضباط وجنود الصخيرات وأهرمومو ما زالت موجودة
    في ذاكرتنا وفي قلوبنا

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