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Apostrophe blues

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  • Apostrophe blues

    Bien éplorée, la pauvre apostrophe
    Qui ne commence ni ne finit une strophe.
    Honorée par un certain Pivot
    S’est ébrouée comme des chevaux.
    Coincée entre consonne et voyelle,
    Elle n’a que l’espace d’une venelle,
    Où serrée, elle ne peut danser
    Sans ses voisines embarrasser.
    Ô joie, voici venir une compagne,
    Qui battait par là campagne.
    Embrassades et passez devant,
    Rien ne sera plus comme avant
    C’est qu’avec une autre apostrophe,
    Elle peut commencer et finir une strophe
    Dernière modification par benam, 21 mai 2020, 16h33. Motif: Coincée utilisé 2 fois
    "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

  • #2
    Que c'est raffiné!!! Benam...

    Merci 🌷
    Passi passi werrana dipassi!

    Commentaire


    • #3
      benam

      Je me permets de t'apostropher
      Pour te présenter le trophée
      De la meilleure plume de ces contrées

      Commentaire


      • #4
        Maestro
        🌹

        Commentaire


        • #5
          eh ben! Une chose est sûre: Plus jamais je ne verrais les apostrophes comme avant!:

          Du haut standing Benam! Dire qu'il n'est question que d'une minuscule apostrophe!! Mais pourquoi est ce que ça ne m'étonne pas venant de toi!
          “Si je ne brûle pas, si tu ne brûles pas, si nous ne brûlons pas,
          comment veux-tu que les ténèbres deviennent clarté!”

          Nazim Hikmet

          Commentaire


          • #6
            oh my god
            un vrai poete
            le niveau est tres haut sur ce forum
            amazing

            merci professeur

            Commentaire


            • #7
              Bijor

              Là, on sort de l'ordinaire. Bravissimo !

              Mes respects, Benam

              ...
              « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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              • #8
                Benam, tu es un poète talentueux, ta plume, ton style sont remarquable, je te l'ai déjà dit. .., tu as aisément ta place dans la Pléiade comme dirait Ronsard
                Après le pain, l'éducation est le premier besoin du peuple

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                • #9
                  Et si l'apostrophe est libérée
                  Les voyelles d'astreinte seraient

                  L'apostrophe aura des congés assurés
                  Les extras aux voyelles seront rémunérés

                  Contents seront les droits-de-l'hommistes
                  Satisfaction auront les capitalistes

                  De ces avantages les féministes vont douter
                  Des inégalités les marxistes vont contester

                  Les consonnes apostrophent les patrons
                  Des voyelles qui pullulent geindront

                  Avec l'apostrophe même distancées
                  En cursives elles arrivent à s'enlacer

                  Elles sont que six et vous êtes vingt
                  interjettent les immortels en vain

                  Le souffle des voyelles est si étendu
                  Qu'on arrive à peine à être entendues

                  Pour séparer consonnes et consœurs
                  Les quarante élus appellent le censeur

                  Le point d'ordre puis de la fin met fin
                  À cette querelle presque sans fin

                  L'apostrophe toute espiègle
                  Du jeu tire son épingle

                  Elle est seule et unique maitresse
                  Tout ça grâce à sa sveltesse

                  Encore qu'elle manigance
                  Elle le fait avec élégance

                  De misogyne n'accusez l'auteur point
                  Lui aussi comme les maîtres cuits à point

                  De brigue n'accusez l'auteur point
                  Il a peut-être fumé du benjoin

                  insufflant à l'Alpha-bet une belle âme
                  Et buvant jusqu'à l'omega l'art de benam
                  Dernière modification par elfamilia, 21 mai 2020, 19h36.
                  "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                  Socrate.

                  Commentaire


                  • #10
                    Magistral Elfamilia...
                    Je te découvre...
                    Impressionnée!
                    Cachotier...
                    Écris plus souvent et fais nous rêver!

                    Benam! Tu es un Maître de lettres!
                    Quelle chance nous avons...
                    Passi passi werrana dipassi!

                    Commentaire


                    • #11
                      Fro,
                      Comme tu as l'habitude de nous dire : rien de très sérieux; juste des kherbachate. Mais dans mon cas, ce que je dis est vrai
                      D'ailleurs, il fallait que je réprime le gendarme en moi qui me disait, un peu de respect pour ce que fait benam; barka ma tedjyah
                      Ih ih nedjyah ! Tsalli ?!
                      "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                      Socrate.

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                      • #12
                        Saha Ftorkoum,

                        Benam,

                        Quelle délicatesse pour une apostrophe!
                        Toujours un plaisir de te lire, merci!



                        elfamilia

                        J'étais apostrophée de ne pas croiser les syndicats

                        Belle plume, je découvre! chapeau!

                        Commentaire


                        • #13
                          Je ne trouve pas quoi dire.
                          Ce ne sont que quelques rimes qui n'avaient d'autre ambition que de faire sourire. Je ne m'attendais pas à de telles réactions positives de la part de personnes pour qui j'ai beaucoup d'estime et qui savent toutes nous faire lire de si belles choses.

                          FrozenRose,
                          Un grand merci, gentille dame. Laisse ta plume déambuler sur le papier sans restriction, tu as prouvé que de belles choses en résulteront.

                          Vanilla,
                          En rimes tu me fais rougir.
                          De fatuité, ma tête va grossir.
                          Je te renouvelle mes remerciements pour ton idée de sitcom, ce qui a révélé des talents qui jusque là n'osaient peut-être pas s'exprimer. Tu as sûrement contribué à faire éclore des vocations.

                          Nessy,
                          Merci.
                          En fait, je ne suis qu'un dilettante, consommateur de poésie sans modération et producteur de rimes chichement.
                          Chacun de tes poèmes laisse deviner une vie derrière une situation.

                          Hirondelle,
                          La dame qui a eu la délicatesse de prêter sa voix à mes élucubrations en darija. Merci à toi d'avoir été et d'être là.

                          Bent-Essoltane
                          Merci, noble dame d'avoir pris le temps de me lire et pour tes mots qui me font rougir.

                          Océane,
                          Profondément touché par tes mots. Merci pour la bonne humeur et pour les sourires que tu fais naître chez nous.

                          Soumsoumy,
                          Je ne sais vraiment pas jouer le 4-4-3-3, ces sonnets qui sonnent le sansonnet.
                          Le genre de jeu de mots que je viens de tenter a dorénavant pour moi un nom: une soumsoumie.
                          Merci à toi grand jongleur de mots, de sons, de rimes et de sens.

                          elfamilia,
                          Une grande satisfaction de t'avoir amené à nous régaler par un poème de maallem. Avec toi, grand maître, en révélant l'implication de toutes le lettres de l'alphabet, la question prend l'allure d'une affaire d'ordre sociopolitique que les immortels doivent gérer. Tu as raison de signaler qu'en l'absence de voyelles, les consonnes ne peuvent pas avoir le moindre souffle, même quand elles s'y mettent à plusieurs comme en Pologne.
                          D'un autre coté et en définitive, l'apostrophe n'est peut-être que la pierre tombale d'une voyelle disparue. On peut aussi l'accuser d'être responsable de cette élimination. Ou la remercier d'éloigner une voyelle belliqueuse et séparer celle qui reste de la consonne alliée de la première. Alors, rendons justice à l'apostrophe, qu'on la voie comme diabolique ou angélique.

                          Softkah,
                          Saha ftourek.
                          Même si notre maallem ne parle pas explicitement des syndicats, il a bien signalé que les capitalistes, les marxistes, les féministes, les droit-de-lhommistes, sont de la partie.
                          Merci pour ton appréciation.
                          "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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                          • #14
                            C’est qu’avec une autre apostrophe,
                            Elle peut commencer et finir une strophe
                            Tout est bon dans le blues de l'apostrophe sauf apostropher.
                            Entre consonne et voyelle elle ne peut certes danser
                            mais dans une strophe, ô delice!, ô délire! ô folie baudelairienne.

                            La nuit s'épaississait ainsi qu'une cloison,
                            Et mes yeux dans le noir devinaient tes prunelles,
                            Et je buvais ton souffle, Ô douceur ! Ô poison !
                            Et tes pieds s'endormaient dans mes mains fraternelles.
                            La nuit s'épaississait ainsi qu'une cloison,
                            Merci Benam

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                            • #15
                              Bijor

                              Well done, Elfamilia,
                              Un don en cache un autre, héhé... ne t'arrête pas en si bon chemin.

                              ...
                              « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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