Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Ce que les médecins cubains coûtent à l’Algérie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Ce que les médecins cubains coûtent à l’Algérie

    Par: Sonia Lyes 21 Mai 2020 à 21:11

    Le décret présidentiel portant ratification de la convention relative aux modalités de mise en œuvre de la coopération dans le domaine de la santé entre l’Algérie et Cuba vient d’être publié au Journal officiel.

    La convention couvre l’intervention des médecins cubains dans quatre domaines : ophtalmologie ; santé maternelle et infantile ; oncologie et urologie.

    L’Algérie doit assurer et garantir aux Cubains « le logement avec toutes les commodités, ainsi que la prise en charge des services nécessaires (meubles, électroménagers, ustensiles de cuisine, linge de maison, eau, électricité, gaz, téléphone, climatisation et/ou chauffage, ordinateur, service internet, et transport du personnel au lieu du travail) ; ».

    Elle doit aussi assurer et garantir la sécurité des médecins et techniciens de santé cubains, la présence de traducteurs en langue espagnole dans les établissements hospitaliers d’ophtalmologie, selon la convention qui précise qu »aucun professionnel et technicien cubain de la santé ne doit exercer sa profession en dehors du cadre de la présente convention sur le territoire national ».

    La convention fixe aussi les montants des prestations des services médicaux assurés par les professionnels et techniciens de santé cubains. L’ophtalmologie se taille la part du lion avec plus de 31 millions d’euros répartis sur les hôpitaux d’El Oued ( 8. 321.824,70 €), de Djelfa ( 8.684.533,35 €), de Ouargla (6.589.731,95 €) et de Béchar (7.504.176,09 €). Pour la santé maternelle et infantile, le montant des prestations est fixé à 27.048.950,00 €. La prestation des services médicaux en urologie est de 1.763.673, 00 € et celle des services médicaux en oncologie est 4.315.936, 00 €.

    La convention détaille la présence du personnel médical cubain par wilayas et le montant de chaque prestation, ainsi que les moyens matériels mis à leur disposition par les autorités algériennes. Dans le domaine de la santé maternelle et infantile, 529 médecins cubains exerceront en Algérie durant la durée de la convention, contre 283 dans le domaine de l’ophtalmologie, 18 dans la spécialité urologie et 60 dans le domaine de l’oncologie. Le personnel de santé cubain appelé à exercer en Algérie comprend des spécialistes, des médecins, des infirmiers, des techniciens dans le domaine de l’anesthésie et des diplômés en pharmacie.

    TSA

  • #2
    L’Algérie doit assurer et garantir aux Cubains « le logement avec toutes les commodités, ainsi que la prise en charge des services nécessaires (meubles, électroménagers, ustensiles de cuisine, linge de maison, eau, électricité, gaz, téléphone, climatisation et/ou chauffage, ordinateur, service internet, et transport du personnel au lieu du travail) ; ».

    Ils sont près de 15000 médecins algériens exerçant en France, pourquoi l'Algérie n’assure pas les mêmes moyens (offerts aux cubains ) aux médecins algériens pour les encourager à travailler dans le sud ?
    Les médecins algériens préfèrent s'exiler que de travailler dans de mauvaises conditions.

    Commentaire


    • #3
      Il faut savoir que ces montants sont versés à Cuba et non aux médecins cubains.

      Et c'est absolument légitime car Cuba- hormis son intelligence- a peu de produits à vendre.

      Commentaire


      • #4
        Pourquoi faire appel aux Cubains alors que des médecins Algériens sont formés par centaines chaque année..


        Pourquoi ne pas créer des facultés de médecine dans le sud du pays, au moins les étudiants originaires de ses régions seraient moins tentés de partir s’installer dans le nord.

        L’autre option, créer un système de " numerus clausus " spécifique pour les étudiants du sud pays..

        Commentaire


        • #5
          Il faut savoir que ces montants sont versés à Cuba et non aux médecins cubains.

          Et c'est absolument légitime car Cuba- hormis son intelligence- a peu de produits à vendre.

          Et en quoi cela concerne t-il l’Algérie?


          Au final , c'est de l'argent perdu pour notre pays.

          Commentaire


          • #6
            Ce que les médecins cubains coûtent à l’Algérie


            je l’attendais venir celle la , depuis,,,

            pourquoi les cubains et pas les français

            , régime de maffieux, incompétent, bla bla bla
            المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

            Commentaire


            • #7
              Il y a 50000 médecins cubains avec ces missions de coopération internationales.

              C'est du pain béni pour les finances de Cuba.
              « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

              Commentaire


              • #8
                Ceci est inacceptable en cette période de Corona et meme en dehors, il faut les rapatrier chez eux, salam alikoum

                Commentaire


                • #9
                  moi, je dis : ils sont les bienvenues.
                  ca change un peu des medecins algeriens orgueilleux et prétentieux qui croient tout savoir.

                  Commentaire


                  • #10
                    Ce que les médecins cubains coûtent à l’Algérie
                    Il faut voir ce que coutent les ingénieurs, operateurs, administrateurs ou même gestionnaire français, espagnoles, italiens, libanais … installés en Algérie par leurs compagnies pour faire le travail que peut faire n’importe quel nouvel ingénieur ou gestionnaire algérien juste pour facturer en Euro des services qui peuvent très facilement être assurés par des algériens. Beaucoup d’entre eux n’ont rien à offrir en terme de compétence ou d’expérience. En plus, beaucoup travaillent des années en Algérie en toute illégalité avec des visa affaire qu’ils renouvellent chaque 3 mois au lieu du Permis de travail, ils ne payent donc ni frais de permis de travail ni impôts sur leurs relativement gros salaires. Même dans les pays d’Afrique subsaharienne cela n’existe pas.

                    Commentaire


                    • #11
                      Il faut voir ce que coutent les ingénieurs, operateurs, administrateurs ou même gestionnaire français, espagnoles, italiens, libanais … installés en Algérie par leurs compagnies pour faire le travail que peut faire n’importe quel nouvel ingénieur ou gestionnaire algérien juste pour facturer en Euro des services qui peuvent très facilement être assurés par des algériens. Beaucoup d’entre eux n’ont rien à offrir en terme de compétence ou d’expérience. En plus, beaucoup travaillent des années en Algérie en toute illégalité avec des visa affaire qu’ils renouvellent chaque 3 mois au lieu du Permis de travail, ils ne payent donc ni frais de permis de travail ni impôts sur leurs relativement gros salaires. Même dans les pays d’Afrique subsaharienne cela n’existe pas.

                      Entièrement d'accord.

                      Ils n'ont aucune valeur ajoutée par rapport aux locaux et coûtent une fortune.

                      Ces services coûtent des milliards de dollars par an à l'algérie.
                      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

                      Commentaire


                      • #12
                        Il faut voir ce que coutent les ingénieurs, operateurs, administrateurs ou même gestionnaire français, espagnoles, italiens, libanais … installés en Algérie par leurs compagnies pour faire le travail que peut faire n’importe quel nouvel ingénieur ou gestionnaire algérien juste pour facturer en Euro des services qui peuvent très facilement être assurés par des algériens.


                        Le problème est qu'il n'y a aucune société high-tech en Algérie capable de prendre de grands projets en local ni de grands contrats à l’international.
                        Dernière modification par 30pourCent, 23 mai 2020, 23h12.

                        Commentaire


                        • #13
                          Le problème est qu'il n'y a aucune société high-tech en Algérie capable de prendre de grands projets en local ni de grands contrats à l’international.
                          Je parle des sociétés étrangères installées en Algérie ou exécutant des projets sur du long terme en Algérie. Ces sociétés ne sont pas installées en Algérie pour faire de la recherche et du développement ou pour faire de l’innovation, elles sont en général dans l’exécution de projets d’installation et d’intégration ou dans des projets de maintenance. Des projets dont l’implémentation peut être assurée de 70 % à 90 % par des nouveaux ingénieurs après une petite formation sur les équipements de ces entreprises. Dans les années 90 tous les étrangers ont fuit l’Algérie à cause du terrorisme, beaucoup de grands projets de cette époque avaient été réalisés par des algériens. C’est ce que faisaient beaucoup d’entreprises étrangères pour ne pas perdre le marché algérien, elles recrutaient de jeunes ingénieurs algériens qu’elles formaient puis les utilisaient sur le marché algérien et même dans d’autres pays africains et arabes. Après la fin du terrorisme, beaucoup sont revenus en Algerie avec leurs ingénieurs, techniciens gestionnaires…

                          Les autorités algériennes doivent être très sèvres sur ce point, l’Algérie perd beaucoup plus que les milliards de dollars en service qui peuvent être facturés en dinars, et les impôts de ces étrangers qui travaillent en noire, elle perd l’expertise qu’elle peut développer en exécutant ces projets certes complexes mais qui restent à la portée des cadres algériens

                          Commentaire


                          • #14
                            Dans les années 90 tous les étrangers ont fuit l’Algérie à cause du terrorisme, beaucoup de grands projets de cette époque avaient été réalisés par des algériens. C’est ce que faisaient beaucoup d’entreprises étrangères pour ne pas perdre le marché algérien, elles recrutaient de jeunes ingénieurs algériens qu’elles formaient puis les utilisaient.


                            C'est tout à fait juste. Mais le problème est que nous n'avons pas les structures pour gérer des projets à long terme. Les capacités techniques sont une chose; La gestion de projet en est une autre.

                            Commentaire


                            • #15
                              L'Algérie honore la prestation des médecins cubains en pétrole et non deniers. En outre, les médecins cubains opèrent dans nombreux autres pays et souvent bénévolement (à Haïti, etc).

                              - Étonnante usine à cerveaux

                              Des magasins vides, peut-être, mais des cerveaux pleins. Sans commune mesure avec celles des autres pays en voie de développement, les institutions scientifiques de Cuba demeurent largement méconnues. Ils se trouvent néanmoins à la pointe dans plusieurs domaines : la médecine et la recherche biomédicale, notamment. Un aspect de la réalité cubaine qui n’a pas échappé aux investisseurs soucieux de profiter d’une éventuelle « ouverture ».

                              "Le futur de notre pays doit nécessairement être un futur d’hommes de science, d’hommes de pensée, parce que c’est précisément ce que nous semons ; nous semons des opportunités pour l’intelligence », proclama Fidel Castro, le 15 janvier 1960. En 1959, le pays comptait trois universités, contre plus de soixante aujourd’hui. Le taux d’alphabétisation a bondi d’environ 70 % à plus de 99 % en 2012 (derniers chiffres disponibles). Celui de l’île voisine, Haïti, stagne à 62 %.

                              Dorénavant, La Havane exporte des médecins et des chercheurs dans le monde entier (lire l’article d’Hernando Calvo Ospina page 52). Ces succès de Cuba dans le domaine biomédical s’expliquent en grande partie par les efforts de l’État en matière d’éducation publique (qui représentent plus de 10 % du produit intérieur brut).

                              Le pays fait aujourd’hui jeu égal avec les États-Unis en ce qui concerne l’espérance de vie (78,5 ans) et la mortalité infantile (5 pour 1 000). Les médecins constituent ainsi une véritable manne économique pour l’île (première source de devises, devant les envois d’argent et le tourisme)-.

                              Le Monde diplomatique

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X