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Dans un discours prononcé à l‘occasion de la célébration de la Journée mondiale d’al-Qods, dans lequel il a dressé un bilan de la confrontation de l’axe de la résistance contre l’axe américano-israélien, le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a répertorié ses exploits importants réalisés et les revers qu’il lui a infligé.
Tous les projets américano-israéliens au Liban, en Syrie, en Irak, en Iran, au Yémen,…, se sont soldés par un échec, a-t-il estimé, insistant sur le fait que le combat principal de l’axe de la résistance est contre les Etats-Unis qui sont le grand parrain d’Israël et qui usent de leur hégémonie dans le monde pour assurer sa supériorité et son existence.
Les ennemis que nous combattons sont les Américains… Je dis ceci pour décrire cette bataille dans la réalité et pour dire qu’elle sera longue et difficile et nécessitera des sacrifices d’une part et pour mettre la lumière sur l‘importance des exploits et des victoires réalisés lorsqu’on sait que nous combattons la superpuissance mondiale », a-t-il affirmé. Citant dans les détails les différents domaines dans lesquels le projet américano israélien a été défait.
Selon lui, avec le deal du siècle de Donald Trump, et les annexions qu’il a initiées, de la ville de Jérusalem al-Qods, du Golan syrien et celle qui devrait intervenir de la Cisjordanie, « il est clair qu’il n’est plus question de la solution des deux Etats ni d’un Etat palestinien ».
« Le maximum qu’ils peuvent accorder est une sorte d’autodétermination très limitée », a-t-il précisé.
Evoquant les pays arabes qui prônent la normalisation avec l’entité sioniste, il a critiqué avec fermeté ceux qui sont devenus les amis d’Israël et lui offrent leurs services à bon escient. Tout en considérant que cette politique est contraire aux aspirations des peuples arabes qui « si on leur accordait une tribune réelle pour exprimer leur opinion auraient fait part de leur rejet de ce projet qui s’apparente à de la trahison».
Sayed Nasrallah a assuré qu’il ne revient à aucun dirigeant ni aucun pays ou puissance de renoncer à la Palestine laquelle appartient exclusivement aux Palestiniens, il a rendu hommage à la résistance du peuple palestinien, dont aucune composante n’a donné son consentement au deal du siècle.
Concernant les défis auxquels ferait face l’axe de la résistance dans le proche avenir, il a exclu les scénarios de guerre sur lesquels le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait misé, l’an passé, et a prévu celui des sanctions économiques, partout dans les notamment au Liban.
Il a cependant dit prévoir avancer une nouvelle conjoncture internationale, sur fond de la pandémie du coronavirus, vers « une nouvelle Amérique, une nouvelle Europe, une nouvelle Chine »…
« Nous allons vers de nouvelles opportunités et peut-être vers de nouvelles menaces … les piliers du deal du siècle, notamment Trump, Netanyahu et Mohamad ben Salmane s’empêtrent dans leurs propres problèmes », a-t-il diagnostiqué, concluant que l’avenir porte un grand espoir pour l’axe de la résistance et ceux qui le soutiennent.
Les idées principales du discours
La journée mondiale d’al-Qods intervient cette année en concomitance avec la célébration de la Nakba qui a institué l’établissement de l’entité sioniste, cette tumeur cancérigène, ce mal absolu, avec tout ce qui en a découlé. Elle intervient aussi avec la célébration de la victoire du 25 mai 2000 qui a initié les victoires et les grands changements dans la région, en Palestine, et dans la lutte contre le projet sioniste en vue de la libération de la Palestine.
Mon discours portera deux parties
Dans la première, il faudra rappeler les constantes qui régissent cette confrontation menée contre le projet sioniste.
Dans la seconde, il y aura aperçu historique et un récapitulatif de la conjoncture actuelle, pour en dégager la position que nous devons adopter et les responsabilités qui nous en incombent…
Une constante religieuse qui perdure
Lorsque l’imam Khomeiny a annoncé la journée d’al-Quds, c’était le couronnement d’un long parcours de lutte que cette position religieuse avait entérinée, dès le début des années 60 …
Durant les années de confrontation avec le Shah, l’une des raisons qui la motivaient était notamment ses relations privilégiées avec les USA et Israël
L’un des slogans de sa bataille a été la question de la Palestine et d’al-Quds. Cette prise de position avait été exprimée dès le début de la Nakba et l’instauration de cette entité usurpatrice
Elle résume d’ailleurs les positions des grandes références religieuses de Najaf et de Qom sur la question de la Palestine et d’Israël, en l’occurrence que la Palestine appartient aux Palestiniens, dans sa totalité et qu’Israël est une entité usurpatrice,…, et que tous ceux qui se sont implantés en Palestine devraient revenir vers les pays d’où ils sont originaires. Car nous ne voulons jeter personne dans la mer…
Au Liban, les anciennes générations, nos grands-pères nous ont éduqués sur cette position-là, depuis sayed Abdel Hussein Charafeddine, en passant par sayed Moussa Sadr qui a fondé la résistance populaire, puis sayed Mohamad Hussein Fadlallah et cheikh Mohamd Mahdi Chamsededdine
Et nous avons entendu le récent discours de l’imam Khamenei.
Compte tenu des positions des grands religieux références, notre position est idéologique, dogmatique, religieuse, philosophique, nationale, et elle est donc immuable ne peut en aucun cas être changée…
Quiconque penserait qu’il pourrait la changer par le biais des guerres, des menaces, des sanctions, de l’embargo, de la famine,…, est induit en erreur…
Se trompe aussi celui qui croit que la résistance actuelle n’est qu’une expression d’un enthousiasme juvénile qui peut se dissiper avec le temps, ou qui dépend d’un acquis politique momentané…
Parmi les constantes qu’il faut toujours garder à l’esprit, celle que le droit ne tombe pas et ne devient pas caduque avec le temps. Comme le délit d’un vol qui le restera à jamais et ne peut en aucun devenir légal…
(…)
Dans un discours prononcé à l‘occasion de la célébration de la Journée mondiale d’al-Qods, dans lequel il a dressé un bilan de la confrontation de l’axe de la résistance contre l’axe américano-israélien, le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a répertorié ses exploits importants réalisés et les revers qu’il lui a infligé.
Tous les projets américano-israéliens au Liban, en Syrie, en Irak, en Iran, au Yémen,…, se sont soldés par un échec, a-t-il estimé, insistant sur le fait que le combat principal de l’axe de la résistance est contre les Etats-Unis qui sont le grand parrain d’Israël et qui usent de leur hégémonie dans le monde pour assurer sa supériorité et son existence.
Les ennemis que nous combattons sont les Américains… Je dis ceci pour décrire cette bataille dans la réalité et pour dire qu’elle sera longue et difficile et nécessitera des sacrifices d’une part et pour mettre la lumière sur l‘importance des exploits et des victoires réalisés lorsqu’on sait que nous combattons la superpuissance mondiale », a-t-il affirmé. Citant dans les détails les différents domaines dans lesquels le projet américano israélien a été défait.
Selon lui, avec le deal du siècle de Donald Trump, et les annexions qu’il a initiées, de la ville de Jérusalem al-Qods, du Golan syrien et celle qui devrait intervenir de la Cisjordanie, « il est clair qu’il n’est plus question de la solution des deux Etats ni d’un Etat palestinien ».
« Le maximum qu’ils peuvent accorder est une sorte d’autodétermination très limitée », a-t-il précisé.
Evoquant les pays arabes qui prônent la normalisation avec l’entité sioniste, il a critiqué avec fermeté ceux qui sont devenus les amis d’Israël et lui offrent leurs services à bon escient. Tout en considérant que cette politique est contraire aux aspirations des peuples arabes qui « si on leur accordait une tribune réelle pour exprimer leur opinion auraient fait part de leur rejet de ce projet qui s’apparente à de la trahison».
Sayed Nasrallah a assuré qu’il ne revient à aucun dirigeant ni aucun pays ou puissance de renoncer à la Palestine laquelle appartient exclusivement aux Palestiniens, il a rendu hommage à la résistance du peuple palestinien, dont aucune composante n’a donné son consentement au deal du siècle.
Concernant les défis auxquels ferait face l’axe de la résistance dans le proche avenir, il a exclu les scénarios de guerre sur lesquels le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait misé, l’an passé, et a prévu celui des sanctions économiques, partout dans les notamment au Liban.
Il a cependant dit prévoir avancer une nouvelle conjoncture internationale, sur fond de la pandémie du coronavirus, vers « une nouvelle Amérique, une nouvelle Europe, une nouvelle Chine »…
« Nous allons vers de nouvelles opportunités et peut-être vers de nouvelles menaces … les piliers du deal du siècle, notamment Trump, Netanyahu et Mohamad ben Salmane s’empêtrent dans leurs propres problèmes », a-t-il diagnostiqué, concluant que l’avenir porte un grand espoir pour l’axe de la résistance et ceux qui le soutiennent.
Les idées principales du discours
La journée mondiale d’al-Qods intervient cette année en concomitance avec la célébration de la Nakba qui a institué l’établissement de l’entité sioniste, cette tumeur cancérigène, ce mal absolu, avec tout ce qui en a découlé. Elle intervient aussi avec la célébration de la victoire du 25 mai 2000 qui a initié les victoires et les grands changements dans la région, en Palestine, et dans la lutte contre le projet sioniste en vue de la libération de la Palestine.
Mon discours portera deux parties
Dans la première, il faudra rappeler les constantes qui régissent cette confrontation menée contre le projet sioniste.
Dans la seconde, il y aura aperçu historique et un récapitulatif de la conjoncture actuelle, pour en dégager la position que nous devons adopter et les responsabilités qui nous en incombent…
Une constante religieuse qui perdure
Lorsque l’imam Khomeiny a annoncé la journée d’al-Quds, c’était le couronnement d’un long parcours de lutte que cette position religieuse avait entérinée, dès le début des années 60 …
Durant les années de confrontation avec le Shah, l’une des raisons qui la motivaient était notamment ses relations privilégiées avec les USA et Israël
L’un des slogans de sa bataille a été la question de la Palestine et d’al-Quds. Cette prise de position avait été exprimée dès le début de la Nakba et l’instauration de cette entité usurpatrice
Elle résume d’ailleurs les positions des grandes références religieuses de Najaf et de Qom sur la question de la Palestine et d’Israël, en l’occurrence que la Palestine appartient aux Palestiniens, dans sa totalité et qu’Israël est une entité usurpatrice,…, et que tous ceux qui se sont implantés en Palestine devraient revenir vers les pays d’où ils sont originaires. Car nous ne voulons jeter personne dans la mer…
Au Liban, les anciennes générations, nos grands-pères nous ont éduqués sur cette position-là, depuis sayed Abdel Hussein Charafeddine, en passant par sayed Moussa Sadr qui a fondé la résistance populaire, puis sayed Mohamad Hussein Fadlallah et cheikh Mohamd Mahdi Chamsededdine
Et nous avons entendu le récent discours de l’imam Khamenei.
Compte tenu des positions des grands religieux références, notre position est idéologique, dogmatique, religieuse, philosophique, nationale, et elle est donc immuable ne peut en aucun cas être changée…
Quiconque penserait qu’il pourrait la changer par le biais des guerres, des menaces, des sanctions, de l’embargo, de la famine,…, est induit en erreur…
Se trompe aussi celui qui croit que la résistance actuelle n’est qu’une expression d’un enthousiasme juvénile qui peut se dissiper avec le temps, ou qui dépend d’un acquis politique momentané…
Parmi les constantes qu’il faut toujours garder à l’esprit, celle que le droit ne tombe pas et ne devient pas caduque avec le temps. Comme le délit d’un vol qui le restera à jamais et ne peut en aucun devenir légal…
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