Annonce

Réduire
Aucune annonce.

En plus des 15.000 médecins algériens qui exercent en France, «entre 300 à 400» autres souhaitent émigrer chaque année

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • En plus des 15.000 médecins algériens qui exercent en France, «entre 300 à 400» autres souhaitent émigrer chaque année

    © Sputnik .
    Par Kamal Louadj

    Quinze mille médecins algériens ont quitté leur pays pour travailler essentiellement en France, en plus des «300 à 400» nouveaux diplômés qui projettent d’émigrer chaque année, fait savoir le président du Syndicat national des praticiens de santé publique, évoquant le salaire comme principale raison, selon TSA.

    L’hémorragie d’émigration de milliers de médecins vers l’étranger, notamment la France, continue de saigner le corps médical en Algérie. En effet, dans un entretien accordé au site d’information Tout sur l’Algérie (TSA), le président du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), le docteur Lyes Merabet, a expliqué les raisons qui poussent les jeunes médecins, en particulier les spécialistes, à aller sous d’autres cieux. Alors qu’ils étaient environ 4.400 à exercer en 2017 en France, ce chiffre a augmenté de près de 240% en 2020.

    «Nous avons plus de 15.000 médecins qui ont quitté le pays [pour la France, ndlr], pratiquement une moyenne de 300 à 400 nouveaux médecins et notamment les spécialistes qui sont sur les listes d’attente pour quitter le pays chaque année», a déclaré le docteur Merabet. «Il y a des médecins qui n’ont pas encore terminé leurs études et qui parallèlement apprennent l’anglais et l’allemand notamment, parce que tout simplement leur objectif c’est de quitter le pays dès que la première occasion se présente», a-t-il déploré.

    Selon le responsable, le fait que l’État algérien ait mis en place un programme de coopération avec Cuba a accentué le sentiment d’injustice auprès des médecins algériens. En effet, des dizaines de médecins cubains exercent en Algérie avec des salaires au moins 10 fois supérieurs à ceux octroyés à leurs confrères algériens dans les mêmes spécialités.
    «Chez nous, les salaires sont misérables et il n’y aucune attractivité à ce niveau-là», a dénoncé Lyes Merabet. «Nous sommes assez bien équipés en termes de personnels, leur qualification et leur formation», a-t-il ajouté, estimant qu’«en termes d’expertise les médecins algériens n’ont rien à envier à leurs homologues étrangers».

    Pour lui, le paradoxe qui se présente aux spécialistes algériens «ce sont ces salaires qui sont assurés avec toutes les conditions qui vont avec à des médecins qui font dans les mêmes spécialités que nous, et qui dans beaucoup de cas ne sont pas meilleurs que nos médecins ou nos spécialistes». «Cependant, s’agissant de la prise en charge, et des conditions de travail et des salaires, il n’y a pas de comparaison», regrette-t-il, précisant que «au minimum, on est à 10 fois plus [que, ndlr] le salaire d’un praticien algérien et dans la même spécialité».

    Que faire?

    Avant de suggérer une hausse des salaires des médecins et spécialistes algériens qui ont fait preuve, à l’instar de leurs confrères dans tous les pays du monde, d’un haut niveau d’abnégation et de sacrifice dans le contexte du Covid-19, le docteur Merabet a été catégorique en affirmant qu’«honnêtement et clairement, on peut se passer de la coopération étrangère dans le domaine médical».
    Et d’enchaîner que «nous ne demandons pas que les salaires soient multipliés par 10 mais au moins par trois ou quatre».
    En conclusion, Lyes Merabet a rappelé que le Président Abdelmadjid Tebboune avait promis lors de sa visite au CHU de Beni Messous dans le contexte de l’épidémie de coronavirus de mener «des réformes profondes dans le secteur de la santé». «Il a cité notamment la problématique des salaires en promettant qu’ils allaient être revus de manière conséquente», a-t-il souligné.

    ...
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Quinze mille médecins algériens ont quitté leur pays pour travailler essentiellement en France, en plus des «300 à 400» nouveaux diplômés qui projettent d’émigrer chaque année, fait savoir le président du Syndicat national des praticiens de santé publique, évoquant le salaire comme principale raison, selon TSA.
    Le salaire est un élément de cette problématique mais pas du tout le plus important.
    Alors que dire des médecins cubains, russes, chinois...
    Le système est mauvais et la vie quotidienne de tout un chacun est fade, pervertie, irrationnelle et incivique.
    Je l'ai déjà dit, je ne vivrais jamais dans un pays arabo-islamique. J'ai toujours milité pour une Algérie algérienne. Ce pays a tout pour réussir mais ses dirigeants ont des accointances pervers et incestueuses, verrouillent l'ingéniosité citoyenne.
    Penseriez-vous que ces médecins expatriés vivent avec leurs enfants selon les us et coutumes de leur pays?
    Penseriez-vous que ces expatriés algériens soient choqués de voir les jeunes filles aux Usa ou Canada en short? Leur font-ils des remarques?
    Et plein d'autres choses. Ce sont ces petites choses de la vie qui les poussent à partir. En résumé: l'intolérance.

    Commentaire


    • #3
      Je l'ai déjà dit, je ne vivrais jamais dans un pays arabo-islamique.
      À 20 000 euro net le mois, avec une petite villa avec piscine dans un component et des hôpitaux meilleurs de loin que les hôpitaux moyens que tu peux trouver au états unis, beaucoup de médecins "anti" arbo-islamique s’arrachent ces contrats et changent radicalement de perception de l’arabo-islamique une fois installés dans un des pays du golfe.

      Commentaire


      • #4
        C'est la raison pour laquelle je vis entre les Usa et la Russie......et pourtant! je préfère la Russie.

        Commentaire


        • #5
          Ceux qui veulent exercer en France sont obligés de repasser leurs examens, beaucoup ne vont pas jusqu'aux bout.

          Donc attention, tous n'exercent pas en tant que médecins.
          Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

          Commentaire


          • #6
            Evidement le pays d'accueil qui n'a rien deboursé pour former ces medecins a tout le loisir d'offrir de meilleur attout afin de fixer cette main d'oeuvre surtout que le pays d'origine a dispensé theotie et pratique , la population locale ayant servi de cobbay pour aiguiser la main de ces praticiens qui deviennent ainsi operationnels des le 1°jour ...le grand perdant c'est le pays d'origine dont la tresorerie a été mise à rude epreuve et qui a la fin fait appel aux cubains pour soigner sa population ...........le hic c'est qu'on continue à former ????
            une pensée n’existe vraiment que si elle est comprise.

            Commentaire

            Chargement...
            X