Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les tentations «guerrières» du Maroc envers l’Algérie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les tentations «guerrières» du Maroc envers l’Algérie

    Un excellent article à propos du complexe que nourrit la dictature maocaine envers l'Algérie et l'Espagne.

    - «Pour une nouvelle stratégie de défense intégrée du Maroc.» C’est le titre très évocateur d’une étude menée par le Forum des Forces armées royales (FAR) marocaines, un site créé en 2004 et qui est une référence publique en matière de questions militaires marocaines puisque très introduit auprès des FAR. À parcourir l’analyse en question, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’armée marocaine fait une fixation, pour ne pas dire plus, de l’Algérie et de l’Espagne, présentées, sans le moindre détour, comme étant les ennemis attitrés du royaume chérifien.

    Étalée sur une quarantaine de pages, l’étude donne le ton dès l’introduction où, entre autres, il est affirmé que «les peuples de la rive Atlantique ont toujours constitué des ‘’périphéries’’ par rapport à la puissance ‘’centrale’’ de Fès ou Marrakech, les empreintes de cette influence qui a duré plusieurs siècles se trouvent encore sous plusieurs formes, comme les zaouïas en l’occurrence ‘’Tijania’’ qui symbolise en quelque sorte le leadership dont jouissaient les sultans marocains à travers cette région.

    Les liens sociaux, culturels… qui se sont tissés durant des siècles entre le peuple marocain et les peuples de cette région d’influence historique facilitent l’acceptation de ces populations du leadership marocain, lequel est considéré non hostile à leurs yeux. La renaissance du Maroc comme étant une puissance régionale devra en grande partie se baser sur la solidité des liens avec cette zone représentant la profondeur stratégique du pays et qui constituerait la principale source de matières premières et le principal débouché pour la machine industrielle marocaine.

    Le leadership politique et militaire doit d’abord s’appuyer sur un leadership économique puissant pour qu’il puisse être crédible et durable dans le temps. Chose dont SM le roi Mohammed VI, chef suprême, chef d’état-major général des Forces armées royales, a pris conscience, à travers l’importance qu’il a accordée à la coopération Sud-Sud avec nos amis africains ainsi qu’à la revalorisation du corps naval de nos glorieuses Forces armées royales» (sic)
    .
    (…).
    L’aversion de l’Algérie et la hantise de l’Espagne

    Presque tout autant, l’aversion vis-à-vis de l’Algérie que révèle le document n’a d’égale, plus ou moins, que celle qui est éprouvée à l’endroit de celui qui est considéré comme l’autre «ennemi historique» du Maroc : l’Espagne, pays que les Marocains regardent d’un tout autre œil après les incidents de l'îlot de Perejil en 2002, lorsque cette petite île entre les deux pays a été le théâtre d’incidents entre les deux armées, à un moment où le royaume soupçonnait la classe politique espagnole d’un fort soutien au Polisario.

    De ce fait, est-il clamé dans le rapport, le Maroc «ne pourra plus se permettre de fermer les yeux sur la menace militaire éventuelle que représente l’Espagne, cette dernière qui ne se gêne pas d’exprimer sa méfiance militaire vis-à-vis du Maroc, en prenant en considération par son état-major dans la formation de ses armées et dans le choix de l’équipement, de l’éventualité d’un affrontement armé probable avec le Maroc».

    Un incident que nos voisins de l’Ouest assimilent à un coup de poignard d’une part, et a montré à quel point le Maroc a été militairement «à découvert face à un rival historique qui a toujours été l’Espagne», d’autre part, selon l’analyse du Forum des FAR.

    Un épisode qui a révélé aux Marocains leurs failles à l’époque et qui se résument en une «défense aérienne du territoire (DAT) très faible, une aviation de chasse marocaine essentiellement tournée vers le rôle air-sol et qui était dépourvue de tout missile, des chasseurs marocains dépourvus de missiles antinavires, une marine de guerre historiquement tournée vers le rôle logistique avec une seule frégate de classe ne comptant que des missiles Sea Sparrow pour sa protection antiaérienne et un canon de 76 mm contre les bâtiments de surface, et 2 frégates Floréal dont le rôle est la protection de la zone économique exclusive sur laquelle le Maroc exerce des droits souverains»-.

    Soir d'Algérie (extraits). A suivre

  • #2
    - Entre autres failles relevées par les analystes du Forum, le document cite des sites stratégiques marocains à découvert (raffinerie, ports, aéroports, palais…) nullement protégés et dont le ciblage par l’armée espagnole pouvait facilement faire soumettre le Maroc, l’absence de système dédié à la communication sécurisée, la présence des trois quarts de l’effectif de l’armée de terre au Sahara pour le maintien du mur défensif et l’absence d’unités opérationnelles au nord du royaume.

    Un incident avec l’Espagne que les Marocains ont ‘’mal calculé et ayant généré humiliation et baisse de moral chez la troupe’’», relève le rapport qui préconise que «le bon voisinage avec l’Espagne n’exclut pas d’avoir un dispositif militaire défensif et dissuasif face à celle-ci, en cas de toute tension accidentelle ou suite à la prise de pouvoir à l’Espagne par un courant ou parti hostile au Maroc».

    Dans un second point du premier grand titre intitulé «Nouveau dispositif militaire dissuasif du Maroc», l’étude de l’état des lieux des FAR s’étale dans une «lecture de la scène internationale». Ainsi, l’analyse juge bonne l’idée du Maroc de miser sur un allié puissant et crédible : la Chine.

    Ceci s’est traduit tant par des échanges au niveau de la formation militaire, quelques acquisitions récentes notamment de système MLRS (multiple launch rocket system, un système de lance-roquettes multiples de moyenne et longue portée), et d’autres équipements. Le rapport indique que le Maroc «a compris la nécessité de diversifier ses fournisseurs d’armes afin d’optimiser sa gestion de risque, en prévision de toute sorte d’embargo ou quasi-embargo d’armes dont on a souffert historiquement à cause de la question du Sahara, chose qui peut se répéter à tout moment si jamais les hostilités armées reprennent».

    Soir d'Algérie- extraits- à suivre

    Commentaire

    Chargement...
    X