Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le Prophète a-t-il parlé en tamazight ?

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le Prophète a-t-il parlé en tamazight ?

    Nous avons tous lu et tous nous avons appris par cœur le célèbre prêche prononcé par Tariq Ibn Ziyad à son arrivée en vainqueur sur la côte de l’Andalousie espagnole (en 711) :
    “Ô gens ! (en s'adressant à l'armée) où est l'échappatoire ? La mer est derrière vous et l'ennemi est devant vous, et vous n'avez, par Dieu, que la sincérité et la patience.”
    Mais peu sont ceux qui se sont questionnés sur la vérité et le mensonge dans ce discours mémorial ou mémorable. Le mensonge sacré ! Comment peut-on imaginer qu’un guerrier berbère, dont la langue d’usage quotidien est le tamazight et qui n’a jamais appris la langue arabe, parvient à donner un tel discours. Le discours énoncé relève d’un parfait arabe. Comment peut-on croire qu’un Berbère appartenant à une classe sociale populaire puisse prononcer un discours si décisif et stratégique dans une rhétorique classique arabe afin de convaincre une armée composée de Berbères. Eux aussi ne comprenaient rien de cette langue de la nouvelle religion nouvellement débarquée au Maghreb berbère. Cette problématique liée à la crédibilité historique m’interpelle. C’est le mensonge sacré ! Ou la sacralisation du mensonge !
    Bien que la personnalité de Tariq Ibn Ziyad soit la plus célèbre dans l’histoire de la Méditerranée et dans le monde islamique, elle est restée confuse. Floue. Incomplète. Traversée par peu de réel et tant de mythique.
    Peu sont ceux parmi nous qui se sont interloqués sur le lieu de naissance de ce Tariq Ibn Ziyad l’insoumis qui, par son courage et ses conquêtes, a provoqué un agacement et une jalousie bleue ou jaune, qu’importe, chez son chef suprême : un certain Moussa Ibn Noçaïr de Damas ou de Hadramaout (640-716). Ce dernier voulait s’approprier tous les honneurs des victoires réalisées par Tariq Ibn Ziyad.
    Dans nos livres d’histoire, le silence complice est tissé sur la terre noble qui a enfanté ce guerrier sans pair.
    La terre qui l’a tué est connue ! Quelques ouvrages rapportent que, à cause de sa différence avec le jaloux Moussa Ibn Noçaïr, Tariq Ibn Ziyad fut emmené chez le calife omeyyade Al-Walid ben Abd Al-Malik. Enchaîné, selon d’autres sources, il mourut sur le chemin de Damas entre 715 et 720.
    Tariq Ibn Ziyad, l’homme le plus connu, le plus cité par les historiens de l’Andalousie musulmane est le plus absent dans notre mémoire.
    Si la classe militaro-politique omeyyade de Damas, remuée par la jalousie politique, a fini par le tuer, les Occidentaux quant à eux, lui ont collé un nom bizarre et banal : Tariq “le Borgne” ! Et Tariq Ibn Ziyad voyait plus que tout ce monde d’Orient et d’Occident.
    Y a-t-il parmi nous quelqu’un qui, un jour, s’est demandé sur l’origine de la terre native de Tariq Ibn Ziyad ? Ce brave guerrier berbère qui, a la tête d’une armée constituée de 30 000 hommes, a conquis l’Andalousie.
    De quelle tribu est-il le fils ?
    De quelle terre ?
    Si Ibn Khaldoun n’a rien dit et n’a rien écrit, ni dans sa Moqaddima ni dans Histoire universelle, à propos du lieu exact de naissance de Tariq Ibn Ziyad, l’islamologue et historien algérien Tahar Ben Aïcha détient une autre histoire sur Tariq Ibn Ziyad. Devant le portail de l’université d’Alger, entre deux cigarettes, Tahar Ben Aïcha, intellectuel plein d’énergie, m’a raconté l’histoire suivante :
    “(…)Tariq Ibn Ziyad est le fils de la tribu Nefzaoua. Il est né dans la région de Oued Souf dans le Sud algérien. Dans la partie la plus fertile et la plus productive de la terre d’El Oued.” Et enfin, voici quelqu’un qui rend la terre
    d’El Oued à son enfant et remet l’enfant berbère de Nefzaoua à sa terre natale.
    Et aussi, selon les propos de Tahar Ben Aïcha : “Une fois que les premières informations de la nouvelle religion sont parvenues dans la région du Maghreb, un certain Abdallah, grand-père de Tariq Ibn Ziyad, curieux, accompagné de sept autres personnalités tribales, ont pris le chemin vers la terre du Levant. Arrivés à La Mecque, terre du Prophète (Qsssl), les sept envoyés berbères ont été reçus par l’un de ses conseillers. Ils ont demandé à le rencontrer. Ce Dernier, qui accueillait à bras ouverts tous les envoyés venant des quatre coins de la terre, a demandé à son conseiller le nom du pays d’origine de ces arrivants. Le conseiller lui a expliqué que ces hôtes étaient berbères. Les gens du burnous et du couscous. Les Berbères du Maghreb. “On raconte, selon Tahar Ben Aïcha, que le Prophète (Qsssl) a parlé à ses hôtes maghrébins dans leur langue : le tamazight. Le Prophète a-t-il parlé tamazight ? Entre le Prophète (Qsssl) qui parle le tamazight, et Tariq Ibn Ziyad qui trouve son acte de naissance et revient sur sa terre native Oued Souf, l’histoire, notre histoire maghrébine s’installe entre mythe, réalité et mensonge sacré.

    A. Z.
    sOURCE/ LIBERTÉ
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

  • #2
    Les légendes qui plaisaient aux cr étins Berbères.

    Al-Fâkih ibn al-Mughîra al-Makhzûmî l'époux de Hind bent 'Utba ibn Rabî'a,
    recevait, souvent dans sa maison, ses amis qui entraient et sortaient librement comme dans un moulin . Un jour, durant son absence, un de ses potes entra et, voyant Hind seule et endormie, se dépêcha de déguerpir... de mettre pleins gaz à ses babouches.
    Mais Al-Fâkih qui revenait je ne sais d'où l'aperçut.
    Furieux, Il secoua la Hind pour la réveiller.
    — Qui cet homme qui sort de chez toi ?
    — Wallah, je n’ai vu personne A mon chéri…
    Il répondit :
    —Dégage chez ton père. Tu es répudiée.
    Hind retourna chez son papa. Celui-ci lui dit alors:
    —Si c'est vrai que cet homme est venu batifoler avec toi, je le déquéquette. Mais si ton mari a tort, alors on ira voir un devin au Yemen pour lui démontrer qu'il a tort. OK ?
    Hind répondit :
    —Wallah A papa qu'il a tort.
    'Utba ibn Rabî'a alla voir al-Fâkih ibn al-Mughîra et d'un commun accord décidèrent de soumettre l'affaire à l'arbitrage du devin Yéménite.
    Ils partirent. Des femmes et des hommes de leurs familles les accompagnèrent.
    En arrivant chez le voyant lumineux, Hind pâlit soudain. Son père lui en fit la remarque:
    — De quoi as-tu peur, ma fifille chérie ?
    — Wallah A papa que je n'ai rien à me reprocher, ni papouilles, ni ventouse, ni turlutte, ni grimpette... Rien mais j'ai peur que l'aurispice se trompe car une erreur est toujours possible.
    — Tu dis vrai. Je vais vérifier son pouvoir.
    Il siffla son cheval. 'Utba lui enfonça un grain de froment dans la verge et la caravane se remit en marche.
    'Utba s'adressa au devin:
    — en venant te consulter sur une affaire, j'ai dissimulé quelque chose à ton regard. Peux-tu deviner de quelle chose il s'agit et où l'ai-je dissimulée ?
    Le devin répondit :
    —C'est un fruit dans un gland.
    —Sois plus clair.
    —C'est un grain de froment dans la quéquette de ton cheval et non une quéquette de cheval dans un grain de froment. Attention à ne pas confondre !
    — Bravo ! Alors maintenant examine le cas de toutes ces femmes et dis-nous ce que tu en penses.
    À tour de rôle, le devin caressa les cheveux de chacune d'elles et dit:
    — Rien d'anormal.
    Puis vint le tour de Hind. Il lui caressa longuement les cheveux et dit :
    —Va, tu n'as commis aucune faute. Et tu enfanteras un roi nommé Mu'âwiya.
    Al-Fâkih courut alors vers Hind pour s'excuser et voulut lui prendre la main. Elle le repoussa :
    —Wallah A monsieur que notre idylle s'arrête là.
    - Ne me quitte pas... ne me quitte pas, il faut oublier... tout oublier... oublier le temps des malentendus ....
    - Dégage !
    Puis elle se tourna vers son père 'Utba :
    —A papa, tu m'as donnée en mariage à cet homme sans te soucier de ce que je ressentais. Mais c'est fini; la prochaine fois, tu ne m'envoies pas à l'APC pour épouser le premier venu !!!
    Son père le lui promit.
    Aussitôt qu'ils furent rentrés à La Mecque et comme on sait que les Émirs ont des oreilles, le bruit courut que la Belle avait divorcé.
    Deux cavaliers se présentèrent à elle.
    Suhayl ibn 'Amrû et Abu Sufyân ibn Harb ibn Umayya.
    Hind demanda à son père:
    - A papa, qui chevauche mieux ?
    - Abu Sufyân, ma fifille.
    C'est ainsi qu'elle convola derechef en justes noces.
    Ils vécurent heureux et eurent un enfant qui deviendra le Calife nº 5 de l'Islam. Mu'aoueya.

    anonyme
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

    Commentaire


    • #3
      Il faut déjà savoir que les sources historiques les plus anciennes relatives à la conquête ommeyade (islamique )du Maghreb puis du Raid musulman contre la péninsule ibérique datent d'environ deux siècles après les faits ,les plus recentes sept siècles plus tard (ibn khaldoun) ,c'est comme ci un historien en 2020 rapportait le premier récit sur les événements ayant entouré la conquête française en 1830 sans autres sources que les oui dire de gens de la 5 éme ou 6 éme génération après les faits .

      Il est possible que Tarik ibn ziyad de par son parcours personnel sache parler peu ou prou l 'arabe mais une chose est sure , son armée qui débarqua était composée de berbères des tribus,en toute logique ,s'il avait prononcé un discours pour les motiver ,ça aurait été dans leur langue ,puis une traduction fut rapportė ,ou peut être qu'il fit son speech en arabe puis quelqu'un a traduit aux berbères qui peut être se demandaient ce que l'autre racontait ou alors ...ce discours est une légende et il ne fut jamais prononcé .
      Dernière modification par xenon, 24 mai 2020, 19h08.
      ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
      On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

      Commentaire


      • #4
        ... Comment peut-on imaginer qu’un guerrier berbère, dont la langue d’usage quotidien est le tamazight et qui n’a jamais appris la langue arabe, parvient à donner un tel discours...

        Que sait l'auteur de l'article sur l'histoire personnelle du type qu'il cite pour décréter de facto qu'il ignorait l'arabe ?! Son nom (Târiq) et celui de son père (Ziyâd) ne sont-ils pas déjà arabes ? S'il faut questionner la chose, ce Sherlock Holmes a deux sous devait plutôt pencher du côté de la masse : un chef (fut-il lui même bilingue) se serait-il adressé en arabe à un groupe de soldats non-arabophones (puisque les sources indiquent que Tariq b. Ziyâd commandait les contingents berbères de l'armée califale d'Afrique) ? La logique voudrait que non, ce qui nous mène au point suivant :

        ... Le discours énoncé relève d’un parfait arabe...

        Tous les discours d'Hannibal Barca (par exemple) nous ont étés rapportés exclusivement par les auteurs latins puisqu'aucun texte punique n'existe sur le sujet. Est-ce que ca signifie que le nommé Hannibal savait lui-meme le latin ou le grec et, si tel était le cas, qu'il s'adressait nécessairement en l'une de ces langues a ses propres troupes ?! J'ignore donc comment le lumineux auteur de cet article a pu rater une chose aussi simple qu'évidente : TRADUCTIONS !

        ... Comment peut-on croire qu’un Berbère appartenant à une classe sociale populaire...

        La meme question se repose ici : que sait-il du personage pour décréter qu'il venait d'un "milieux modeste" (sic) ? Et quand bien meme ca serait le cas, en quoi cela peut-il exclure son accès a une autre langue que sa maternelle ? N'était-il pas en contacte ditecte avec l'élite militaire et administrative arabe au Maghreb depuis au moins deux ou trois générations (encore une fois son nom et le nom de son pere)? Et puis, le fait même qu'il soit dans cette position n'indiquerait-il pas plutôt qu'il soit issu d'une famille cheftaine au sein de son groupe puisque l'usage de l'époque était de traiter avec les notables du moment que c'est eux que leurs peuples et tribus suivaient ? Rien ne n'ndique donc qu'un Tariq b. Ziyad aitun été un vulgaire plébéien parmi les siens comme l'affirme de manière si expéditive la Lumière de son temps auteur de cet article.

        ... Nouvelle religion nouvellement débarquée au Maghreb berbère...

        Au moment des faits (711), les Arabes musulmans fréquentaient le Maghreb de bout en bout depuis 70 ans (647). Ca fait un bail pour que pas mal de ces élites aient déjà une connaissance de l'arabe, particulièrement ceux dont les familles et les les clans se sont faits musulmans depuis plus d'une génération et qui occupent des postes de commandement aussi élevés au sein de l'administration du pays et qui se trouvent être de tres proches collaborateurs des principales têtes arabes de ladite administration. C'est plutôt le contraire qui devrait étonner.
        Dernière modification par Harrachi78, 24 mai 2020, 20h27.
        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

        Commentaire


        • #5
          Il faut déjà savoir que les sources historiques les plus anciennes relatives à la conquête ommeyade (islamique )du Maghreb puis du Raid musulman contre la péninsule ibérique datent d'environ deux siècles après les faits ,les plus recentes sept siècles plus tard (ibn khaldoun) ,c'est comme ci un historien en 2020 rapportait le premier récit sur les événements ayant entouré la conquête française en 1830 sans autres sources que les oui dire de gens de la 5 éme ou 6 éme génération après les faits .
          Raisonnement logique. En parallèle il ne faut pas oublier que les "Hadiths" communément appelés "Hadiths" salihs ont été rapportés par El Boukhari un Perse et par Mouslim un Berbère de la Tripolitaine deux siècles après l’avénement de l'islam . Là aussi sans autres sources que les oui dire ...
          Dernière modification par infinite1, 24 mai 2020, 20h45.

          Commentaire


          • #6
            Le texte du topic a une allure clairement partisane,
            En ce qui nous concerne a notre échelle,on doit accorder nos accordéons avec ceux des historiens de cet époque du début de huitième siècle,mais aussi avoir une certaine foi quand ces mêmes historiens accordent leurs accordéons a leur tour (),ceci dans le but de reconnaître une vérité résultante.
            Donc,
            Le sieur était bien berbère faisant partie des premiers tribus nord africaines a s'être converti a l'islam,le fait aussi est que certains historiens le décrive comme un grand de taille blond laisse perplexe.
            De ce dont personnellement j'en suis sûr,et dans le cas où son fameux discours a bien eu lieu, parceque aussi cet événement ne fût rapporté que plus tard par des historiens et non sur le vif!, est que ce discours a bien été crié en berbère devant les hommes issus des tribus berbères,en aucun cas le bon sens ne dirait le contraire, ajouté a cela le peu de connaissances du chef en langue arabe,deux faits historiques le démontre sa conversion tardive a l'islam avant cette compagne contre Roderic, c'est à dire qu'il ne s'est pas passé un temps suffisant pour un apprentissage de l'arabe comme le suggère son fameux discours, ensuite c'est après qu'il est parti a Damas pour une maîtrise de l'arabe ce qui ajouta a la confusion des historiens sur la langue de son discours.

            Commentaire


            • #7
              Si la classe militaro-politique omeyyade de Damas, remuée par la jalousie politique, a fini par le tuer, les Occidentaux quant à eux, lui ont collé un nom bizarre et banal : Tariq “le Borgne” ! Et Tariq Ibn Ziyad voyait plus que tout ce monde d’Orient et d’Occident.
              Voilà un qualificatif "le borgne" accolé au nom de Tarik Ibn Ziad que personnellement je partage largement ... Oui en effet s'il n'était pas borgne voire même aveugle il n'aurait pas conduit une puissante armée Berbère pour conquérir la Péninsule Ibérique au profit des arabes, au lieu de chasser ces envahisseurs de sa patrie Thamzghat ...

              L'histoire ne pardonne pas, par juste retour des choses il a fini mendiant à Damas ...

              Commentaire


              • #8
                L'histoire ne pardonne pas, par juste retour des choses il a fini mendiant à Damas ...
                Comme Massinissa , il a roulé pour le compte des Roumains; alors comme toujours avec toi pourquoi tu glorifies ce dernier et tu craches sur Tarek et son sort non enviable, si tu es pas au fond encore une fois pas animé par ton aversion de lslam et tous ceux qui te le font rappeler à lui !

                Commentaire


                • #9
                  Le Prophète a-t-il parlé tamazight ? Entre le Prophète (Qsssl) qui parle le tamazight
                  C'est possible, comme c'est possible d'avoir un ou plusieurs interprètes,d'un côté ou de l'autre, dans la réunion citée,pour faire comprendre aux uns et aux autres ce qui se dit,
                  il n'y a pas lieu de se poser des questions là où elles ne devraient pas y être.

                  Par contre ce qui prête beaucoup a confusion c'est le nom donné a ce chef berbère qui a battu Roderic,Tarik ibnou Ziad !!
                  Comment étant arrivé a donner ce nom, est-ce après sa conversion,ce qui est plus probable, ou avant ?
                  Est-ce par rapport a autre chose un lieu par exemple,un chemin(Tarik= طريق) ce qui signifierait qu'il était fils de Ziad ou Zaid des noms a consonnance berbère...
                  Ce qui est clair c'est que ce sont des historiens arabes,a défaut des historiens amazighs,qui lui ont donné ce nom arabe alors qu'il devait bien avoir un nom purement amazigh.

                  Commentaire


                  • #10
                    Devant le portail de l’université d’Alger, entre deux cigarettes, Tahar Ben Aïcha, intellectuel plein d’énergie, m’a raconté l’histoire suivante :
                    “(…)Tariq Ibn Ziyad est le fils de la tribu Nefzaoua. Il est né dans la région de Oued Souf dans le Sud algérien. Dans la partie la plus fertile et la plus productive de la terre d’El Oued.
                    le Ibn Khaldoun algérien, il est né a Oued souf gallikoum.

                    entre deux cigarettes
                    et deux verres...

                    Commentaire


                    • #11
                      Comme Massinissa , il a roulé pour le compte des Roumains; alors comme toujours avec toi pourquoi tu glorifies ce dernier et tu craches sur Tarek et son sort non enviable, si tu es pas au fond encore une fois pas animé par ton aversion de lslam et tous ceux qui te le font rappeler à lui !
                      Ou es ce que tu a lu que j'ai glorifié Massinissa, du reste ce n'est pas le sujet ... Par-contre s'il y a un personnage de l'histoire des Berbères au quel on ne rendrai jamais assez hommage pour sa bravoure légendaire, c'est bien Axel KOCEILA le prince sans sépulture ...

                      Commentaire


                      • #12
                        Ou es ce que tu a lu que j'ai glorifié Massinissa, du reste ce n'est pas le sujet ... Par-contre s'il y a un personnage de l'histoire des Berbères au quel on ne rendrai jamais assez hommage pour sa bravoure légendaire, c'est bien Axel KOCEILA le prince sans sépulture ...
                        @infinite
                        Juste avoir ton opinion, histoire que je tends pas l'oreille juste au courant "arabo-novembriste"...
                        Un autre courant extrême de la scène algerienne traite Emir Abdelkader de "traître et ami de la France"; curieux de savoir qu'est-ce que tu en penses du personnage, toi qui assume haut et fort tes opinions!

                        Commentaire


                        • #13
                          Le Prophète a-t-il parlé en tamazight ?
                          le Prophète avais fait plusieurs entretien entre d'autre Prophète Jesus Mouise Jacob Abraham ....la question avec quel langue ?
                          dz(0000/1111)dz

                          Commentaire


                          • #14
                            @infinite
                            Juste avoir ton opinion, histoire que je tends pas l'oreille juste au courant "arabo-novembriste"...
                            Un autre courant extrême de la scène algerienne traite Emir Abdelkader de "traître et ami de la France"; curieux de savoir qu'est-ce que tu en penses du personnage, toi qui assume haut et fort tes opinions!
                            Voila mon point de vue sur Abelkadére déjà publié en 2010, suite à la qualification de l'Algérie en coupe du monde.


                            Abbdelkadére: Une imposture dévolue


                            Ces derniers temps, la télévision de l’Etat s’est attelée à s’étaler sur la « légende » d’Abdelkader et de son pedigree, cette nécessité impérieuse s’inscrit peut-être dans la suite de la frénésie exaltante du nationalisme orchestré suite à la qualification de l’Algérie à la coupe du monde. Pourtant en fouillant dans les archives de l’histoire cette année 2010 ne se rapporte et ne se rattache à aucune date repère de la vie de ce résistant emblématique pendant une certaine période à la colonisation française dans l’ouest du pays.
                            De tout temps et partout, la mémoire a toujours été utilisée pour instituer des dates et des lieux symboliques ainsi que pour officialiser et redonner vie aux événements d’un passé. Parfois aussi, pour marquer des joies et des deuils dans la vie d’une nation. Il est clair que la mémoire qui sert à glorifier des événements ou des personnages historiques ne peut se confondre ou se substituer à l’histoire. A cet égard une posture critique, voir méfiante, vis-à-vis d’une commémoration officielle imposée est de mise. Les débats de représentation des faits historiques par des intellectuels sur commande ou de ceux qui se prétendent comme tels parce qu’affiliés au pouvoir sont souvent au cœur et sujets aux enjeux politiques et idéologiques du moment et de l’image qu’on cherche à transmettre. La vérité résulte et jaillit toujours des confrontations des faits et des documents alors que la mémoire officielle est le résultat d’un tri sélectif de la postérité faite de glorifications construites ou d’occultations et d’amnésies.
                            Pour utiliser tout cela, le personnage Abdelkader est un exemple manifeste. La période de sa résistance à l’envahisseur français de 1832 à 1847 à toujours été distinguée en combat séculaire, elle fut glorifiée et voir même sacralisée. L’Algérie officielle a créée une imposture dévolue tandis que les pages sombres du transfuge de sa vie faites de complaisance, de reniement voir même de collaboration avec la nature coloniale est toujours occultée. Les faits sont là et vérifiables. On ne peut toujours entretenir des amalgames et travestir à jamais une vérité. Faut-il rappeler que l’émir avait présenter sa soumission au général Lamoricière en 1847 suite à la prise de sa smala par le Duc d’Aumale en 1843 alors qu’il avait déjà accepté la scission du pays dans le traité de la Tafna en 1837 pour continuer à régner sur sa province. Des faits que l’on a toujours égarés dans les tréfonds de l’histoire... Il est tout de même curieux et stupéfiant que de tous les "résistancialistes" seul les héritiers d’Abdelkader continuent à percevoir des indemnités de l’ancienne puissance française.
                            Quitte a démolir le mythe, décidément, sauf pour ceux qui ne savent pas ou ceux qui ne veulent pas savoir, malgré ses statues équestres et son portrait en filigrane sur tous nos billets de banque, Abdelkader n’a pas sa place dans le panthéon de l’histoire.

                            Arezki HAMOUDI
                            Détenu de la cause berbère des années 70
                            Dernière modification par infinite1, 27 mai 2020, 10h01.

                            Commentaire


                            • #15
                              L'auteur fait de la khorotohistoire.

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X