Maroc et Libye larguent les belliqueux Emirats : l’Algérie suivra-t-elle ?

[Anzoul]

Algérie Patriotique




mai 16, 2020 - 8:27Rédaction
GS régime des Al-Nahyane
L'ascendant de Ben Zayed sur Gaïd-Salah était flagrant. D. R.
Par Kamel M. – Le régime des Al-Nahyane s’affiche de plus en plus comme une menace pour la stabilité dans la région du Maghreb qu’il tente d’occuper de façon insidieuse ici, ouverte là. Selon des sources médiatiques, le Maroc vient de rappeler son ambassadeur à Abu Dhabi, alors que les Emirats arabes unis «n’ont plus d’ambassadeur à Rabat depuis plus d’un an», selon d’autres sources qui précisent que la représentation des Emirats à Rabat «a été gérée, ces derniers mois, par un simple cadre administratif chargé des affaires consulaires».



La guerre froide entre le Maroc et les Emirats serait due au positionnement de Rabat aux côtés de la Turquie et du Qatar dans le dossier libyen, bien que les autorités marocaines affirment qu’elles se tiennent à équidistance des belligérants dans ce pays voisin. Et, justement, le Gouvernement d’alliance nationale dirigé par Fayez Al-Sarraj vient, à son tour, de décider de la rupture des relations diplomatiques avec les Emirats, accusés de fournir des armes et des mercenaires à leur homme-lige, Khalifa Haftar, qui a violé l’accord de cessez-le-feu, et qui continuent, de l’aveu même du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, d’alimenter la guerre en Libye où des centaines d’hommes sont recrutés au Soudan et en Syrie pour tenter d’occuper Tripoli.

Un membre du Conseil présidentiel du Gouvernement d’alliance nationale, Mohamed Al-Amari, qui vient de lancer un appel à rompre toute relation avec Abu Dhabi, explique son exhortation par «l’implication prouvée des Emirats arabes unis dans l’effusion du sang libyen et la violation de la souveraineté de la Libye en occupant une partie de ses terres, en y installant une base militaire, en pénétrant l’espace aérien libyen et en procédant à des raids aériens dans le but de tuer des citoyens libyens». Le député dénonce également une «tentative de coup d’Etat» et un «soutien politique, financier et médiatique» fourni par les Emiratis à l’homme fort de l’Est libyen.

Le gouvernement libyen est interpellé pour qu’il tienne une session extraordinaire «urgente» pour «voter une résolution stipulant la rupture des relations avec cet Etat belliciste» et le considérer comme un «pays hostile» et une «puissance agressante».

En Algérie, l’emprise des Emiratis sur l’ancien chef d’état-major de l’armée, Ahmed Gaïd-Salah, et leur collusion suspecte avec le régime de Bouteflika sautaient aux yeux, tant et si bien que les millions de citoyens, qui battaient le pavé depuis le 22 février 2019 pour réclamer le changement de régime, fustigeaient le régime d’Abu Dhabi qu’ils accusaient de s’ingérer de façon flagrante dans les affaires internes de l’Algérie et de voler au secours du pouvoir en place contre la révolution en cours.

Par ailleurs, la présence émiratie en Algérie, via des investissements douteux, fait dire à de nombreux observateurs que les Emirats cherchent à avoir la haute main sur le commerce extérieur de l’Algérie en faisant de la gestion monopolistique des ports – aussi bien en Algérie que dans de nombreux autres pays – un moyen de pression économique et politique. Des projets lancés par des hommes d’affaires émiratis proches de la famille régnante sont à l’arrêt, provoquant des pertes qui se chiffrent en milliards, sans que l’Etat ait réclamé leur achèvement.

Les nouveaux décideurs auront-ils le courage de rappeler les Al-Nahyane à l’ordre ?

K. M.

[Hand]

la Tunisie aussi s'est éloigné de l'axe abou Dhabi riyadh

[Carthage]

S’éloigner d'un axe pour tomber dans les bras de l'autre axe, on ne gagne rien dans ce cas.
Le Maghreb uni est un rêve pour le moment, mais un marché maghrébin commun et une politique extérieure commune c'est tout à fait possible.

[Hand]

je suis de ton avis carthage

dommages pour notre peuple.

[Anzoul]

mais un marché maghrébin commun et une politique extérieure commune c'est tout à fait possible.

Les deux ne sont pas possible surtout la politique extérieure commune chaque pays fait cavalier seul même sur un ordre moral il faut rien espèrer,en cas de conflit armé avec un pays extérieur on peut même voir une alliance contre-nature comme l'a été entre l'Algérie avec l'Espagne de nazar quand s'est déclaré une crise frontaliere qui aurait pu finir en guerre entre l'Espagne et le Maroc.
Le marché économique Maghrébin obéit aux mêmes règles,il serait Impossible a réaliser en l'absence d'un cadre constitutionnel au moins sur ce chapitre économique, simplement parceque ce cadre ne serait qu'un des résultats d'une certaine union politique pour en définir les contours et le signer afin qu'il soit respecté par les différents participants.
Tout repose donc sur le premier aspect a savoir une forme d'union politique entre les pays du Maghreb impossible a réaliser par ces derniers temps qui courent.

[Anzoul]

Maroc et Libye larguent les belliqueux Emirats : l’Algérie suivra-t-elle ?

l'Algérie n'a pas besoin de suivre ni le Maroc ni la Libye, elle doit décider toute seule comme une grande,pas se cacher derrière tel ou tel pays, aucune alliance, même morale comme je l'ai dis précédemment, n'existe avec le Maroc ni la Libye,si l'Algérie a le courage de rompre avec la politique des Emirats dans la région elle doit le clamer haut et fort sans craintes pour son trésor enfouis dans le sable émirati car il est le résultat des rapines de la junte donc illégal et facile a récupérer en faisant appel au''droit international''.

[Nasser_]

Le problème ici c'est encore une fois l'Algérie. Celle-ci s'est rapprochée de l'axe criminelle Riyad - Abu Dabi qui finance et déstabilise la Libye et Moyen-Orient. Ce rapprochement est une antithèse à la position marocaine
L'Algérie n'a aucune vision à long terme pour la région d'ailleurs elle ne dispose même pas d'une vision pour elle même au niveau interne.

Chronologiquement:

La presse algérienne téléguidée et automatisée, fustigée régulièrement les autorités marocaines pour leur participation à la guerre du Yemen contre les Houtis chiite. Elle ne manquait pas d'occasion pour le rappeler.

Mi 2018 le Maroc décide de se retirer de cette coalition puisqu'il juge faible le soutien des monarchies du Golfe à sa cause sahraouie.

Début 2019 l'Algérie voit qu'elle a une carte à jouer pour intégrer l'axe Riyadh - Abu Dhabi sans se douter des machination de celui-ci concernant la Libye.

[xenon]

Les deux ne sont pas possible surtout la politique extérieure commune chaque pays fait cavalier seul même sur un ordre moral il faut rien espèrer,en cas de conflit armé avec un pays extérieur on peut même voir une alliance contre-nature comme l'a été entre l'Algérie avec l'Espagne de nazar quand s'est déclaré une crise frontaliere qui aurait pu finir en guerre entre l'Espagne et le Maroc

même le Maroc était du coté de l’Espagne lors du conflit autour des iles persil ( qui sont officiellement espagnoles ),d’ailleurs je n'ai pas souvenir de coupures de relations diplomatiques entre les deux Etats ,pourquoi l'Algérie irait elle se brouiller avec une Espagne qui a continuer d'avoir par la suite des relations bien cordiales avec son voisin du sud .

[xenon]

Le problème ici c'est encore une fois l'Algérie. Celle-ci s'est rapprochée de l'axe criminelle Riyad - Abu Dabi qui finance et déstabilise la Libye et Moyen-Orient.

Afin de vous rafraîchir la mémoire ,je rappelle que c'est le Maroc et non pas l'Algérie qui a envoyé son armée bombarder les populations yéménites au sein de la coalition dite arabe pilotée par l'As et les Emirats .

[Moataz]

la Tunisie aussi s'est éloigné de l'axe abou Dhabi riyadh

Pas encore ...Emirats entrain de monnayer Tunisie

[rago]

" Afin de vous rafraîchir la mémoire ,je rappelle que c'est le Maroc et non pas l'Algérie qui a envoyé son armée bombarder les populations yéménites au sein de la coalition dite arabe pilotée par l'As et les Emirats . "

Pourquoi le Maroc doit se retirer sans tarder de la guerre au Yémen

Notre pays est engagé en silence dans une guerre sale au Yémen dans l’indifférence de l’opinion publique et le cynisme de la classe politique en raison de nos intérêts économiques et sécuritaires avec le régime saoudien et les monarchies du Golfe.
Depuis mars 2015, le Maroc est engagé aux côtés de l’Arabie saoudite et d’autres nations arabes coalisées dans une guerre meurtrière au Yémen. Le théâtre des opérations est lointain, mais les échos de ce conflit, rapportés par les agences de presse et les ONG internationales rendent compte, jour après jour, de ses conséquences dramatiques, notamment sur les populations civiles, prises en étau dans l’affrontement qui oppose les belligérants.

Dans un pays au jeu politique largement confessionnalisé et tribalisé, se trouvent d’un côté les Houthis, un groupe armé dont les membres appartiennent à une branche de l’islam chiite connue sous le nom de zaïdisme. Les Houthis sont alliés aux partisans de l’ancien président, Ali Abdullah Saleh, soutenu par Téhéran.

Face à eux, les forces anti-Houthis, alliées à l’actuel président, Abd Rabbu Mansour Hadi est soutenu par une alliance politico-militaire qui comprend plusieurs monarchies du Golfe, la Jordanie et le Maroc, ainsi que les régimes égyptien et soudanais. Mais c’est surtout le régime saoudien qui mène cette guerre, baptisée « Tempête décisive », avec une violence extrême.
(…).
Le silence coupable de la classe politique

Les autorités marocaines n’ont jamais expliqué à l’opinion publique les raisons objectives de l’engagement de nos forces armées, si ce n’est d’évoquer le soutien apporté à Riyad, allié inconditionnel, avec qui des intérêts d’ordre stratégique et politique sont noués depuis toujours. Mais cela, pour un pays qui clame son engagement irrévocable pour des valeurs démocratiques et de paix n’est plus suffisant pour justifier ce choix.

Le Desk.ma

[Nasser_]

Afin de vous rafraîchir la mémoire ,je rappelle que c'est le Maroc et non pas l'Algérie qui a envoyé son armée bombarder les populations yéménites au sein de la coalition dite arabe pilotée par l'As et les Emirats .

Personne ne dit le contraire, mais tu as raté l'essentiel de la chronologie des évènements. Le départ du Maroc de l'axe Riyadh- Abu Dhabi pour ce rapprocher d'une alliance plus constructive composé d'Ankara et Doha a laissé une place vacante prise par l'Algérie. C'est bien pour ça qu'Alger n'a pas apprécié le projet d'intervention turque en faveur du gouvernement de Tripoli contre le général Haftar soutenu par Riyadh et Abu Dhabi. Au lieu de favoriser l'union régionale Alger opte pour plus de divisions et plus de chaos.

[xenon]

Le départ du Maroc de l'axe Riyadh- Abu Dhabi pour ce rapprocher d'une alliance plus constructive composé d'Ankara et Doha a laissé une place vacante prise par l'Algérie.

s'il y'a départ ,c'est qu'à la base,il y'a eu arrivée Il faut rester cohérent ,tu ne peux donc pas reprocher à tord ou à raison à l’Algérie de ne pas favoriser l'union régional quand soi même,on favorise systématiquement et selon les conjontures les unions ..extra régionaux et l'intégration ou le retrait d'axes politiques et géopolitiques divers et variés .

C'est bien pour ça qu'Alger n'a pas apprécié le projet d'intervention turque en faveur du gouvernement de Tripoli contre le général Haftar soutenu par Riyadh et Abu Dhabi. Au lieu de favoriser l'union régionale Alger opte pour plus de divisions et plus de chaos.

Alger n'a pas apprécié l'intervention turque en libye non pas à cause du maroc ,qui sur ce dossier joue un rôle mineur,mais par rejet de toute politique de prolifération de belligérants extra régionaux justement qui viendrait compliquer encore plus une solution entre les parties libyennes ,c'est valable pour la Turquie comme c'est valable pour les autres .

[Nasser_]

s'il y'a départ ,c'est qu'à la base,il y'a eu arrivée Il faut rester cohérent ,tu ne peux donc pas reprocher à tord ou à raison à l’Algérie de ne pas favoriser l'union régional quand soi même,on favorise systématiquement et selon les conjontures les unions ..extra régionaux et l'intégration ou le retrait d'axes politiques et géopolitiques divers et variés .

• Impossible le départ du Maroc a eu lieu avant qu'Alger ne se rapproche de l'axe Riyadh - Abu Dhabi.
• Le départ du Maroc a été motivé par le fait que les monarchies du Golfe n'ont jamais rien fait de concret pour le Sahara marocain hormis d'apporter leur soutien timide. Mais ce sujet le Maroc peut le traiter assez facilement le Polisario ne reprendra jamais les armes, car l'Algérie n'a plus les mêmes moyens que dans les années 70 et l'ancien bloc est est considérable affaibli, donc à ce niveau aucune crainte.
• La seconde raison est qu'au fil du temps l'axe Riyadh - Abu Dhabi a commencé à jouer ouvertement contre le gouvernement de Tripoli celui qui est reconnu par la communauté internationale en faveur d'Haftar.
• Donc oui il est préférable de quitter une coalition pour assurer et se concentrer sur la stabilité de sa propre région.
• L'Algérie joue l'esprit de contradiction au risque de provoquer l'éclatement de la région, l'Algérie n'a aucun intérêt à rejoindre le camp de Riyadh et Abu Dhabi dans cette affaire elle ne joue qu'à ses dépens. En faisant ça elle devient le ventre mou de la région.

Alger n'a pas apprécié l'intervention turque en libye non pas à cause du maroc ,qui sur ce dossier joue un rôle mineur,mais par rejet de toute politique de prolifération de belligérants extra régionaux justement qui viendrait compliquer encore plus une solution entre les parties libyennes ,c'est valable pour la Turquie comme c'est valable pour les autres .

• La Maroc est la Turquie sont du côté du gouvernement internationalement reconnu celui de Fayez el-Sarraj le signataire des accords de Skhirate. Le Maroc a joué un rôle majeur en 2015 dans le rétablissement d'une représentation diplomatique en Libye.
• Au lieu de se joindre aux efforts du Maroc, l'Algérie avait préférée jouer cavalier seul.
• N'ayant aucune marge de manœuvre suite à une situation intérieur difficile avec réélection d'un président à moitié mort, un axe Riyadh - Abu Dhabi déjà verrouillé, l'Algérie n'a pas eu son mot à dire pas par contrainte mais par son propre choix
• C'est seulement suite au départ du Maroc que le balai diplomatique à commencé entre Alger et les pays du Golfe.
• Finalement c'est le gouvernement de Fayez el-Sarraj qui est au pouvoir, Haftar n'est qu'un chef de guerre qui fait régner la terreur dans l'est du pays.
• L'Algérie ne se risquera jamais dans confrontation hasardeuse contre la Turquie dans la région, elle devra accepter le gouvernement de Tripoli même si il est les fruits des accords de Skhirate.

[jawzia]

le Maroc vient de rappeler son ambassadeur à Abu Dhabi, alors que les Emirats arabes unis «n’ont plus d’ambassadeur à Rabat depuis plus d’un an»

Affaire purement morocco-émiratie.

Que le Maroc se démerde avec son ancien donateur et allié de toutes les guerres menées contre les pays pointés par les américains.