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Yémen. Les combats font rage au Sud, théâtre d’une nouvelle guerre dans un pays ravagé
Yémen. Les combats font rage au Sud, théâtre d’une nouvelle guerre dans un pays ravagé
Les combats entre milices progouvernementales et forces séparatistes, qui ont proclamé l’autonomie du Yémen du Sud, se poursuivent ce dimanche pour le septième jour consécutif dans la province d’Abyane. Une catastrophe pour un pays déjà dévasté par six ans de guerre civile meurtrière au Nord et l’intervention militaire de ses voisins saoudiens et émiratis.
Les combats entre troupes progouvernementales et forces séparatistes, qui ont proclamé le 26 avril l’autonomie du Yémen du Sud, font rage depuis maintenant une semaine dans la province d’Abyane (sud). Rien que samedi, au moins 14 combattants ont péri dans les deux camps.
Les forces séparatistes du Conseil de transition du sud (STC) résistent à une offensive de milices progouvernementales constituées de partisans du parti islamiste Al-Islah pour prendre le contrôle de Zinjibar, le chef-lieu de la province d’Abyane, située à l’est d’Aden.
Ces combats sont la première confrontation militaire majeure depuis que les séparatistes du STC ont proclamé l’autonomie de leur région, après l’échec d’un accord de paix avec le gouvernement, qui prévoyait le partage du pouvoir entre les deux parties.
L’Arabie saoudite, parrain du gouvernement légal du président Hadi, en exil à Ryad, et les Émirats arabes unis, parrains des séparatistes du Sud, portent une lourde responsabilité dans le déclenchement de cette nouvelle guerre dans la guerre au Yémen.
Le paradoxe est que Saoudiens et Émiratis font tous deux partie de la coalition arabe, mise sur pied en 2015, pour s’opposer à la rébellion des chiites Houthis du Nord, qui ont chassé le président Hadi de la capitale Sanaa.
Depuis 2014, la guerre civile entre Houthis, soutenus par l’Iran, et forces gouvernementales a fait quelque 100 000 morts, et sans doute beaucoup plus à cause de la malnutrition généralisée. Le pays est plongé dans le chaos et subit la pire crise humanitaire au monde, d’après l'Onu.
Pour ne rien arranger, l’organisation djihadiste al-Qaida dans la péninsule arabique (Aqpa) profite de ce chaos pour maintenir son emprise sur une partie du pays.
ouest france
Les combats entre milices progouvernementales et forces séparatistes, qui ont proclamé l’autonomie du Yémen du Sud, se poursuivent ce dimanche pour le septième jour consécutif dans la province d’Abyane. Une catastrophe pour un pays déjà dévasté par six ans de guerre civile meurtrière au Nord et l’intervention militaire de ses voisins saoudiens et émiratis.
Les combats entre troupes progouvernementales et forces séparatistes, qui ont proclamé le 26 avril l’autonomie du Yémen du Sud, font rage depuis maintenant une semaine dans la province d’Abyane (sud). Rien que samedi, au moins 14 combattants ont péri dans les deux camps.
Les forces séparatistes du Conseil de transition du sud (STC) résistent à une offensive de milices progouvernementales constituées de partisans du parti islamiste Al-Islah pour prendre le contrôle de Zinjibar, le chef-lieu de la province d’Abyane, située à l’est d’Aden.
Ces combats sont la première confrontation militaire majeure depuis que les séparatistes du STC ont proclamé l’autonomie de leur région, après l’échec d’un accord de paix avec le gouvernement, qui prévoyait le partage du pouvoir entre les deux parties.
L’Arabie saoudite, parrain du gouvernement légal du président Hadi, en exil à Ryad, et les Émirats arabes unis, parrains des séparatistes du Sud, portent une lourde responsabilité dans le déclenchement de cette nouvelle guerre dans la guerre au Yémen.
Le paradoxe est que Saoudiens et Émiratis font tous deux partie de la coalition arabe, mise sur pied en 2015, pour s’opposer à la rébellion des chiites Houthis du Nord, qui ont chassé le président Hadi de la capitale Sanaa.
Depuis 2014, la guerre civile entre Houthis, soutenus par l’Iran, et forces gouvernementales a fait quelque 100 000 morts, et sans doute beaucoup plus à cause de la malnutrition généralisée. Le pays est plongé dans le chaos et subit la pire crise humanitaire au monde, d’après l'Onu.
Pour ne rien arranger, l’organisation djihadiste al-Qaida dans la péninsule arabique (Aqpa) profite de ce chaos pour maintenir son emprise sur une partie du pays.
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