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Mort de Julio Anguita, une référence de la gauche en Espagne
Mort de Julio Anguita, une référence de la gauche en Espagne
Madrid, 16 mai (Prensa Latina) Le leader historique du parti espagnol Izquierda Unida (IU) Julio Anguita est mort aujourd'hui à 78 ans dans la ville de Cordoue, au sud de l'Espagne, une semaine après avoir subi un arrêt cardiaque chez lui.
Anguita a été admis le 9 mai à l'unité de soins intensifs de l'hôpital Reina Sofia de cette ville, située dans la région de l'Andalousie, après avoir été admis dans un état critique en raison d'un arrêt cardiaque.
Ce n'était pas la première fois que le politicien et référent de la gauche souffrait de problèmes cardiaques : au milieu de la campagne électorale de 1993, il a subi une crise cardiaque à Barcelone et une autre à Cordoue cinq ans plus tard, ainsi qu'une angine de poitrine en 2009.
Né en 1941 à Fuengirola (Malaga), il rejoint en 1972 le Parti communiste espagnol (PCE), alors clandestin, toujours sous la dictature du général Francisco Franco (1939-1975).
Une fois en démocratie, il a été maire de Cordoue en 1979, réélu en 1983, et plusieurs fois député régional d'Andalousie et du Congrès des députés de ce pays européen.
En février 1988, il a été nommé secrétaire général (chef de file) du PCE et l'année suivante, il a pris la direction de l'IU, remplaçant dans les deux cas Gerardo Iglesias.
En tant que leader de la coalition de gauche, il a gagné son siège au Congrès des députés lors des élections de 1989 et a conservé son siège à la Chambre basse jusqu'en 2000.
A la tête d'Izquierda Unida, il a obtenu les meilleurs résultats électoraux de la formation en 1996, lorsqu'il a remporté 10 % des voix et 21 représentants au Parlement.
Il est resté secrétaire général du PCE jusqu'en 1998 et a été à plusieurs reprises coordinateur fédéral de l'IU, une coalition de partis avec laquelle il était candidat à la présidence du gouvernement espagnol.
Diplômée en histoire moderne et contemporaine, Anguita a quitté la politique active en 2000.
Avec la crise économique de 2008, qu'il a prophétisée d'une manière ou d'une autre dans de nombreux écrits et interviews, sa figure a été une fois de plus confirmée par les journalistes et les politologues, certains même aux antipodes de l'idéologie.
Républicaine convaincue, Anguita est devenue durant ces années un conseiller spirituel et le miroir dans lequel la nouvelle gauche issue du Mouvement des 15-M, ou l'Indigène, voulait se situer en 2011.
Dans cette dernière étape, il s'est positionné à plusieurs reprises en faveur de la coalition IU et du parti anti-austérité Podemos,, une alliance forgée plus tard avec la naissance de l'actuelUnidas Podemos.
Il l'a toujours fait sous un alibi intellectuel, en conservant un rôle de réflexion, de critique et d'analyse, celui-là même qu'il a promu à partir de mouvements comme le Frente Cívico et le Colectivo Prometeo, a déclaré samedi le journal Cordópolis.
Les clés de sa pensée se trouvaient presque toujours dans l'analyse historique d'un point de vue marxiste. Il était toujours à la recherche d'une solution concrète à un problème spécifique et ses prédictions, qu'elles soient économiques, sociales ou politiques, se sont assidûment réalisées, a souligné la publication numérique.
16 mai 2020
Source : analyse communiste internationale
Madrid, 16 mai (Prensa Latina) Le leader historique du parti espagnol Izquierda Unida (IU) Julio Anguita est mort aujourd'hui à 78 ans dans la ville de Cordoue, au sud de l'Espagne, une semaine après avoir subi un arrêt cardiaque chez lui.
Anguita a été admis le 9 mai à l'unité de soins intensifs de l'hôpital Reina Sofia de cette ville, située dans la région de l'Andalousie, après avoir été admis dans un état critique en raison d'un arrêt cardiaque.
Ce n'était pas la première fois que le politicien et référent de la gauche souffrait de problèmes cardiaques : au milieu de la campagne électorale de 1993, il a subi une crise cardiaque à Barcelone et une autre à Cordoue cinq ans plus tard, ainsi qu'une angine de poitrine en 2009.
Né en 1941 à Fuengirola (Malaga), il rejoint en 1972 le Parti communiste espagnol (PCE), alors clandestin, toujours sous la dictature du général Francisco Franco (1939-1975).
Une fois en démocratie, il a été maire de Cordoue en 1979, réélu en 1983, et plusieurs fois député régional d'Andalousie et du Congrès des députés de ce pays européen.
En février 1988, il a été nommé secrétaire général (chef de file) du PCE et l'année suivante, il a pris la direction de l'IU, remplaçant dans les deux cas Gerardo Iglesias.
En tant que leader de la coalition de gauche, il a gagné son siège au Congrès des députés lors des élections de 1989 et a conservé son siège à la Chambre basse jusqu'en 2000.
A la tête d'Izquierda Unida, il a obtenu les meilleurs résultats électoraux de la formation en 1996, lorsqu'il a remporté 10 % des voix et 21 représentants au Parlement.
Il est resté secrétaire général du PCE jusqu'en 1998 et a été à plusieurs reprises coordinateur fédéral de l'IU, une coalition de partis avec laquelle il était candidat à la présidence du gouvernement espagnol.
Diplômée en histoire moderne et contemporaine, Anguita a quitté la politique active en 2000.
Avec la crise économique de 2008, qu'il a prophétisée d'une manière ou d'une autre dans de nombreux écrits et interviews, sa figure a été une fois de plus confirmée par les journalistes et les politologues, certains même aux antipodes de l'idéologie.
Républicaine convaincue, Anguita est devenue durant ces années un conseiller spirituel et le miroir dans lequel la nouvelle gauche issue du Mouvement des 15-M, ou l'Indigène, voulait se situer en 2011.
Dans cette dernière étape, il s'est positionné à plusieurs reprises en faveur de la coalition IU et du parti anti-austérité Podemos,, une alliance forgée plus tard avec la naissance de l'actuelUnidas Podemos.
Il l'a toujours fait sous un alibi intellectuel, en conservant un rôle de réflexion, de critique et d'analyse, celui-là même qu'il a promu à partir de mouvements comme le Frente Cívico et le Colectivo Prometeo, a déclaré samedi le journal Cordópolis.
Les clés de sa pensée se trouvaient presque toujours dans l'analyse historique d'un point de vue marxiste. Il était toujours à la recherche d'une solution concrète à un problème spécifique et ses prédictions, qu'elles soient économiques, sociales ou politiques, se sont assidûment réalisées, a souligné la publication numérique.
16 mai 2020
Source : analyse communiste internationale
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