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Constantine, nouveau cluster de la Covid-19 ? : Rushs sur les commerces et… les hôpitaux !

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  • Constantine, nouveau cluster de la Covid-19 ? : Rushs sur les commerces et… les hôpitaux !

    Par Hamid Bellagha -27 mai 2020
    Constantine ne cesse de défier les règles les plus élémentaires de la protection contre la Covid-19. Le nombre de contaminés, en perpétuelle croissance quasiment exponentielle, ne finit pas d’inquiéter les autorités et surtout la population.

    Le rapport remis au Premier ministre lors de sa visite à Constantine a eu son effet avec un renforcement du confinement, mais depuis deux jours on parle déjà de… «déconfinement».

    Constantine, du fait de faire fi des mesures de protection les plus élémentaires, est en passe de devenir le nouveau cluster de la Covid-19. Le jour de l’Aïd, elle a enregistré 28 cas de contamination, culminant pour la quatrième fois au rang des wilayas relevant un maximum de cas. Le second jour, aucun cas de contamination. Il est vrai que les deux jours de l’Aïd, nous avons constaté que la ville était quasiment déserte, mais dès le mardi, c’était carrément une foule qui se «vengeait» des deux jours précédents. Le port du masque, obligatoire faut-il le souligner, n’est qu’un vœu pieu. Les agents de la Sûreté nationale, auxquels il faut rendre hommage pour leur disponibilité et leur dévouement depuis l’apparition du virus tueur, sont quand même mis à l’index quand il s’agit d’appliquer la loi. Car pendant le Ramadhan, si l’ouverture des commerces de gâteaux traditionnels et pâtisseries a été interdite, il n’en demeure pas moins que dès le début de l’après-midi des étals de zlabia, kalb ellouz et autres pâtisseries foisonnaient dans tous les coins de la ville, pendant que les magasins de vêtements, rideaux à demi-ouverts, recevaient une clientèle à la recherche de vêtements pour leur progéniture pour un Aïd où ils ne sortiront pas. L’entrée des marchés, conditionnée par le port de bavettes, a été une immense farce. Les marchands portaient rarement un masque de protection et encore moins la clientèle qui se bousculait lors des dernières emplettes du Ramadhan.
    Les conséquences, on les connaît. «Toutes nos structures sont saturées. Que ce soit les hôpitaux El Bir, Didouche-Mourad ou le CHU, on n’arrive plus à contenir le flot incessant de contaminés. Mais on ne peut refuser personne. On se débrouille, et je dois dire que le personnel soignant est tout aussi saturé que les structures elles-mêmes. Les rumeurs qui affirment que la majorité des malades vient d’autres wilayas sont dénuées de tout fondement. Tous sont de la wilaya de Constantine, à part deux ou trois cas de Blida et d’Alger, des personnes qui passaient par Constantine.». Le constat est fait par Aziz Kabouche, le chargé de la communication au niveau des structures hospitalières.

    Hôpitaux saturés

    Il nous apprendra aussi que contrairement à certaines applications qui affichent le chiffre de zéro guérison à Constantine, «nous avons enregistré 105 guérisons, dont 52 pour le seul CHU» sur les 418 cas officiels enregistrés au 25 mai, et 19 décès. Toujours du côté du CHU, on apprendra qu’une famille élargie de 11 personnes a été admise deux jours avant l’Aïd. Tous les membres ont été déclarés positifs à la Covid-19. La conséquence d’une sous-estimation de la dangerosité du coronavirus. Une dame âgée a malheureusement rendu l’âme, alors que trois autres ont été libérées. Sept personnes sont encore hospitalisées.

    A la cité El Bir, au niveau de l’hôpital éponyme, c’est le branle-bas de combat. Une vidéo sur les réseaux sociaux et des posts assurent que la direction a imposé à tout malade atteint de la Covid-19 hospitalisé «d’avoir un garde-malade». La vidéo montre, en effet, une personne en tenue de «cosmonaute» prenant soin d’une personne âgée. C’est le fils du malade qui a été admis avec son père. Mais il y a une nuance et de taille, confirmée par la famille du malade et des sources du CHU et de l’hôpital El Bir. Le malade a bien été hospitalisé sur place, son fils est effectivement avec lui, mais, et il y a un mais, cela l’a été à la demande du jeune homme qui voulait rester avec son père. Un médecin de l’hôpital El Bir a permis à un jeune de moins de vingt ans, apparemment, d’accompagner son père comme garde-malade, et cela dure depuis quatre jours, selon une source de la famille du malade. Le scandale a éclaté mardi quand le jeune homme a voulu quitter l’hôpital, ce que d’autres médecins n’ont pas permis, ignorant la «qualité» de leur pensionnaire. Des tests ont été pratiqués sur «le garde-malade», et les résultats ne lui permettront sûrement pas de quitter l’hôpital de si tôt. Si la «note» obligeant tout malade contaminé d’avoir un garde-malade s’est révélée farfelue, la permission délivrée par un médecin engage quand même la responsabilité de la structure de santé.

    Tout comme les mises en garde adressées aux inconscients sans bavettes par la police. Des centaines d’infractions ont été constatées, mais sans les P-V contraignants. On table toujours sur la prévention. La cohorte de voitures à Ali-Mendjeli, Khroub ou Didouche-Mourad, ainsi que les emplettes qui n’en finissent pas aux quartiers Souika ou à Oued El Had imposent des mesures draconiennes. «On parle de déconfinement, mais les autorités, et à leur tête un P/APC que l’on n’a pas vu ni entendu depuis le déclenchement de l’épidémie à Constantine, savent qu’à Constantine il n’y a jamais eu de confinement au sens propre», nous dira un médecin d’une polyclinique. Il ajoutera que «les médecins, et à leur tête les résidents, seront les premiers à payer la note fatale».

    La sonnette d’alarme est donc tirée, même si pour le moment personne ne semble l’entendre. Des élus, comme la députée Nassima Bendjedou, et les docteurs et élus aussi, Saïd Omar Mehsas et Waheb Arab se démènent depuis des semaines non seulement pour sensibiliser, mais aussi pour alerter les plus hautes autorités du pays sur le danger qui plane sur Constantine, à l’aide de rapports bien ficelés dont le dernier a été remis à Abdelaziz Djerad lors de sa visite à Constantine. Leurs voix seront-elles entendues ? Les Constantinois se sentiront-ils plus concernés par les appels à la raison ? Rien n’est moins sûr connaissant la mentalité des personnes faisant fi de tous les règlements sanitaires, même si elles ont été créées pour les protéger d’eux-mêmes.
    reporters.dz

    Ouargla : Avec 220 contaminés, accélération alarmante de la propagation du Covid19
    Par Ghellab Chahinez -27 mai 2020
    Entre mauvaise gestion de la crise pandémique et l’insouciance des citoyens, la situation dans la wilaya d’Ouargla empire jour après jour. Le dernier bilan, publié par le ministère de la Santé le 25 mai, fait état de 18 morts et plus de 220 cas confirmés à Ouargla.

    Ce chiffre ne reflète pas le nombre des cas réels puisque beaucoup n’ont pas été dépistés. La situation s’est aggravée dans la wilaya d’Ouargla et ses environs avec l’enregistrement d’une accélération alarmante de la propagation du virus Covid19. La wilaya a été classée, lundi, en deuxième position après Alger avec 35 nouveaux cas confirmés, enregistrés les 24 et 25 mai 2020. Les raisons de cette hausse alarmante sont multiples et la responsabilité est collective. Mauvaise gestion de la crise, manque de moyens de dépistage et de prise en charge des personnes atteintes et celles suspectées, absence de sensibilisation citoyenne au niveau local et d’autres causes qui ont fortement contribué à la propagation du Coronavirus.
    Surcharge !
    Alors que le nombre des cas de la Covid19 approche des 250 dans la wilaya d’Ouargla et ses environs, la gestion anarchique de la situation épidémiologique au niveau local règne et risque d’emporter la région vers une catastrophe sanitaire qui peut échapper à tout contrôle. Le nombre des cas atteints a dépassé largement la capacité d’accueil du nouveau service des urgences, aménagé pour recevoir les malades de la Covid-19. Ce service implanté au niveau de l’EPH Mohamed-Boudiaf n’est pas encore mis en exploitation et dispose d’une capacité de 25 lits environ. Le Directeur de l’hôpital d’Ouargla a décidé donc de répartir les malades sur les autres services hospitaliers de l’établissement. Une démarche imprudente et dangereuse, selon beaucoup de médecins et de paramédicaux. Les conséquences de cette décision n’ont pas tardé à se manifester. Les malades ont été transférés d’abord vers le service ORL, puis le service chirurgie pédiatrique et celui de pédiatrie. Quelques jours après, plusieurs personnes atteintes de la Covid-19 ont été découverts dans le service médecine femme, service d’hémodialyse et d’autres. Les malades qui se trouvaient dans les services de chirurgie pédiatrique et chirurgie femmes ont été rassemblés dans le même service tandis que les patients admis dans les services ORL, médecine femme et service de la pédiatrie ont été placés dans le service des maladies pulmonaires. Avec l’augmentation des cas, les responsables comptent vider d’autres services pour y placer les malades. Une procédure risquée selon certains, rendant le milieu hospitalier zone à risque de contamination. En plus que les citoyens en cas de maladie ou d’incident ne peuvent plus se rendre à l’hôpital pour manque de moyens de prise en charge. Des médecins avec qui on s’est entretenus s’interrogent sur le sort des malades hospitalisés notamment les malades des services de chirurgie.
    Certains ont été forcés de rentrer chez eux avant d’être rétablis. Le Docteur Mohammedi Fouad, infectiologue et chef de service d’épidémiologie, a exprimé sa colère et ses craintes concernant la gestion de la situation épidémiologique de la Covid-19. Selon ce dernier, mis à l’écart par les responsables du secteur au niveau local, l’erreur a été commise au début de la pandémie. « J’ai été le premier à m’opposer à cette mesure », dit-il. « Au début de l’épidémie et lors d’une réunion avec le DSP, en mars dernier, lorsque les cas étaient minimes, j’ai proposé de choisir une structure indépendante qui serait uniquement destinée à la prise en charge des cas positifs au coronavirus et une deuxième structure pour accueillir les personnes suspectées, durant la période d’isolement, qui s’étale sur 14 jours, en leur assurant toutes les conditions nécessaires.
    Puisqu’on était certains que les proches et ceux qui étaient en contact avec les cas positifs n’allaient pas respecter les mesures d’isolement. C’est d’ailleurs une des causes de la propagation du virus à Ouargla », a-t-il déclaré. « Lorsqu’on confie la gestion d’une crise sanitaire à des administratifs et non à des médecins, on s’attend à ce genre de conséquences», a-t-il fulminé ajoutant qu’il était au départ « nécessaire d’intensifier les campagnes de sensibilisation et les émissions interactives, dont avait besoin la population ». « Au début de la crise et dès l’apparition des premiers cas suspects, le service d’épidémiologie avait dressé un programme intensif sur terrain et à travers les ondes de la radio locale pour sensibiliser et informer la population sur le virus et les moyens et les mesures de protection afin de freiner la propagation de ce virus, l’ex-DSP, mis à la retraite à la fin de la semaine dernière, a donné des instructions pour m’interdire de parler du coronavirus et de la situation épidémiologique de la région.
    Les émissions prévues sur la radio locale ont été donc suspendues et je me suis retrouvé blacklisté. » « Le service d’épidémiologie et la médecine préventive dont l’équipe d’enquêteurs et d’investigateurs d’épidémiologie, et dans cette conjoncture difficile, n’ont bénéficié d’aucun soutien de la part des autorités locales. Même pas une simple visite du DSP ou du wali, durant toute la période de crise », s’est-il désolé. En attendant l’installation du nouveau Directeur de la DSP d’Ouargla, la situation qui règne reste grave et alarmante.
    reporters.dz
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Constantine ne cesse de défier les règles les plus élémentaires de la protection contre la Covid-19. Le nombre de contaminés, en perpétuelle croissance quasiment exponentielle, ne finit pas d’inquiéter les autorités et surtout la population.
    La propagation du VIRUS (réelle ou supposée) fait l'affaire du SYSTÈME MAFIEUX qui a intérêt à perpétuer le confinement,

    et s'éviter ainsi et à court terme, le TSUNAMI populaire qui va les dégager tous !
    Mais ils ne peuvent continuer à éviter le chemin de l'histoire.
    La répression tout azimut contre le HIRAK aidant, la digue populaire commence à enfler grave. Et les services d'intox et de manipulation travaille dure pour la diviser, sinon la faire dévier de sa trajectoire.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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    • #3
      Quel son les chiffres des personnes contaminés décédé et soigné il y a t il des chiffres réel

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      • #4
        Perso, je ne crois à aucun des chiffres donnés.

        Surtout pas celui des cas d'infectés.

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