Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L'éducation nationale... Nos enfants vont très mal

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • L'éducation nationale... Nos enfants vont très mal

    Je suis tombé sur cet article posté sur "le soir d algerie", il s'agit
    d'un témoignage et d'une analyse pertinente de cette maman (qui se déclare ex-enseignante) et qui nous résume bien le malheur et la destruction que causent l'école et le système éducatif à nos enfants, c'est un vrai appel de détresse : l'école vole à nos enfants leur enfance,
    détruit tout esprit critique ou intelligence en eux à cause de ces programmes de mémorisation par cœur,
    l'école ainsi que les parents poussent à la compétition destructrice qui ne fait qu'augmenté l’égoïsme et la haine d'autrui chez nos petits ... sans parler de la monté du credo de la fin qui justifie les moyens, qui s'est (à titre d'exemple) bien matérialisé lors de l'affaire des triches au baccalauréat...
    il ne faut pas s'étonné ensuite du non civisme de certains citoyens adultes, notamment ceux de la nouvelle génération ...
    ne relève pas donc de notre responsabilité, nous autres citoyens et responsables étatiques, d'ouvrir sérieusement le débat et commencer à chercher et à appliquer les solutions adéquates pour remédier à cet immense problème qui menace le futur de notre pays mais surtout le bien être de nos familles ?


    -------------------------------

    " Titre : Contribution : Madame la Ministre de l’Education nationale, nos enfants vont très mal

    C’est les yeux pleins de larmes que je me décide à vous écrire.
    Je suis une maman. J’ai trois enfants. Je fus dans une vie antérieure enseignante universitaire. La naissance de ma première fille et mon obligation de retourner au travail en la laissant recevoir une éducation par autrui, m’a fait réfléchir. J’ai réfléchi longtemps… A la naissance de ma deuxième fille j’ai décidé de mettre fin à ma carrière. Une décision difficile à prendre. Il a fallu se résoudre et accepter de sacrifier plusieurs années de dures études et de diviser les revenus du ménage par deux. Mais ça ne faisait pas le poids face aux exigences de l’éducation de mes enfants. Pendant la période de la petite enfance de mes filles, je me suis évertuée à donner le meilleur de moi-même, les éduquant dans le respect de soi-même et d’autrui, leur assurant un sentiment de sécurité et d’amour que j’estimais être nécessaire pour construire une personnalité solide et faire face à la vie.

    Seulement voilà que l’âge scolaire arrive. Et quelle fut ma chute ! notre chute, la chute de toute la famille… Nous nous sommes retrouvés dans l’antithèse de tout ce qui a été le fondement de notre éducation… Nous avons inscrit notre aînée à l’école... Et le cauchemar a commencé… L’instruction est un droit pour l’enfant, c’est ce qui lui permet de s’ouvrir au monde et de s’armer pour l’avenir, de construire un socle solide sur lequel il va s’appuyer pour devenir un individu utile à lui-même et aux autres… Est-ce vraiment cela qui se construit dans nos écoles ? Permettez-moi, Madame la Ministre, d’en douter. Que se passe-t-il réellement dans nos écoles ? Je peux essayer ici d’en faire une description non exhaustive.

    En premier lieu, le programme. Il est surchargé, basé presque majoritairement sur la mémorisation. Les enfants se retrouvent à apprendre par cœur des heures durant : éducation religieuse, éducation civique, histoire, géographie, sciences, récitations…. A retenir des informations bonnes seulement pour permettre de répondre à des questions d’examens et à être oubliées juste après. Les enfants apprennent donc à passer des examens et à revenir à la maison avec des «notes» pour calmer l’angoisse de leurs parents, ou l’aggraver, selon ces sacro-saints «résultats (les notes)».
    Leur intellect est noyé, étouffé par un flux d’informations qu’ils ne retiendront que pour les «résultats». Ce programme, Madame la Ministre permettez-moi de le penser, représente un affront à l’intelligence humaine et à la capacité innée des enfants à apprendre. Capacité qui est mise à mal et brisée par toutes ces obligations de mémoriser sans arrêt et sans relâche. Afin d’obtenir des résultats, ces enfants sont poussés à l’extrême de ce qui est acceptable humainement. Ils sont manipulés par la mise en compétition excessive. Ils sont dressés les uns contre les autres, poussés à la haine de l’autre. Ils sont surchargés de travail à l’école comme à la maison. Ils n’ont plus de temps pour jouer, pour se détendre, pour vivre leur enfance qui est si importante mais malheureusement éphémère.

    Pour ces mêmes résultats (ces notes) , et dans nos écoles publiques et privées, ils sont quotidiennement humiliés, insultés, atteints gravement dans leur estime d’eux-mêmes et parfois, que dis-je, souvent, frappés ! Beaucoup d’établissements scolaires se sont transformés en camps de concentration dignes des pires tortionnaires. Et je pèse mes mots. Et tout ça avec la complicité des parents qui se taisent, pire, qui cautionnent !
    Je voulais, pour étayer mes dires, avoir des chiffres concernant la maltraitance dans les écoles. Ils existent, m’a-t-on dit, mais ils ne sont pas communicables…

    Pour que les enfants fassent mieux, il faut qu’ils se sentent mieux. Or nos enfants vont mal, ils vont très mal. Le stress, la pression et la peur sont leur quotidien. Ils sont mis en échec régulièrement et ils vivent dans un sentiment d’insécurité affective permanent.

    Le but du cycle primaire est d’apprendre à lire, à écrire et à compter. Est-ce vraiment le prix à payer ? De plus, ce but est-il vraiment atteint ? Vous n’êtes pas sans savoir Madame, qu’arrivés à l’université ou au sein des établissements de formation professionnelle, les jeunes se retrouvent souvent avec des indigences intellectuelles plus que handicapantes : incapables de raisonner, de compter ou de rédiger des textes simples. Mais ils auront néanmoins vécu durant toute leur scolarité des affres inhumaines. Force est de constater qu’ils sortent de leur scolarité indigents, chargés de violence et de haine accumulées des années durant.

    Que nous est-il arrivé ? Quel avenir et quelle société sommes-nous en train de construire ? Toutes les révolutions possibles, dans quelque domaine qui soit, sont inutiles et vaines tant que nous continuons et persistons à meurtrir l’enfance. Est-ce pour cela que nos pères et nos aïeux ont donné leur vie et leur sang ? Est-ce pour voir leur descendance privée de la dignité pour laquelle ils ont livré un dur combat ?

    Et les parents ? De quel mal sont-ils atteints ? Qu’est-ce qui fait qu’ils acceptent et qu’ils se font même complices de tout ça ? Qu’attendons-nous pour nous mobiliser et pour crier l’urgence d’un changement ? Bien au contraire, nous livrons nos enfants docilement à un supplice quotidien, insupportable et inhumain.

    Certains parents en demandent même davantage : la requête d’ajouter des matières de mémorisation à l’examen de fin de cycle primaire n’a-t-elle pas été émise par des collectifs de parents ? Veulent-ils asséner un coup de grâce à l’éducation si ceci n’a pas déjà été fait ?

    Beaucoup de pays et de familles de par le monde ont expérimenté des pédagogies qui exaltent les aptitudes innées des enfants pour en faire des personnes bien construites et aptes à embrasser l’avenir. Dans la plupart des pays modernes, une palette de choix en matière de pédagogie s’offre aux parents. On y trouve une myriade d’alternatives à l’éducation nationale essentiellement dans le secteur privé. Et si la diversité des écoles qui s’offre à eux ne leur convient pas, ils peuvent prendre l’initiative de se charger eux-mêmes de l’instruction de leurs enfants soutenus par leurs gouvernements. C’est le cas au Canada où les parents qui font ce choix se voient allouer un soutien financier par un Etat conscient que ces parents le déchargent d’une lourde responsabilité et contribuent au bon fonctionnement de la société.
    En Algérie, des initiatives de diversification de l’éducation en matière de pédagogie ne peuvent même pas être envisagées face à la volonté de standardisation/uniformisation de l’éducation officielle. Nous persistons dans ce qui ne marche pas, pire, dans ce qui est destructeur.

    Madame la Ministre, je suis une maman et j’ai du mal à accepter qu’on continue à voler l’enfance, la joie de vivre et le bien-être de mes enfants sous prétexte de leur apprendre à lire et à compter.

    J’estime en tant que mère avoir la responsabilité et le droit de dire non ! Non au malheur de mes enfants. Non à une éducation qui ne répond pas à mes exigences de respect, d’amour et de sécurité. La Déclaration universelle des droits de l’Homme m’en donne le droit dans son article 26, alinéa 3 : «Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants.» Dans ce même article, il est stipulé que «l'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l'Homme et des libertés fondamentales.»
    Je peux dire en mon âme et conscience que les prisonniers dans les pénitenciers sont mieux traités que la chair de notre chair l’est dans nos écoles. Ils n’ont pas à se retenir quand un besoin naturel se fait ressentir. Ils n’ont pas à ingurgiter des informations pour lesquelles rien n’est fait pour en faire quelque chose d’agréable à apprendre. Ils n’ont pas à subir des sévices psychologiques et physiques tous les jours que Dieu fait… Et j’en passe…
    Non Madame la Ministre, les droits de l’Homme ne sont pas respectés dans les établissements scolaires et l’enfance n’a pas le temps d’attendre la lourdeur des réformes et des décisions gouvernementales qui tardent trop. Il est urgent de remédier à tout ça et d’agir. Il est grand temps de redonner aux enfants la joie de vivre et d’apprendre.
    Il y a des compétences dans notre beau pays et je vous demande solennellement, Madame la Ministre, de les laisser agir en collaboration avec les nombreux parents qui le souhaiteraient et qui sont prêts à se constituer en collectif dans le but de mieux agir pour le bien de nos enfants.
    Mme H. S. "
    Conclusion : Lorsque tu critiques une idée, le porteur de cette dernière se sentira visé et attaqué ! Ton objectivité et tes arguments ne pourront sauver un tel débat voué à l'échec et à la haine.

  • #2
    Il ne faut pas croire à la difficulté de trouver ou d'appliquer les solutions, quelques mesures tout à fait réalistes & applicables peuvent améliorer les choses, voila un exemple :

    Alléger les programmes, ce qui résulte la réduction des heures d'études ...

    Les faits sont là, l'étudiant une fois qu'il achève son cursus universitaire, il ne se souvient que d'une infime partie de ce qu'il avait étudié durant toute sa vie,... pire encore, l'élève oublie plus de 60% des cours après chaque vacances d'été, les profs se retrouvent à chaque année obligés de refaire les cours des années passées pour pouvoir entamer les nouveaux thèmes et sujets !... c'est à cause de la mémorisation aveugle et le programme surchargé ...

    Pour le coté science et technologie, le licencier ou ingénieur commence à vraiment apprendre son métier une fois son poste décroché ! les techniques et connaissances académiques en plus d’êtres obsolètes par rapport à l'évolution que connait le terrain, ne servent presque à rien, une dure réalité, chaque jeune ingénieur doit faire face à cela en se payant des formations et des stages pour combler les lacunes causées par son école !

    Pour le coté littéraire et plus précisément la maîtrise des langues étrangères, le jeune licencier quitte l'université sans pouvoir : s'exprimer correctement ou rédiger des lettres toutes banales ! ... La plupart se retournent donc vers les écoles privées, une ou deux années de formation et le tour est joué, des applications et chaines youtube de langues étagères, donnent de meilleurs résultats par rapport à toute une vie de "mal apprentissage" au sein de nos écoles...

    La méthode académique classique en plus d’être inefficace, elle exige aux enfants la présence durant toutes leurs journées, les privant de leurs enfances et bridant leurs potentiel ... mais surtout, poussent les petits à détester l'école et l’apprentissage, tel un prisonnier haïssant la prison !

    En allégeant ces programmes et heures inutiles, les enfants auront plus de temps pour : le sport, l'art, les activités culturelles et scientifiques, bref, la découverte du vrai monde extérieur ...

    au lieu de cela, nos enfants sont prisonniers durant une vingtaine d'années, pour finir dans la prison du salariat qui dure une trentaine d'années ... pour ensuite aller faire la chaîne devant les postes sous le soleil pendant des heures ... pour ensuite se prosterner légèrement devant les guichets de hauteur basse, et avoir le prix contre toute une vie.
    Conclusion : Lorsque tu critiques une idée, le porteur de cette dernière se sentira visé et attaqué ! Ton objectivité et tes arguments ne pourront sauver un tel débat voué à l'échec et à la haine.

    Commentaire


    • #3
      En effet, c'est la catastrophe.
      L'éducation devrait être la priorité numéro une et de très loin !

      On est toujours là à chercher quelques succès algériens à l'étranger (ce qui fait plaisir) et essayer d'organiser des séminaires ou initiatives pour montrer au monde que l'Algérie est "à la page" mais elles est en faite "à la rue !"

      Quand je critiquais le "homeAlgeria" la dernière fois, c'était par dépit. Tu as ces cancres de ministres ou walis qui font de la récupération alors que le pays s'enfonce dans la médiocrité.

      Il faut absolument repenser le système éducatif, il faut investir massivement pour rattraper le retard et pour être compétitif. Et ça malheureusement, ça va prendre du temps.
      ...

      Commentaire


      • #4
        En effet, c'est la catastrophe.
        L'éducation devrait être la priorité numéro une et de très loin !

        On est toujours là à chercher quelques succès algériens à l'étranger (ce qui fait plaisir) et essayer d'organiser des séminaires ou initiatives pour montrer au monde que l'Algérie est "à la page" mais elles est en faite "à la rue !"

        Quand je critiquais le "homeAlgeria" la dernière fois, c'était par dépit. Tu vas ces cancres de ministres qui font de la récupération alors que le pays s'enfonce dans la médiocrité.

        Il faut absolument repenser le système éducatif, il faut investir massivement pour rattraper le retard et pour être compétitif. Et ça malheureusement, ça va prendre du temps. Or les "responsables", étant egoistes et/ou incompétents ne pensent qu'au court terme qui leur bénéficie. Ils ne veulent pas planter les germes pour qu'un autre dans 10, 15 ou 20 en cuilllent les fruits !
        ...

        Commentaire


        • #5
          Tout est dit..
          L'éducation est basée sur le trompe-l'œil ;
          Les enfants n'apprennent pas à penser et à observer !..
          Ils apprennent à tromper leur cerveau et leur société.. pour passer d'un cycle à l'autre.

          ..... le programme. Il est surchargé, basé presque majoritairement sur la mémorisation. Les enfants se retrouvent à apprendre par cœur des heures durant : éducation religieuse, éducation civique, histoire, géographie, sciences, récitations…. A retenir des informations bonnes seulement pour permettre de répondre à des questions d’examens et à être oubliées juste après. Les enfants apprennent donc à passer des examens et à revenir à la maison avec des «notes» pour calmer l’angoisse de leurs parents, ou l’aggraver, selon ces sacro-saints «résultats (les notes)».

          Leur intellect est noyé, étouffé par un flux d’informations qu’ils ne retiendront que pour les «résultats». Ce programme, Madame la Ministre permettez-moi de le penser, représente un affront à l’intelligence humaine et à la capacité innée des enfants à apprendre.

          Commentaire


          • #6
            Je suis d'accord avec tous ce qu'elle dit. Malheureusement.... :22:

            Pour ma part, je me souviens :
            • qu'on ne nous a jamais encourager à lire des livres depuis notre jeune age.
            • On ne nous a jamais appris à parler, à dialoguer librement, à écouter, et à analyser un discours.
            • On ne nous a jamais appris à argumenter et contre-argumenter un texte ou une idée.
            • On ne nous a jamais appris à avoir l'esprit critique. A sortir des sentiers battus dans nos écrits, à faire de la poésie,de la chanson, à faire des dessins, à chercher à innover ...
            • On ne nous a jamais appris à faire du théâtre, à créer des fictions, faire de l'humour,
            • On ne nous a jamais appris, invité et encourager à apprendre par nous même, à donner libre court à nos propres idées et initiatives et à travailler en groupe pour réaliser des projets à l'école, collège lycée...
            • On ne nous a jamais appris à faire de l'introspection, à faire éclore nos talents dès notre jeune age.
            • On ne nous a jamais appris à avoir le sens de l'observation, à alimenter et fructifier notre curiosité dans toutes les matières.

            l'instit ou le prof nous obligeait juste à retenir bêtement ce que nous donne le prof, et ça s'arrêtait là.
            Ainsi, notre système éducatif nous a ainsi brimé dès notre plus jeune age.

            L'ORIGINE DU PROBLÈME ?
            Si ce n'était pas mes parents qui m'ont ouvert mes sens de la curiosité, par la lecture, par l'ouverture d'esprit et leur encouragement, j'aurais difficilement pu bien évoluer dans mes études universitaires après.

            La formation scolaire limitée de ma génération à l'école (80-90)) est à mon avis, la conséquence directe d'une génération d'enseignants qui n'en avait pas toutes les capacités. Malheureusement ...

            Beaucoup de mes enseignants n'avaient pas les capacités de faire face aux critiques, d'organiser une séance de discussion libre et de remue méninge sur une sujet donné, car ils ne maitrisaient suffisamment leur domaine et le sujet traité ... Alors ils suivaient bêtement ce qui était écrit dans le livre scolaire, avec les exercices qui vont avec, pendant des années et des années, sans chercher à développer leur cours et à faire de l’amélioration continue, sans chercher à adapter à leur propre stratégie éducative, à individualiser leurs cours... etc.

            Ainsi que le livre scolaire devait être juste un guide pour le corps enseignant sur définir les objectifs pédagogiques minimaux du cursus considéré, et pour construise autour son véritable cours qui sied le mieux à sa stratégie pédagogique et à celle des es élèves, nos profs se limitaient juste au contenu du livre et pas plus.

            La raison est que mes enseignants à moi, ont rarement eu la formation pour enseigner.
            Des décisions politiques ont fait que la plupart de mes profs sont venu dans l'enseignement par défaut. Remplir le vide et le manque cruel d'enseignants. Ce sont des diplômés (ingénieur, licence) qui sont venus nous enseigner en primaire/collège ou lycée, sans qu'ils aient la moindre formation pédagogique et le moindre talent et envie nécessaires pour faire ce métier noble. Et évidement, un domaine aussi sensible et critique que l’enseignement au primaire ou collège, on se devait de ne jamais mettre n'importe qui. Malheureusement, ce qui devait arriver arriva.

            Beaucoup de bacheliers qui arrivaient à l’université, ne savent même pas construire une phrase correcte, que soit en arabe ou en français. Alors de là à leur demander à travailler en toute autonomie, à analyser une idée un discours, ou un texte, c'est trop leur demander....

            Et je crois que les générations d'enseignants qui ont suivi après (2000 à 2020), sont encore pire.... Tous ça est la conséquences de différentes politiques choisis en Algérie.

            Ainsi, on se retrouve avec un mastodonte de dinosaure de ministère ...
            Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

            Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

            Commentaire


            • #7
              qu'on ne nous a jamais encourager à lire des livres depuis notre jeune age.


              Il suffit d'entrer dans un logement algérien: Aucun livre à part le Coran.

              Commentaire


              • #8
                Algeriano loco

                Tout à fait, les responsables et hauts placés du nouveau gouvernement prétendent qu'ils sont ici pour rattraper le retard et la médiocrité causés durant ces 3 dernières décennies, ils doivent le prouver avec des actes et la question de l'éducation est justement la priorité numéro une comme tu dis, tout le monde doit être d'accord la dessus.


                En effet, c'est la catastrophe.
                L'éducation devrait être la priorité numéro une et de très loin !

                On est toujours là à chercher quelques succès algériens à l'étranger (ce qui fait plaisir) et essayer d'organiser des séminaires ou initiatives pour montrer au monde que l'Algérie est "à la page" mais elles est en faite "à la rue !"

                Quand je critiquais le "homeAlgeria" la dernière fois, c'était par dépit. Tu as ces cancres de ministres ou walis qui font de la récupération alors que le pays s'enfonce dans la médiocrité.

                Il faut absolument repenser le système éducatif, il faut investir massivement pour rattraper le retard et pour être compétitif. Et ça malheureusement, ça va prendre du temps.
                Conclusion : Lorsque tu critiques une idée, le porteur de cette dernière se sentira visé et attaqué ! Ton objectivité et tes arguments ne pourront sauver un tel débat voué à l'échec et à la haine.

                Commentaire


                • #9
                  Capo

                  Très bien résumé Capo, ...
                  cette "compétence" de tromperie qui se développe chaque année chez l'élève est dangereuse puisque l'élève trompeur d’aujourd’hui est le citoyen de demain...

                  Tout est dit..
                  L'éducation est basée sur le trompe-l'œil ;
                  Les enfants n'apprennent pas à penser et à observer !..
                  Ils apprennent à tromper leur cerveau et leur société.. pour passer d'un cycle à l'autre.
                  Conclusion : Lorsque tu critiques une idée, le porteur de cette dernière se sentira visé et attaqué ! Ton objectivité et tes arguments ne pourront sauver un tel débat voué à l'échec et à la haine.

                  Commentaire


                  • #10
                    Ce que tu dis Pomaria est vrai malheureusement pour la plupart des profs, mais il existe quand même plusieurs exceptions ... Je parle en connaissance de causes puisque j'ai exercé ce métier pendant des années, tout d'abord, durant mon parcours scolaire, chaque année j'ai eu droit à au moins 2 profs qui sortaient complément de ce malheureux modèle de prof qui n'est rien sans ses fiches de cours... des profs qui nous donnaient l'occasion de les contredire et de contre argumenter, je me souviens de mon prof de math qui nous apprenait comment raisonner et extrapoler les lois nous mêmes, l'autre de l'histoire/géo' sa séance était une sorte d'émission de télé en géopolitique ! on faisait littéralement une table ronde, et au lieu de nous "lire" le cours, ils nous demandait notre analyse sur chaque situation : la 2 ème guerre mondiale à titre d'exemple, il demandait à chaque élève ce qu'il ferait s'il était à la place des alliés ou bien des allemands et une fois nos idées épuisées, il concluait avec le fait historique en question ! c'était grandiose, bref, ces professeurs hors normes m'ont inspiré.

                    Tu me diras que cette moyenne de 2 "vrais" profs sur 10 pour chaque année c'est peu, ... et oui malheureusement, et ce qui dérange encore plus c'est que souvent ce genre de profs sont victimes de "blocus" de la part du reste du personnel de l'établissement, en effet lorsqu'un prof se démarque des autres, sans qu'il le sache son niveau et façon de faire démasque la médiocrité des autres, et leurs méthodes obsolètes... alors certains profs mais aussi agents administratifs contre-attaque avec les batons dans les roues ... ça me rappelle des souvenirs tout ça !

                    Je ne blâme pas trop l'élève moi qui ne s’intéresse pas ou qui déteste l'école, c'est le système ainsi que le prof qui doivent savoir attirer l’intérêt et la curiosité des élèves,... je me souviens qu'une fois j'ai donné un cours de Dessin Technique pour la classe de seconde, les élèves destinés pour les filières techniques trouvaient le cours super intéressant, ce n'était pas le cas des autres, alors j'ai arrêté le cours et je leurs ai donné un Homework, je leurs ai dit : "vous allez me dessiner un plan architectural, de la maison de vos rêves je vous fournirai un polycopié qui englobe les symboles de dessins (piliers, fenêtres...etc), faites juste du bon boulot et ne vous souciez pas des notes, laissez ça pour moi..." , ... je n'oublierai jamais leur enthousiasme le long de tout le projet... Je me rappelle que durant cette même année l’administration me reprochait pleins de choses lol : ne pas remplir le cahier de textes , ni les carnets de correspondance, ne pas faire suffisamment de devoirs .... j'avais moi des objectifs bien définit bcp plus importants que tous ces trucs secondaires ... (Ps. en passant, le cahier de texte normalement il doit être rempli par l'un des élèves, ce dernier écrit le même cours écrit sur son cahier personnel, ....
                    si c'est au prof de le remplir, il peut écrire un cours qui n'est pas encore traité sans que personne ne se rende compte de ça !) ...

                    Enfin, je critique fort la plupart des profs que ça soit ceux de l'ancienne ou de la nouvelle génération qui n'ont rien avoir avec ce métier alors qu'ils persistent à l'exercer quand même... cette contradiction contribue au désastre mais fait fuir cette minorité de profs authentiques.... la question de l'éducation nationale doit être traité à tous les niveaux.


                    Je suis d'accord avec tous ce qu'elle dit. Malheureusement....

                    Pour ma part, je me souviens :
                    qu'on ne nous a jamais encourager à lire des livres depuis notre jeune age.
                    On ne nous a jamais appris à parler, à dialoguer librement, à écouter, et à analyser un discours.
                    On ne nous a jamais appris à argumenter et contre-argumenter un texte ou une idée.
                    On ne nous a jamais appris à avoir l'esprit critique. A sortir des sentiers battus dans nos écrits, à faire de la poésie,de la chanson, à faire des dessins, à chercher à innover ...
                    On ne nous a jamais appris à faire du théâtre, à créer des fictions, faire de l'humour,
                    On ne nous a jamais appris, invité et encourager à apprendre par nous même, à donner libre court à nos propres idées et initiatives et à travailler en groupe pour réaliser des projets à l'école, collège lycée...
                    On ne nous a jamais appris à faire de l'introspection, à faire éclore nos talents dès notre jeune age.
                    On ne nous a jamais appris à avoir le sens de l'observation, à alimenter et fructifier notre curiosité dans toutes les matières.
                    l'instit ou le prof nous obligeait juste à retenir bêtement ce que nous donne le prof, et ça s'arrêtait là.
                    Ainsi, notre système éducatif nous a ainsi brimé dès notre plus jeune age.

                    L'ORIGINE DU PROBLÈME ?
                    Si ce n'était pas mes parents qui m'ont ouvert mes sens de la curiosité, par la lecture, par l'ouverture d'esprit et leur encouragement, j'aurais difficilement pu bien évoluer dans mes études universitaires après.

                    La formation scolaire limitée de ma génération à l'école (80-90)) est à mon avis, la conséquence directe d'une génération d'enseignants qui n'en avait pas toutes les capacités. Malheureusement ...

                    Beaucoup de mes enseignants n'avaient pas les capacités de faire face aux critiques, d'organiser une séance de discussion libre et de remue méninge sur une sujet donné, car ils ne maitrisaient suffisamment leur domaine et le sujet traité ... Alors ils suivaient bêtement ce qui était écrit dans le livre scolaire, avec les exercices qui vont avec, pendant des années et des années, sans chercher à développer leur cours et à faire de l’amélioration continue, sans chercher à adapter à leur propre stratégie éducative, à individualiser leurs cours... etc.

                    Ainsi que le livre scolaire devait être juste un guide pour le corps enseignant sur définir les objectifs pédagogiques minimaux du cursus considéré, et pour construise autour son véritable cours qui sied le mieux à sa stratégie pédagogique et à celle des es élèves, nos profs se limitaient juste au contenu du livre et pas plus.

                    La raison est que mes enseignants à moi, ont rarement eu la formation pour enseigner.
                    Des décisions politiques ont fait que la plupart de mes profs sont venu dans l'enseignement par défaut. Remplir le vide et le manque cruel d'enseignants. Ce sont des diplômés (ingénieur, licence) qui sont venus nous enseigner en primaire/collège ou lycée, sans qu'ils aient la moindre formation pédagogique et le moindre talent et envie nécessaires pour faire ce métier noble. Et évidement, un domaine aussi sensible et critique que l’enseignement au primaire ou collège, on se devait de ne jamais mettre n'importe qui. Malheureusement, ce qui devait arriver arriva.

                    Beaucoup de bacheliers qui arrivaient à l’université, ne savent même pas construire une phrase correcte, que soit en arabe ou en français. Alors de là à leur demander à travailler en toute autonomie, à analyser une idée un discours, ou un texte, c'est trop leur demander....

                    Et je crois que les générations d'enseignants qui ont suivi après (2000 à 2020), sont encore pire.... Tous ça est la conséquences de différentes politiques choisis en Algérie.

                    Ainsi, on se retrouve avec un mastodonte de dinosaure de ministère ...
                    Dernière modification par kakashi31, 28 mai 2020, 15h46.
                    Conclusion : Lorsque tu critiques une idée, le porteur de cette dernière se sentira visé et attaqué ! Ton objectivité et tes arguments ne pourront sauver un tel débat voué à l'échec et à la haine.

                    Commentaire


                    • #11
                      Kakashi

                      Merci pour l'article..
                      Beaucoup reste à faire dans ce secteur de l’éducation..

                      Je ne te cache pas mon amertume à ce propos..
                      je suis de ceux qui ont fortement cru en Benghebrit..
                      Je me suis énormément battu pour elle.. dans la vie réelle et sur ce forum même !
                      Mais j'ai été déçu !!..
                      Le peuple l'avait bien cerné !!
                      niyet'ha machi saf'ya

                      Commentaire


                      • #12
                        Il suffit d'entrer dans un logement algérien: Aucun livre à part le Coran.
                        en majorité oui, mais y a quand même des familles algériennes qui disposent de bibliothèques,.. sans parler des étudiants qui sont quand même influencés par la tendance de lecture qui frappe le monde d'aujourdhui notamment grâce à la facilité offerte par les livres numériques
                        Conclusion : Lorsque tu critiques une idée, le porteur de cette dernière se sentira visé et attaqué ! Ton objectivité et tes arguments ne pourront sauver un tel débat voué à l'échec et à la haine.

                        Commentaire


                        • #13
                          salut capo
                          ouais ce secteur est le plus affecté de tous ... on fait ce qu'on peut

                          j'ai du mal à t'imaginer défendre Benghebrit mais bon ça nous arrive de se tromper sur les gens ... pour ce qui est de ma part, j'ai vu dès le début qu'elle était ici pour accomplir l'agenda de hizbe fraça ... c'était une pro israel le peuple l'avait bien cerné wellah hhhh

                          Les ministres de l'éducation qui viennent n'attaquent pas le fond, l'une des principales sources du problème c'est cette affaire de l'emploi du temps fermé ... je suis plus que sur, que si on allège cet emploi du temps, même si on fait rien pour les cours et les profs, au moins on aurait réduit l'impacte négatif de ce système sur nos élèves et surtout on leurs laisserait assez de temps pour se développer sur les autres domaines et aspects de la vie ! ... ce qui est encore plus bénéfiques pour leur futurs mais aussi leurs présents
                          Conclusion : Lorsque tu critiques une idée, le porteur de cette dernière se sentira visé et attaqué ! Ton objectivité et tes arguments ne pourront sauver un tel débat voué à l'échec et à la haine.

                          Commentaire


                          • #14
                            (Bonjour)

                            Kakashi

                            Ne me fiche pas la honte.. lol
                            Benghebrit c'était du trompe-l’œil aussi !
                            Une fois, je me rappelle avoir lancé à un ami :
                            Je suis prêt à mourir pour encourager les réformes de Benghebrit !

                            Depuis, je me fais tout petit..

                            Commentaire


                            • #15
                              Tout est dit..
                              L'éducation est basée sur le trompe-l'œil ;
                              Les enfants n'apprennent pas à penser et à observer !..
                              Ils apprennent à tromper leur cerveau et leur société.. pour passer d'un cycle à l'autre.
                              C'est vrai Capo lorsqu'on délègue tout à l'école et pourtant beaucoup de choses se jouent ... à la maison auprès des parents.

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X