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By Abdou Semmar -20/05/2020
Pas moins de 5 millions d’Algériens touchent des revenus inférieurs à 30.000 DA, à savoir un salaire qui n’atteint même pas l’équivalent de 213 euros par mois ! Ce chiffre officiel reflète l’ampleur inquiétante de la précarité en Algérie, un pays qui possédait dans un passé très récent des réserves de change qui faisait de lui l’un des pays les plus prospères au monde.
Ce chiffre a été rendu public lorsque la directrice générale des Impôts Amel Abdellatif a été interrogée par les membres de la commission des finances de l’APN à propos des modalités de l’exonération de l’IRG pour les salaires de moins de 30 000 décidée récemment par Abdelmadjid Tebboune et intégrée aux nouvelles dispositions de la Loi de Finances complémentaires de 2020.
Et en guise de réponse aux interrogations des députés, la première responsable de la direction générale des impôts en Algérie a expliqué que cette nouvelle mesure touchera cinq millions de personnes, entre travailleurs et retraités. Cela signifie que 5 millions de personnes en Algérie ont été identifiées par l’administration fiscale comme étant des personnes touchant des revenus de moins de 30 mille Da, à savoir 213 euros, par mois.
Cette mesure va induire un manque à gagner à l’État de 82 milliards de dinars, à savoir près de 800 millions de dollars, entre juin et décembre 2020, a révélé la même haut responsable. Pour compenser ces pertes, l’État algérien sur la réduction de 50% de son budget de fonctionnement, et l’augmentation de l’assiette fiscale notamment via la numération.
Pas moins de 5 millions d’Algériens touchent des revenus inférieurs à 30.000 DA, à savoir un salaire qui n’atteint même pas l’équivalent de 213 euros par mois ! Ce chiffre officiel reflète l’ampleur inquiétante de la précarité en Algérie, un pays qui possédait dans un passé très récent des réserves de change qui faisait de lui l’un des pays les plus prospères au monde.
Ce chiffre a été rendu public lorsque la directrice générale des Impôts Amel Abdellatif a été interrogée par les membres de la commission des finances de l’APN à propos des modalités de l’exonération de l’IRG pour les salaires de moins de 30 000 décidée récemment par Abdelmadjid Tebboune et intégrée aux nouvelles dispositions de la Loi de Finances complémentaires de 2020.
Et en guise de réponse aux interrogations des députés, la première responsable de la direction générale des impôts en Algérie a expliqué que cette nouvelle mesure touchera cinq millions de personnes, entre travailleurs et retraités. Cela signifie que 5 millions de personnes en Algérie ont été identifiées par l’administration fiscale comme étant des personnes touchant des revenus de moins de 30 mille Da, à savoir 213 euros, par mois.
Cette mesure va induire un manque à gagner à l’État de 82 milliards de dinars, à savoir près de 800 millions de dollars, entre juin et décembre 2020, a révélé la même haut responsable. Pour compenser ces pertes, l’État algérien sur la réduction de 50% de son budget de fonctionnement, et l’augmentation de l’assiette fiscale notamment via la numération.