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Kamel Rezig à partir d’Oran : «Le port du masque est obligatoire pour les commerçants»

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  • Kamel Rezig à partir d’Oran : «Le port du masque est obligatoire pour les commerçants»

    Lors d’une visite d’inspection et de travail effectuée ce jeudi, à Oran, le ministre du Commerce, Kamel Rezig, a constaté que beaucoup de commerçants ne portaient pas de masque, ce qui l’a amené à instruire le directeur du commerce de la nécessité d’appliquer la directive du port des masques par tous les commerçants et leurs employés à partir de ce dimanche. Le port du masque est ainsi une obligation et tout commerçant récalcitrant prendra le risque d’une sanction de fermeture d’un mois.
    Amel Bentolba - Oran (Le Soir) - Au cœur de cette obligation réside la disponibilité des masques sur le marché mais aussi leur prix. l’occasion pour M. Rezig d’aborder le sujet durant sa visite dans une usine de production de linge de maison à Oran, qui s’est reconvertie, depuis le début de cette crise, dans la confection des bavettes en tissu destinées à la distribution gracieuse. Cette unité dispose d'une capacité de production de
    100 000 à 200 000 bavettes par semaine.
    Tout en saluant le geste de solidarité des responsables de cette usine, le ministre dira que le bénévolat a ses limites. «Couvrez vos charges salariales et autres et commencez la commercialisation des bavettes à un prix raisonnable entre 40 et 45 da.» D’autant que, dira le ministre du Commerce à l’adresse des responsables de l’usine, l’urgence pour l’heure c’est la disponibilité des bavettes. «Nous devrions parvenir à la rendre disponible pour les 44 millions d’Algériens. Pour l’instant, nous commençons et insistons avec les commerçants et les salariés qui sont aux alentours de 10 millions.»
    M. Rezig souligne que les bavettes utilisées jusque-là sont jetables et le simple citoyen ne peut pas les acheter. Par contre, dit-il, celle en tissu, il peut la laver et la porter plusieurs fois. Le ministre rassure : «On ne vous demande pas de changer votre registre de commerce. Travaillez, et lorsque la crise sera dépassée, si vous souhaitez poursuivre dans cette activité, vous pourrez alors changer de registre. Pour l’instant, vous allez faire un «bénévolat de manière commerciale».
    En visite au marché des fruits et légumes du secteur urbain Sidi-el-bachir (ex-Plateau) au centre-ville d'Oran, ainsi qu’au supermarché Ardis, dans la commune de Bir-el-Djir, le ministre du commerce s’est dit satisfait de la disponibilité des fruits et légumes et des différents produits, saluant à la fois l’organisation et le rapport qualité/prix, toutefois, il n’a pas manqué d’être interpellé sur le prix du poulet qui a augmenté ces derniers jours, passant jusqu’à 420 da le kilo. Il dira à ce sujet : «Nous avons pris des mesures en collaboration avec le ministère de l’agriculture afin d’amener l’Onab (Office national des aliments du bétail) à sortir le stock dont il dispose et cela a commencé avec 57 000 tonnes avec un prix fixé à 250 da. En même temps, nous avons instruit les directeurs du commerce d’enquêter sur les raisons de ces augmentations. Nous avons également autorisé les éleveurs de volaille à vendre directement leur produit au citoyen afin de briser ce monopole. Bien évidemment, sous la supervision d’un vétérinaire.» A une question concernant les commerçants contrevenants qui, malgré la décision de fermeture, notamment ceux qui vendent des vêtements et des chaussures, continuent d’exercer clandestinement, le ministre dira que c’est une question de civisme des citoyens et des commerçants.
    «On ne peut pas être partout. Le citoyen doit savoir que la décision de fermeture n’est pas une punition mais une mesure de prévention. Lorsque nous avions ouvert, nous avions remarqué l’indiscipline et le non-respect des règles de prévention et de distanciation, alors il a fallu réagir et refermer. Nous allions vers une catastrophe. Tous les contrevenants risquent la fermeture de leurs commerces et leurs dossiers seront présentés à la justice.»
    Durant ce confinement, fermeture oblige, le commerce électronique est devenu très en vogue. A ce sujet, le ministre rappelle qu’il y a une loi autour de l’exercice de ce commerce mais jusque-là, dit-il, peu de commerçants étaient intéressés. «J’ai instruit mes services de n’appliquer aucune loi sur eux et de laisser travailler ces commerçants qui sont allés vers le commerce électronique. Ils verront que c’est lucratif et lorsque la crise passera, nous les encadrerons dans des registres de commerce.»
    A. B.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    Les autorités doivent être sévères avec les commerçants qui ne portent pas de masques car ils sont en contact avec des centaines de clients quotidiennement
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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    • #3
      Quelle ratatouille
      Quel blaireau !

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      • #4
        des fois tu te dit que c les commerçants qui ont crée le virus,on a fermè des commerces pour soi disant non respect directives et la on apprends que le port du masque n’était pas donc obligatoire,au lieu de généraliser le port du masque on se contentes comme dhab de telles mesures comme celles de la fermeture de certains commerces et pas d'autres qui ont une relation directe avec l'estomac comme ci corona est inexistant dans une supérette mais tres present dans un magasin de chaussures

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