DÉCRYPTAGE –
Après cinquante-six semaines de marches pacifiques, le mouvement de dissidence qui a stupéfié le monde marque le pas. Le gouvernement en profite pour durcir la répression.À 74 ans, Abdelmadjid Tebboune est loin de représenter le renouveau politique et générationnel attendu par la jeunesse.
Le Hirak en berne
La pandémie de Covid-19 a fauché la révolte des rues en Algérie. Beaucoup d’activistes reconnaissent que la «trêve sanitaire» laisse apparaître un essoufflement plus profond face à un pouvoir qui ne lâche rien depuis la dernière élection présidentielle.
Depuis deux mois, le rite des manifestations du vendredi – le fameux Hirak, qui signifie «mouvement» en algérien – a été interrompu. La pression sur les médias et la reprise des arrestations ont également mis fin aux promesses d’apaisement faites par le nouveau Président. Élu à la présidence de la République en décembre, Abdelmadjid Tebboune avait libéré plusieurs prisonniers d’opinion. Mais «cela aura été un leurre», constate Samir Yahiaoui, activiste algérien qui croit néanmoins que le Hirak va très vite «se remettre en marche». «En cette période de confinement total, le pouvoir en place active ses machines de répression et accélère la contre-révolution en essayant d’étouffer toutes les voix discordantes», a proclamé récemment le Comité.
tounesnanews.
Après cinquante-six semaines de marches pacifiques, le mouvement de dissidence qui a stupéfié le monde marque le pas. Le gouvernement en profite pour durcir la répression.À 74 ans, Abdelmadjid Tebboune est loin de représenter le renouveau politique et générationnel attendu par la jeunesse.
Le Hirak en berne
La pandémie de Covid-19 a fauché la révolte des rues en Algérie. Beaucoup d’activistes reconnaissent que la «trêve sanitaire» laisse apparaître un essoufflement plus profond face à un pouvoir qui ne lâche rien depuis la dernière élection présidentielle.
Depuis deux mois, le rite des manifestations du vendredi – le fameux Hirak, qui signifie «mouvement» en algérien – a été interrompu. La pression sur les médias et la reprise des arrestations ont également mis fin aux promesses d’apaisement faites par le nouveau Président. Élu à la présidence de la République en décembre, Abdelmadjid Tebboune avait libéré plusieurs prisonniers d’opinion. Mais «cela aura été un leurre», constate Samir Yahiaoui, activiste algérien qui croit néanmoins que le Hirak va très vite «se remettre en marche». «En cette période de confinement total, le pouvoir en place active ses machines de répression et accélère la contre-révolution en essayant d’étouffer toutes les voix discordantes», a proclamé récemment le Comité.
tounesnanews.