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Jijel : Des capacités hydriques énormes

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  • Jijel : Des capacités hydriques énormes

    Selon les responsables du secteur hydrique, la wilaya de Jijel, dont la pluviométrie annuelle est estimée à 1.200 millimètres, a une nouvelle fois confirmé durant le premier trimestre de l'année en cours sa réputation de "réservoir hydrique". Il faut dire que les récentes quantités de pluies enregistrées au mois de mars, généralement "sec", ont eu en effet des retombées bénéfiques sur le taux de remplissage des réservoirs existants, ainsi que sur les nappes phréatiques. Rappelons que le potentiel hydrique de la wilaya de Jijel avait conduit, il y a quelques années, des universitaires étrangers à affirmer que cette région septentrionale est un "grand réservoir en mesure d'alimenter même l'Afrique subsaharienne". Avec le lancement en chantier de trois nouveaux barrages, les pouvoirs publics ont engagé une course contre la montre pour rattraper un retard préjudiciable à l'économie aussi bien locale que régionale du fait que d'importantes superficies agricoles auraient dû et pu bénéficier de l'eau pour produire les richesses de la terre. Le premier barrage à avoir vu le jour, dans la région, est celui d'El Agrem, (environs immédiats de Jijel), inauguré par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika en septembre 2001. Cet ouvrage, d'une capacité de 35 millions de mètres cubes, consacre six millions de m3 à l'alimentation en eau potable des localités de Jijel, Kaous, Emir Abdelkader, Bouhamdoune et Tassoust. Sa mise en service, en juin 2004, a permis d'alléger les souffrances endurées par les populations de la région qui faisaient face au problème de l'eau tant du point de vue quantité que qualité (eaux saumâtres et chargées). Par ailleurs, le barrage de Kissir, sur l'oued du même nom, en cours de réalisation par une entreprise serbe, aura une capacité de 68 millions de mètres cubes. Cet ouvrage, inscrit au titre du programme de soutien à la relance économique (PSRE), à l'initiative du président de la République, permettra l'alimentation en eau potable de toute la région Jijel-El Aouana ainsi que l'irrigation de grandes superficies de terres agricoles, voire assurer, si besoin est, la production d'énergie électrique. Le second barrage en construction, ouvrage important de par sa taille et sa position géographique, est celui de Boussiaba dans la daïra d'El Milia, en cours de réalisation par un groupement d'entreprises luso-brésiliennes. Faisant partie des deux barrages principaux du "système Beni Haroun", "cet ouvrage peut être réalisé dans un délai de 24 mois sur les 30 mois contractuels", avait annoncé le ministre des Ressources en eau, M. Abdelmalek Sellal, à l'occasion d'une visite de travail dans la wilaya de Jijel en juin 2006. Reprenant les propos des responsables de l'entreprise chargée de la réalisation de cet ouvrage de 120 millions de mètres cubes, le ministre avait également qualifié cette performance de "miracle et de grande première en Algérie", si ces délais annoncés venaient à être respectés. Le futur barrage de Boussiaba, dont les eaux sont destinées à alimenter la ville d'El Milia et ses environs, injectera le surplus vers le grand barrage voisin de Beni Haroun, situé dans la zone tampon des wilayas de Mila et Jijel, rappelle-t-on. Retenu au titre du programme de soutien à la relance économique (PSRE), ce barrage a bénéficié, note-t-on, d'une autorisation de programme de plus de 5,7 milliards DA. Une enveloppe à laquelle il faudra ajouter, précisent les services de la direction de wilaya de l'hydraulique (DHW), le coût de réalisation de stations de pompage et de refoulement. Pour ce qui est du barrage de Tabellout, dans la région de Djimla, conçu pour une capacité de 294 millions de mètres cubes, il vient de faire l'objet d'un appel d'offres national et international par l'Agence nationale des barrage et transferts (ANBT) pour sa réalisation et celle des transferts vers le futur barrage de Drâa Eddis, dans la wilaya de Sétif. L'ensemble de ces barrages permettra à la wilaya de Jijel de disposer d'une capacité de stockage de 550 millions de mètres cubes d'eau. Deux autres projets de barrages à Jijel sont en études d'avant-projet détaillé (APD) et concernent respectivement Bouadjoul pour un volume régularisé de 8,4 millions de mètres cubes d'eau et Irdjana (68 millions de m3). Il y a lieu de noter également que les eaux du barrage hydro-électrique d'Erraguène, sur les hauteurs de Ziama Mansouriah (sud-ouest de Jijel), sont appelées à irriguer quelque 38.000 hectares de terres agricoles dans la région d' El Eulma (Sétif), opération d'envergure qui permettra de créer pas moins de 382.000 postes de travail, avait également annoncé M. Sellal à Jijel. Par ailleurs, le secteur de l'hydraulique, qui fait partie des grandes priorités dans la stratégie du développement socio-économique de la wilaya de Jijel, s'est vu renforcé par 30 réservoirs d'une capacité globale de 26.000 mètres cubes et 58.000 mètres linéaires de réseau assurant l'eau potable à plus de 100.000 familles. Selon les responsables du secteur, la région de Jijel occupe une bonne place en matière de ressources en eau et les projets dont elle a bénéficié en la matière vont "assurer une impulsion réelle et effective à son développement socio-économique". Rappelons, pour illustrer davantage la position éminemment stratégique de cette région en matière de ressources hydrauliques, que pour la période 2005-2009, la wilaya de Jijel a bénéficié de trois ouvrages sur les cinq projets de réalisation de barrages décidés à travers le pays.
    Rabhine n'katlokoum, wo Rhassrine n'katlokoum... Tahia JSD !!! même si souvent, elle deconne vraiment!!! enfin tout le temps même...

  • #2
    Je n'ai pas tout lu c'est très long...mais y a-t-il les infrastructures necessaire comme un barrage pour capter cette pluviométrie, sinon ça va aller vers la mer !

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    • #3
      il y a trés peu... mais en ce moment meme elles sont entrain de se multiplier, enfin, il était temps!!!
      Rabhine n'katlokoum, wo Rhassrine n'katlokoum... Tahia JSD !!! même si souvent, elle deconne vraiment!!! enfin tout le temps même...

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      • #4
        Jijelinho

        Eh bien s'il n'y a aucun barrage, c'est pas gagné. En Kabylie par exemple il n'existe qu'un seul barrage qui a mis 30 ans pour se concrétiser. Terminé il y a 3 à 4 ans, le reseaux d'adduction d'eau vers les régions n'est pas terminé...

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