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Philippines : trois fois plus d'abus sexuels sur mineurs pendant le confinement dû au COVID-19
MANILLE, 25 mai (Xinhua) -- Le ministère philippin de la Justice a rapporté lundi une forte hausse des cas d'abus sexuels sur mineurs depuis que le pays est confiné pour limiter la propagation du COVID-19.
Citant les données d'une organisation privée, le Centre national des Enfants disparus et exploités (NCMEC), le Bureau de la cybercriminalité du ministère de la Justice a indiqué que 279.166 cas d'abus sexuels sur mineurs avaient été signalés entre le 1er mars et le 24 mai, contre 76.561 cas sur la même période l'année dernière.
Ainsi, on constate cette année une hausse de 264% des cas d'exploitation d'enfants sur internet, a ajouté le ministère.
"Cette augmentation peut être attribuée au fait que pendant la quarantaine communautaire renforcée, tous les foyers observent une quarantaine à domicile stricte et l'utilisation d'internet explose puisque les habitants restent chez eux", a-t-il expliqué dans un communiqué.
Les Philippines sont confinées depuis la mi-mars en raison de la montée des cas de COVID-19.
Le ministère de la Justice a imputé la multiplication des abus sexuels en ligne aux fournisseurs d'accès internet (FAI) et entreprises de télécommunication qui n'ont pas réussi à supprimer l'accès aux formes d'exploitation sexuelle des enfants en ligne.
Le sous-secrétaire à la Justice des Philippines, Markk Perete, a mis l'accent sur le fait que les FAI doivent installer les technologies, programmes ou logiciels disponibles pour garantir que l'accès et la transmission de toute forme de pédopornographie soit bloqués ou filtrés
Citant les données d'une organisation privée, le Centre national des Enfants disparus et exploités (NCMEC), le Bureau de la cybercriminalité du ministère de la Justice a indiqué que 279.166 cas d'abus sexuels sur mineurs avaient été signalés entre le 1er mars et le 24 mai, contre 76.561 cas sur la même période l'année dernière.
Ainsi, on constate cette année une hausse de 264% des cas d'exploitation d'enfants sur internet, a ajouté le ministère.
"Cette augmentation peut être attribuée au fait que pendant la quarantaine communautaire renforcée, tous les foyers observent une quarantaine à domicile stricte et l'utilisation d'internet explose puisque les habitants restent chez eux", a-t-il expliqué dans un communiqué.
Les Philippines sont confinées depuis la mi-mars en raison de la montée des cas de COVID-19.
Le ministère de la Justice a imputé la multiplication des abus sexuels en ligne aux fournisseurs d'accès internet (FAI) et entreprises de télécommunication qui n'ont pas réussi à supprimer l'accès aux formes d'exploitation sexuelle des enfants en ligne.
Le sous-secrétaire à la Justice des Philippines, Markk Perete, a mis l'accent sur le fait que les FAI doivent installer les technologies, programmes ou logiciels disponibles pour garantir que l'accès et la transmission de toute forme de pédopornographie soit bloqués ou filtrés
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