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Maroc : la monarchie parlementaire, une vieille promesse devenue chimère

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  • Maroc : la monarchie parlementaire, une vieille promesse devenue chimère

    Comment un pays puisse connaître une inertie totale pour cause que son chef d'Etat suive une cure de désintoxication à la coke en France?

    - La gestion de la crise du coronavirus illustre la nature du régime marocain : un roi omnipotent qui ne rend pas de comptes et un gouvernement sans prérogatives. Ce qui rend encore plus incertain tout projet de monarchie parlementaire.

    Depuis la fermeture des frontières, quelque 30 000 Marocains attendent, la mort dans l’âme, d’être rapatriés. Que leur dit le gouvernement ? « Soyez patients », propose Saâdeddine El Othmani, le chef de l’exécutif, pour toute réponse à leur détresse. « J’espère que [le rapatriement] sera lancé très prochainement », avait lancé Nasser Bourita, le ministre des Affaires étrangères, en avril.

    Ce qu’ils n’osent pas dire publiquement, c’est que le roi ne veut pas encore les rapatrier. Cette décision fait partie du plan global de gestion de la crise du nouveau coronavirus, lequel a été entièrement défini par le Palais.

    Le problème, c’est que toutes les interrogations que suscite la gestion de cette crise se heurtent à un silence obstiné de Mohammed VI, qui ne s’est pas adressé à son peuple depuis le début de pandémie.

    Pourquoi le confinement a-t-il été prolongé jusqu’au 10 juin ? Le confinement levé, une aide sera-t-elle mise en place pour les plus démunis ? Un plan pour relancer l’économie est-il prévu ? Quelles leçons ont été tirées de la crise ? Aucune réponse n’est donnée.

    La situation est telle que l’on se trouve, d’un côté, face à un roi qui se mure dans le silence, et de l’autre, à un gouvernement qui n’a rien à dire. D’un côté, un roi omnipotent qui n’a pas de comptes à rendre au peuple, de l’autre, des ministres sans pouvoir que personne n’écoute.

    Dans un régime démocratique, une telle manière de gouverner relèverait de l’hérésie. Au Maroc, les institutions, les élites et une large majorité de la société semblent s’en accommoder. Si bien que toute critique, même légère, se voit désormais opposer cette formule quasi sacramentelle : « Ce n’est pas le moment de critiquer. »

    La crise empêche-t-elle la communication et la reddition des comptes ? Ce qui est sûr, c’est que la crise jette une lumière crue sur la nature même du régime : une monarchie hégémonique dont le gouvernement fait office de simple instrument. L’espoir d’une monarchie parlementaire, longtemps caressé par une élite progressiste et entretenu par le Palais, paraît aujourd’hui bien lointain, voire chimérique-.

    Bilal Mousjid in Middle east eye

  • #2
    - Bloqués depuis le mois de mars avec la suspension des voyages, à cause de la pandémie du nouveau coronavirus, les 500 Marocains en séjour temporaire à Melilla ont commencé à affluer par phases, dès vendredi dernier. En effet, l’annonce d’une instruction royale en ce sens a constitué un dénouement pour ces personnes, dont certains ont témoigné auprès de Ya...bi-


    Ya...bi

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