Ô nuit d'espoir éclatant
Dites-moi, dites-moi
De quel vent d'amour intransigeant
Tu siffles pour enrayer les appas
De ce monde sclérosé, sans foi, ni loi
Ô journée mondiale de paix
Dites-moi, dites-moi
De quelle voix de pétition
Tu amorces la finitude
Des esprits de servitude !
Ô créatures intelligentes
Dites-moi, dites-moi
N'avez-vous pas perdu toute turpitude ?
Ô Moi vaniteux et orgueilleux
Quand la vérité te saute aux yeux
Peux-tu ne pas croire ?
N'as-tu pu défendre ton honneur
Contre l'avoir, le pouvoir et la gloire ?
Désespéré, je plaide et je crie
Ô arbres et buissons
Ô création, grandeur infinie
Dites-moi, dites-moi
Avec vos bras tendus vers les cieux
Ne vous revêtez-vous pas d'un sac rugueux ?
Ne vous laissez-vous pas aplatir
En signe de protestation jusqu'à en mourir ?
Ô animaux de la forêt
Dites-moi, dites-moi
Dans la poussière, ne vous roulez-vous pas
En signe de lamentation ?
Soulevant le vent violent du Sahara
Suspendant dans l'air toute particule en cours
N'appartenant pas à l'amour ?
Pétales des fleurs d'oranger
Dites-moi, dites-moi
Ne refusez-vous pas en ce printemps
D'émaner votre parfum suave et envoûtant
Ne vous ne tournez-vous pas vers le soleil des étés
Le priant de s'éteindre
Réclamant l'amour et la paix ?
Dites-moi, dites-moi
Aida ABBOUD
Dites-moi, dites-moi
De quel vent d'amour intransigeant
Tu siffles pour enrayer les appas
De ce monde sclérosé, sans foi, ni loi
Ô journée mondiale de paix
Dites-moi, dites-moi
De quelle voix de pétition
Tu amorces la finitude
Des esprits de servitude !
Ô créatures intelligentes
Dites-moi, dites-moi
N'avez-vous pas perdu toute turpitude ?
Ô Moi vaniteux et orgueilleux
Quand la vérité te saute aux yeux
Peux-tu ne pas croire ?
N'as-tu pu défendre ton honneur
Contre l'avoir, le pouvoir et la gloire ?
Désespéré, je plaide et je crie
Ô arbres et buissons
Ô création, grandeur infinie
Dites-moi, dites-moi
Avec vos bras tendus vers les cieux
Ne vous revêtez-vous pas d'un sac rugueux ?
Ne vous laissez-vous pas aplatir
En signe de protestation jusqu'à en mourir ?
Ô animaux de la forêt
Dites-moi, dites-moi
Dans la poussière, ne vous roulez-vous pas
En signe de lamentation ?
Soulevant le vent violent du Sahara
Suspendant dans l'air toute particule en cours
N'appartenant pas à l'amour ?
Pétales des fleurs d'oranger
Dites-moi, dites-moi
Ne refusez-vous pas en ce printemps
D'émaner votre parfum suave et envoûtant
Ne vous ne tournez-vous pas vers le soleil des étés
Le priant de s'éteindre
Réclamant l'amour et la paix ?
Dites-moi, dites-moi
Aida ABBOUD