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La semaine dernière, le président de la Banque mondiale Paul Wolfowitz avait affirmé qu’il se plierait à la décision du Conseil d’administration, après s’être excusé d’avoir accordé une importante augmentation de salaire à Shaha Riza, sa collaboratrice et compagne. Mais pas question de démissionner, a-t-il fait savoir lundi.
« Je crois dans la mission de cette organisation et je crois que je peux la mener à bien », a dit Wolfowitz lors d'une conférence de presse, faisait fi de la « grande inquiétude » du Comité du développement de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international. Composé de ministres de l'Aide et du Développement du monde entier, le Comité a estimé qu'il était crucial pour la crédibilité de la banque qu'elle ne soit pas ternie par cette controverse.
La ministre allemande au développement, Heidemarie Wieczorek-Zeul, l'a par exemple dit très clairement : " Une institution comme la Banque mondiale vit de son autorité morale et de sa crédibilité. Nous redoutons que la Banque mondiale puisse éprouver des difficultés à obtenir de nouveaux financements."
« Crédibilité perdue »
L'ancien numéro deux du Pentagone a fait valoir qu'il avait réalisé différents projets, notamment en Afrique, depuis qu'il est arrivé à la tête de la Banque, à la mi-2005. Mais l'association du personnel de la Banque a réitéré son appel à la démission de Wolfowitz : « Nous ne voyons pas comment il pourrait regagner la crédibilité qu'il a perdue », a déclaré Alison Cave, présidente de l'association. « Je crois qu’il ne comprend pas bien à quel point ceci a porté atteinte à l’organisation », a-t-elle ajouté.
Parmi les plus critiques figurent des pays européens dont la Grande-Bretagne et l'Allemagne. Plusieurs pays européens ont abordé la question de la démission de Wolfowitz sans pour autant la réclamer ouvertement. Cependant, la Maison blanche a maintenu son soutien à Wolfowitz.
« Il est temps que le Conseil d'administration montre la porte à Wolfowitz », a déclaré de son côté Eric Gutirrez, coordinateur de la politique internationale à ActionAid. « Il est absolument hypocrite de la part de la Banque mondiale de s'élever contre la corruption dans les pays pauvres alors que son président est enlisé dans un scandale de corruption ». Vendredi dernier, le conseil d’administration avait différé sa décision dur le sort du président.
Par Le Figaro
« Je crois dans la mission de cette organisation et je crois que je peux la mener à bien », a dit Wolfowitz lors d'une conférence de presse, faisait fi de la « grande inquiétude » du Comité du développement de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international. Composé de ministres de l'Aide et du Développement du monde entier, le Comité a estimé qu'il était crucial pour la crédibilité de la banque qu'elle ne soit pas ternie par cette controverse.
La ministre allemande au développement, Heidemarie Wieczorek-Zeul, l'a par exemple dit très clairement : " Une institution comme la Banque mondiale vit de son autorité morale et de sa crédibilité. Nous redoutons que la Banque mondiale puisse éprouver des difficultés à obtenir de nouveaux financements."
« Crédibilité perdue »
L'ancien numéro deux du Pentagone a fait valoir qu'il avait réalisé différents projets, notamment en Afrique, depuis qu'il est arrivé à la tête de la Banque, à la mi-2005. Mais l'association du personnel de la Banque a réitéré son appel à la démission de Wolfowitz : « Nous ne voyons pas comment il pourrait regagner la crédibilité qu'il a perdue », a déclaré Alison Cave, présidente de l'association. « Je crois qu’il ne comprend pas bien à quel point ceci a porté atteinte à l’organisation », a-t-elle ajouté.
Parmi les plus critiques figurent des pays européens dont la Grande-Bretagne et l'Allemagne. Plusieurs pays européens ont abordé la question de la démission de Wolfowitz sans pour autant la réclamer ouvertement. Cependant, la Maison blanche a maintenu son soutien à Wolfowitz.
« Il est temps que le Conseil d'administration montre la porte à Wolfowitz », a déclaré de son côté Eric Gutirrez, coordinateur de la politique internationale à ActionAid. « Il est absolument hypocrite de la part de la Banque mondiale de s'élever contre la corruption dans les pays pauvres alors que son président est enlisé dans un scandale de corruption ». Vendredi dernier, le conseil d’administration avait différé sa décision dur le sort du président.
Par Le Figaro
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