Un comble lorsque l'on sait que face au Covid-19, Taïwan fut la moins touchée et que ses scientifiques sont proches de découvrir une solution contre ladite pandémie.
- Dans la crise du coronavirus, Taïwan ne veut pas être assimilée à la Chine
Contrairement à l’épisode du SRAS en 2003, des canaux de communication existent entre l’île et l’Organisation mondiale de la santé, malgré les tensions avec Pékin et le fait que Taïwan ne soit pas membre de l’institution.
La crise du coronavirus illustre toute l’ambiguïté des relations entre la Chine et Taïwan, cette île dont l’indépendance de fait n’est pas reconnue par Pékin. Non-membre de l’Organisation des Nations unies (ONU), Taïwan n’est pas non plus membre de ses agences, notamment l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation de l’aviation civile internationale. Or, cette exclusion n’est pas sans conséquences. Alors que dix personnes sont affectées par le virus dans l’île, Taïwan n’est pas admis aux réunions techniques de l’OMS sur le sujet et ses malades sont comptabilisés par l’institution avec ceux de la Chine continentale.
...).
Le « consensus de 1992 »
Les premiers ministres du Canada et du Japon, Justin Trudeau et Shinzo Abe, se sont récemment prononcés, tout comme l’administration américaine, en faveur de la participation de Taïwan à l’OMS en tant qu’observateur. Cependant, la Chine s’y refuse depuis l’élection de la présidente Tsai Ing-wen, en 2016, car celle-ci ne reconnaît pas le « consensus de 1992 » conclu entre Pékin et le Kouomintang alors au pouvoir à Taipei. Ce consensus reconnaissait l’existence d’« une seule Chine ». De 2009 à 2016, Taïwan avait participé aux assemblées de l’Organisation mondiale de la santé sous le nom « Chinese Taipei ».
Le Monde.fr
- Dans la crise du coronavirus, Taïwan ne veut pas être assimilée à la Chine
Contrairement à l’épisode du SRAS en 2003, des canaux de communication existent entre l’île et l’Organisation mondiale de la santé, malgré les tensions avec Pékin et le fait que Taïwan ne soit pas membre de l’institution.
La crise du coronavirus illustre toute l’ambiguïté des relations entre la Chine et Taïwan, cette île dont l’indépendance de fait n’est pas reconnue par Pékin. Non-membre de l’Organisation des Nations unies (ONU), Taïwan n’est pas non plus membre de ses agences, notamment l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation de l’aviation civile internationale. Or, cette exclusion n’est pas sans conséquences. Alors que dix personnes sont affectées par le virus dans l’île, Taïwan n’est pas admis aux réunions techniques de l’OMS sur le sujet et ses malades sont comptabilisés par l’institution avec ceux de la Chine continentale.
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Le « consensus de 1992 »
Les premiers ministres du Canada et du Japon, Justin Trudeau et Shinzo Abe, se sont récemment prononcés, tout comme l’administration américaine, en faveur de la participation de Taïwan à l’OMS en tant qu’observateur. Cependant, la Chine s’y refuse depuis l’élection de la présidente Tsai Ing-wen, en 2016, car celle-ci ne reconnaît pas le « consensus de 1992 » conclu entre Pékin et le Kouomintang alors au pouvoir à Taipei. Ce consensus reconnaissait l’existence d’« une seule Chine ». De 2009 à 2016, Taïwan avait participé aux assemblées de l’Organisation mondiale de la santé sous le nom « Chinese Taipei ».
Le Monde.fr
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