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MAROC: Sortie de crise de l’industrie: Ne plus dépendre de l’étranger, un impératif

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  • MAROC: Sortie de crise de l’industrie: Ne plus dépendre de l’étranger, un impératif

    Les industriels, qui traversent un des épisodes les plus éprouvants de leur histoire, craignent un retour de manivelle à la sortie de la crise. Pour Adil Rais, président de la CGEM-Nord, l’une des premières mesures à mettre en place pour gérer au mieux l’après-Covid est le renforcement du tissu industriel local, une des grandes leçons de cette crise pandémique mondiale.

    Pour défendre l’investissement national, il s’agit de renforcer le tissu d’industriels nationaux et limiter la dépendance de notre économie aux marchés internationaux. «Même si le Maroc sort rapidement de son confinement, il faudra attendre que l’Espagne et la France le fassent aussi pour pouvoir relancer des pans entiers de notre économie», assure ce dernier vu l’imbrication de nom*breux pans de l’économie maro*caine avec celle de ces pays.

    C’est le cas pour le secteur automobile grandement dépendant des marchés à l’export et des usines automobiles européennes. «Le pays ne peut disposer d’une économie solide que s’il se base sur une industrie locale solide moins dépendante de l’étranger», insiste le patron de la CGEM-Nord.

    Jusque- là, le pays affichait une politique d’encouragement de l’investissement très favorable aux capitaux étrangers mais qui commence à montrer ses limites. «Il est temps que cette politique soit complétée par un dispositif encourageant l’industrie locale», martèle ce dernier.

    C’est d’ailleurs cette industrie nationale qui a été capable de fournir en un temps record les premiers éléments de protection dont a besoin le pays, des masques de protection que des puissances industrielles comme la France peinent encore à avoir, des semaines après le début de la pandémie.

    Il est urgent d’offrir à ces investisseurs nationaux des avantages et des mesures de soutien permettant leur essor. «En cela, la crise actuelle peut se révéler une occasion en or pour mettre en place cette stratégie», continue Rais.

    «Pour y arriver, nous devons nous y atteler dès maintenant, avec des mécanismes d’aide pour sortir de la crise adaptés aux besoins de chaque secteur à part, en plus des mesures urgentes lancées dernièrement», une condition obligatoire, selon Rais, car chaque secteur a ses spécificités et des besoins propres.

    En fin de compte, c’est un véritable fonds de restructuration qu’il serait judicieux de mettre en place pour permettre enfin à l’industrie marocaine de montrer tout son potentiel et d’acquérir une résilience par rapport à de futurs séismes. C’est à cette condition que le pays pourra reprendre sa place une fois la page du Covid tournée.

    Dans le cas contraire, c’est une sortie de crise pénible qui attend le pays, avec un secteur industriel très affaibli et lourdement endetté, des boulets qui lesteront le Maroc au moment de reprendre la course face à des concurrents très aguerris.
    Déjouer les embûches…
    BOUCHKARA, rentier, l’investisseur national a été pendant très longtemps traité comme la cinquième roue du carrosse, indique Rais. Les investissements nationaux ont chuté de moitié entre 2014 et 2017 pour atteindre les 17 milliards de DH, selon des chiffres de la CGEM-Nord qui cite le Haut Commissariat au Plan. Et pour cause, les embûches à répétition qu’ils ont à déjouer à chaque investissement. Les opérateurs locaux se plaignaient très récemment des entraves à l’investissement qu’ils subissent au quotidien. C’est le cas par exemple d’une banale extension d’un poste transformateur d’électricité pour accompagner l’augmentation de la production. La facture à payer au niveau de la commune pour une autorisation, peut varier entre 500.000 et 2 millions de DH, en fonction de la largeur de la rue adjacente, une taxe que beaucoup trouvent kafkaïenne.


    leconomiste


  • #2
    «Le pays ne peut disposer d’une économie solide que s’il se base sur une industrie locale solide moins dépendante de l’étranger», insiste le patron de la CGEM-Nord.
    Les fervents libéraux, béats adeptes du marché ouvert, ils pensent quoi de la déclaration du patron de la CGEM ?

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    • #3
      Toute les économies industrielles sont dépendantes les unes des autres, les économies rentieres sont dépendantes des cours des matières premières consommées par les économies industrielles le démarrage se fera petit à petit.

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      • #4
        Kmamer l'industrie !

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        • #5
          Tu connais quelqu'un qui fait mieux que le Maroc dans la région ? As-tu des chiffres ?

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          • #6
            De quelles industries marocaine il parle les fabriques de babouches

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            • #7
              De celles que vous n'avez pas, comme l'automobile, le textile, l'aéronautique, l'électronique, l'informatique, les fabriques de babouche. Il parait qu'avant l'arrivée des français vous marchiez à pieds-nus, même pas une babouche.

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              • #8
                Allez on remet une couche :

                https://oec.world/en/visualize/tree_...all/show/2017/

                https://oec.world/en/visualize/tree_...all/show/2017/

                Commentaire


                • #9
                  Malheureusement pour le Maroc c'est trop tard pour réagir.

                  Ce pays avec le génie du makhzen depend :

                  - De la pluie comme au temps de lyautey. Gouverner au Maroc c'est synonyme de pleuvoir.

                  - du tourisme de cliché pour aller voir l'autoctone . Comme au temps de Napoléon trois. 60 ans de tourisme et ça plafonne à 6 millions de touristes étrangers.

                  - de la sous traitance à très faible ajoutée faute de savoir à proposer.

                  - et des dons étrangers

                  Cela résume en 4 points principaux l économie du Maroc
                  « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                  • #10
                    Lorsque je postais des articles sur le sujet, la cavalerie répondait en choeur : "Akesbi est un gauchiste". Même chanson lorsqu'il y a quelques années on évoquait la catastrophe des ALE (à la en-veux-tu-en-voilà).




                    .
                    Dernière modification par jawzia, 23 mai 2020, 14h20.

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                    • #11
                      Salut jawzia

                      Tu leur enlevais le pain de la bouche. Ce sont la clientèle du makhzen.
                      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                      • #12
                        Saha Bledard

                        Ce forum a l'avantage de laisser la trace des écrits des uns et des autres (même lorsqu'ils reviennent avec d'autres pseudos).

                        Commentaire


                        • #13
                          Les ayoub et les serpico sont toujours là
                          « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                          • #14
                            Ce forum a l'avantage de laisser la trace des écrits des uns et des autres (même lorsqu'ils reviennent avec d'autres pseudos
                            Cet avantage de laisser des traces écrites ont le mérite de remettre des écrits de certains dans les véritables contextes en rapport aux situations,, aux contextes et aux temps.

                            Et je m'en suis point privé pour t'egratiner la dessus en corrigeant, en dénonçant les légèretés d'interprétations et surtout tes légèreté de manipulations.

                            J'assume ce dire car j'y ai contribué.

                            De la pluie comme au temps de lyautey. Gouverner au Maroc c'est synonyme de pleuvoir.



                            Maintenant,

                            C'est synonyme de pallier (prévoir) à cette situatiin d'être dans une zone semi aride voir aride pour en limiter les consequences

                            Et depuis,
                            Les taux de croissances ne s'écroulent plus.

                            du tourisme de cliché pour aller voir l'autoctone . Comme au temps de Napoléon trois. 60 ans de tourisme et ça plafonne à 6 millions de touristes étrangers.

                            C'est une industrie qui fait marcher l'économie des services, des transports, de la santé, de l'agriculture, de la culture, de l'artisanat et bien encore.............

                            Cela s'appelle de la non mono exportations et fait travailler des millions de personnes dans tous les secteurs confondus
                            Du taxi à l'avion.

                            6 millions c'est un plafond qui est à l'échelle africaine non negligeable

                            de la sous traitance à très faible ajoutée faute de savoir à proposer.

                            Certainement,
                            'au début,
                            Le Maroc était considéré comme un pays vivant essentiellement des secteurs primaires mais depuis

                            Le secondaire et le tertiaire ont pris petit à petit les gallons au point de se faire une marque de fabrique. (Dans le sens d' évoluer)

                            Il faut bien un début pour pouvoir espérer faire plus que de l'assemblage des kits.
                            N'empêche que le taux d'intégration a notre échelle africaine est non egligeable.

                            Voir plus prometteur.

                            et des dons étrangers

                            Qui ne crachent point dessus,
                            Et surtout quand c'est utilisé à bon escient.

                            Cela résume en 4 points principaux l économie du Maroc

                            C'est ton résumé dénués de toutes sens d'objectivité.
                            Le Maroc n'est certainement point le nouveau dragon mais est un peu plus que celui de ton intetmretation
                            Dernière modification par manneke, 23 mai 2020, 15h41.

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                            • #15
                              MAROC: Sortie de crise de l’industrie: Ne plus dépendre de l’étranger, un impératif

                              ne plus dépendre de l’étranger, qui ne le veut pas? même la Chine le veut, mais ne pourrait jamais le réussir.

                              est ce que le marché intérieur pourra tjr tout absorber?

                              est ce l'industrie locale pourra tout fabriquer sans intrants?


                              mtn si on veut avoir les doctrines foireuse, genre je n'importe plus rien mais je veux exporter, là c'est autre chose...

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