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La consommation américaine est robuste

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  • La consommation américaine est robuste

    Les ventes de détail ont grimpé de 0,7% en mars aux Etats-Unis et ont été revues à la hausse à 0,5% en février. La hausse des salaires permet de contrecarrer le renchérissement des prix de l'essence et la dévalorisation des patrimoines immobiliers.

    Bonne nouvelle outre-Atlantique. Hausse des revenus et amélioration du climat ont soutenu les ventes de détail, qui ont progressé de 0,7% en mars, et de 0,8% hors secteur automobile. Ces progressions sont les plus fortes enregistrées depuis décembre dernier, période des achats de Noël. Elles sont supérieures aux attentes des analystes qui tablaient sur une hausse de 0,5% de l'indice général et de 0,7% de l'indice hors automobile.

    De plus, les ventes de détail ont été révisées en nette hausse en février, à 0,5%, au lieu de 0,1% annoncé initialement, et de 0,4% hors automobile, alors qu'elles avaient été estimées stables par rapport à janvier. Sur un an, les ventes de détail ont augmenté de 3,8% en mars et de 3,9% hors automobile.

    La hausse des salaires et l'amélioration du marché de l'emploi permet aux ménages américains de contrecarrer à la fois la baisse de valeur de leurs biens immobiliers, le renchérissement des remboursements d'emprunt hypothécaire et la hausse des prix de l'essence. La Réserve fédérale compte d'ailleurs sur la consommation des ménages, qui représente plus des deux tiers du PIB, pour assurer le maintien de la croissance.

    "Les dépenses des consommateurs constituent un appui solide", commente Lynn Reaser, chef économiste chez Bank of America, interrogé par l'agence Bloomberg à Boston. "Malgré la hausse des prix à la pompe, les "malls" (centres commerciaux, NDLR) sont remplis et les Américains s'empressent d'acheter les nouveaux articles de printemps", ajoute-elle.

    Mais certains économistes ont une lecture plus pessimiste de ces statistiques. "Comme on a tendance à l'oublier, les chiffres sont en valeur, et non en volume, et la vigueur de mars est due en grande partie à la hausse des prix énergétiques. Les ventes de détail sous-jacentes, hors automobiles, produits alimentaires et energétiques, affiche un moins glorieux 0,3% après 0,4% en février. Pas faible, mais pas bien vigoureux pour autant", indique ainsi Richard Iley, économiste chez BNP Paribas.

    Par La tribune
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