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Realites.
Par La Rédaction Publié le 16 mai 2020 - 23
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La situation se complique de plus en plus en Libye en raison des interventions de parties extérieures dans un conflit fratricide qui semble s’inscrire dans la durée avec son lot de victimes parmi les civils.
Dans ce contexte, l’intervention de la Turquie aux côtés du GNA de Sarraj est mal perçue et suscite l’énervement des alliés de l’ANL dirigée par Haftar.
Dans une interview accordée à la télévision nationale ce soir du samedi, du Président Sissi a affirmé que « si l’Armée libyenne devait être mise en difficulté dans ses opérations de lutte contre le terrorisme en Libye, l’Armée égyptienne viendrait immédiatement et directement le combattre. » Une déclaration véhiculant une lourde menace qui risque de compliquer encore plus la situation car pouvant mettre face à face égyptiens et turcs sur le front libyen.
Cette déclaration n’est d’ailleurs pas passée inaperçue et le chef d’état major de la marine turque a réagi juste après pour appeler au retour à la raison, et demander à l’Egypte de ne pas se soumettre au diktat de la France et des Émirats et d’accepter « le rôle stabilisateur de la Turquie en Méditerranée».
Pour sa part le ministre italien des Affaires étrangères Di Mayo avait défendu l’intervention turque pour soutenir le GNA, affirmant que cette intervention est un « rééquilibrage » du sort du conflit après une longue période pendant laquelle le chef de l’armée, Khalifa Haftar, semblait proche de la capitale, Tripoli.
Di Mayo a ajouté, lors de son audition devant le Sénat italien et les commissions des affaires étrangères sur les récents développements en Libye, que « l’idée de « Haftar » d’entrer à Tripoli par la force ne sera pas considérée comme une victoire mais plutôt comme « le début d’une guerre entre frères » avec des conséquences graves non seulement pour la Libye, mais pour la stabilité de toute la région méditerranéenne.”
Par La Rédaction Publié le 16 mai 2020 - 23
50La situation se complique de plus en plus en Libye en raison des interventions de parties extérieures dans un conflit fratricide qui semble s’inscrire dans la durée avec son lot de victimes parmi les civils.
Dans ce contexte, l’intervention de la Turquie aux côtés du GNA de Sarraj est mal perçue et suscite l’énervement des alliés de l’ANL dirigée par Haftar.
Dans une interview accordée à la télévision nationale ce soir du samedi, du Président Sissi a affirmé que « si l’Armée libyenne devait être mise en difficulté dans ses opérations de lutte contre le terrorisme en Libye, l’Armée égyptienne viendrait immédiatement et directement le combattre. » Une déclaration véhiculant une lourde menace qui risque de compliquer encore plus la situation car pouvant mettre face à face égyptiens et turcs sur le front libyen.
Cette déclaration n’est d’ailleurs pas passée inaperçue et le chef d’état major de la marine turque a réagi juste après pour appeler au retour à la raison, et demander à l’Egypte de ne pas se soumettre au diktat de la France et des Émirats et d’accepter « le rôle stabilisateur de la Turquie en Méditerranée».
Pour sa part le ministre italien des Affaires étrangères Di Mayo avait défendu l’intervention turque pour soutenir le GNA, affirmant que cette intervention est un « rééquilibrage » du sort du conflit après une longue période pendant laquelle le chef de l’armée, Khalifa Haftar, semblait proche de la capitale, Tripoli.
Di Mayo a ajouté, lors de son audition devant le Sénat italien et les commissions des affaires étrangères sur les récents développements en Libye, que « l’idée de « Haftar » d’entrer à Tripoli par la force ne sera pas considérée comme une victoire mais plutôt comme « le début d’une guerre entre frères » avec des conséquences graves non seulement pour la Libye, mais pour la stabilité de toute la région méditerranéenne.”
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