Le narcotrafiquant et addictif à la coke à d'autres intérêts pécuniaires que de se préoccuper de ses sujets.
- Le Maroc se vante de gérer la pandémie de COVID-19 mieux que certains pays développés alors que des milliers de ses ressortissants sont encore bloqués à l’étranger en plein Ramadan
"Nous sommes accablés, désespérés et en plein désarroi en Turquie à cause du silence assourdissant des autorités marocaines face à la dégradation de notre état psychique, physique, matériel et social, qui empire de jour en jour, surtout avec la présence parmi nous de femmes enceintes, d’enfants et de pères de famille. »
Dans une lettre ouverte, datant du 4 avril, adressée au chef du gouvernement marocain, des ressortissants marocains bloqués en Turquie témoignent de manière poignante de leur expérience.
« C’est notre droit d’être rapatriés à l’instar de ce qui a été fait partout dans le monde après la propagation de la pandémie. Actuellement, nous sommes plus de 500 personnes entassées dans le même hôtel ! Ce qui nous expose à des risques sérieux de contamination », peut-on encore lire dans cette lettre.
Comment le royaume s’est-il permis un tel dérapage diplomatique alors que tout laissait penser que la situation des Marocains bloqués à l’étranger était prise en charge, surtout après la décision royale, début février, d’assurer le rapatriement des ressortissants marocains de Wuhan et leur mise en quarantaine, sous surveillance médicale, pendant vingt jours ?
Ces citoyens en détresse se sentent abandonnés par un État indifférent qui refuse encore de rapatrier ses ressortissants malgré la propagation de la pandémie de COVID-19.
Personne ou presque ne pouvait parier sur un désengagement à peine voilé des autorités marocaines face à leur devoir d’assurer le rapatriement de milliers de Marocains, dont la contribution à l’économie nationale s’est traduite en 2019 par des transferts de fonds établis à quelque 65 milliards de dirhams (6 milliards d’euros).
Ainsi, lorsqu’il s’agit d’inciter les Marocains résidant à l’étranger (MRE) à faire rentrer des devises, la Fondation Mohammed V pour la solidarité se précipite pour les accueillir aux frontières en grande pompe.
Mais quand il s’agit de leur venir en aide en ces temps difficiles de crise pandémique, l’État est aux abonnés absents.
Amateurisme diplomatique
Par ce geste extrêmement malheureux, le régime de Mohammed VI est en train de payer comptant, une fois de plus, les frais de l’amateurisme de sa diplomatie.
Désormais, le Maroc est pratiquement le seul pays au monde à avoir refusé de rapatrier ses ressortissants coincés à l’étranger à la suite de la fermeture des liaisons ! Du jamais vu dans un pays où les pouvoirs publics se targuent d’avoir anticipé la crise du coronavirus et où le gouvernement envisage d’exporter des masques (non sanitaires) fabriqués localement en vrac à des pays occidentaux développés !
L’affaire de quelque 30 000 ressortissants marocains bloqués à l’étranger depuis mi-mars, à elle seule, vient de mettre à nu la défaillance de l’État à contenir une crise humanitaire qui n’avait pas lieu d’être.
Middle east eye
- Le Maroc se vante de gérer la pandémie de COVID-19 mieux que certains pays développés alors que des milliers de ses ressortissants sont encore bloqués à l’étranger en plein Ramadan
"Nous sommes accablés, désespérés et en plein désarroi en Turquie à cause du silence assourdissant des autorités marocaines face à la dégradation de notre état psychique, physique, matériel et social, qui empire de jour en jour, surtout avec la présence parmi nous de femmes enceintes, d’enfants et de pères de famille. »
Dans une lettre ouverte, datant du 4 avril, adressée au chef du gouvernement marocain, des ressortissants marocains bloqués en Turquie témoignent de manière poignante de leur expérience.
« C’est notre droit d’être rapatriés à l’instar de ce qui a été fait partout dans le monde après la propagation de la pandémie. Actuellement, nous sommes plus de 500 personnes entassées dans le même hôtel ! Ce qui nous expose à des risques sérieux de contamination », peut-on encore lire dans cette lettre.
Comment le royaume s’est-il permis un tel dérapage diplomatique alors que tout laissait penser que la situation des Marocains bloqués à l’étranger était prise en charge, surtout après la décision royale, début février, d’assurer le rapatriement des ressortissants marocains de Wuhan et leur mise en quarantaine, sous surveillance médicale, pendant vingt jours ?
Ces citoyens en détresse se sentent abandonnés par un État indifférent qui refuse encore de rapatrier ses ressortissants malgré la propagation de la pandémie de COVID-19.
Personne ou presque ne pouvait parier sur un désengagement à peine voilé des autorités marocaines face à leur devoir d’assurer le rapatriement de milliers de Marocains, dont la contribution à l’économie nationale s’est traduite en 2019 par des transferts de fonds établis à quelque 65 milliards de dirhams (6 milliards d’euros).
Ainsi, lorsqu’il s’agit d’inciter les Marocains résidant à l’étranger (MRE) à faire rentrer des devises, la Fondation Mohammed V pour la solidarité se précipite pour les accueillir aux frontières en grande pompe.
Mais quand il s’agit de leur venir en aide en ces temps difficiles de crise pandémique, l’État est aux abonnés absents.
Amateurisme diplomatique
Par ce geste extrêmement malheureux, le régime de Mohammed VI est en train de payer comptant, une fois de plus, les frais de l’amateurisme de sa diplomatie.
Désormais, le Maroc est pratiquement le seul pays au monde à avoir refusé de rapatrier ses ressortissants coincés à l’étranger à la suite de la fermeture des liaisons ! Du jamais vu dans un pays où les pouvoirs publics se targuent d’avoir anticipé la crise du coronavirus et où le gouvernement envisage d’exporter des masques (non sanitaires) fabriqués localement en vrac à des pays occidentaux développés !
L’affaire de quelque 30 000 ressortissants marocains bloqués à l’étranger depuis mi-mars, à elle seule, vient de mettre à nu la défaillance de l’État à contenir une crise humanitaire qui n’avait pas lieu d’être.
Middle east eye
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