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Renault va supprimer 15.000 emplois dans le monde

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  • Renault va supprimer 15.000 emplois dans le monde

    Le plan de restructuration de la firme au Losange entraînera une réduction de capacité de production de 4 à 3,3 millions de véhicules. En France, 4.600 postes seront supprimés, qui concerneront pour moitié des cadres et ingénieurs, et pour moitié des ouvriers. Ces suppressions se feront sans aucun départ forcé.

    Par Anne Feitz Publié le 28 mai 2020

    Renault va tailler dans le vif. Le plan de restructurations de la firme au Losange entraînera la suppression de 4.600 postes en France et, au total, de 15.000 dans le monde (soit, 8 % de son effectif). Le constructeur va redimensionner son outil de production, tailler dans ses frais généraux et réorganiser son ingénierie. Le plan, qui doit être annoncé officiellement ce vendredi, a été présenté aux représentants des salariés jeudi soir, en comité de groupe et en CSE (comité social et économique).

    Dans le détail, la capacité de production dans le monde sera ramenée de 4 millions de véhicules à 3,3 millions, sur la base de deux équipes. Comme attendu, la France sera particulièrement concernée . L'avenir de l'usine de Dieppe (Seine-Maritime) sera conditionné à celui de l'Alpine 110, lorsque cette voiture arrivera en fin de vie. Sa production est aujourd'hui de 7 par jour. Les Fonderies de Bretagne, à Caudan (Morbihan), seront cédées, si le groupe trouve un repreneur. Quant aux activités à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), elles seront transférées à Flins (Yvelines).

    Sans départs forcés
    L'usine de Flins, où sont produites la Zoe électrique et la Nissan Micra, perdra, de son côté, l'activité d'assemblage de véhicules lorsque la Zoe actuelle arrivera en fin de vie, en 2023 ou 2024. Elle sera appelée à devenir un centre d'économie circulaire, d'ingénierie et de prototypes. Son effectif de 2.600 salariés tombera à 1.600, à terme. Cette réduction se fera au fil des départs naturels, via les départs en retraite, les démissions ou les mutations.

    Le transfert envisagé de la production automobile de Maubeuge à Douai, dans le Nord, pour ne conserver à Maubeuge que la production mécanique, est encore en suspens. Emmanuel Macron a annoncé son intention de réunir partenaires sociaux et élus locaux lundi pour s'assurer que l'avenir des salariés serait garanti. Renault souhaite optimiser la production entre ces deux usines très proches.
    Ailleurs dans le monde, les projets d'extension et les investissements prévus au Maroc et en Roumanie seront suspendus, et certaines activités mécaniques seront rapatriées de Turquie.

    Ingénierie pléthorique
    L'ingénierie, aujourd'hui pléthorique, sera elle aussi largement rationalisée. Le Technocentre de Guyancourt (Yvelines), qui emploie 11.000 salariés, verra son effectif réduit de 1.500 personnes environ. Le nombre de prestataires sera ramené de 8 à 4. Renault s'appuiera sur la France pour sa R & D à forte valeur ajoutée, et sur ses centres dans des pays à bas coûts, comme la Roumanie, pour le reste. Les suppressions de poste dans l'Hexagone concerneront pour moitié des cadres et ingénieurs, et pour moitié des ouvriers, sans aucun départ contraint.

    Au total, Renault entend ainsi économiser 2 milliards d'euros, soit 20 % de ses coûts fixes. De quoi repartir sur de bonnes bases pour l'arrivée du nouveau directeur général : Luca de Meo , qui doit entrer en fonction le 1er juillet, devrait présenter dès l'automne un plan produits à moyen terme, détaillant les modèles sur lesquels la firme au Losange s'appuiera pour rebâtir son avenir.

  • #2
    Bonne nouvelle !

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    • #3
      Nissan qui ferme son usine espagnole, Renault qui supprime des emplois à la pelle, PSA qui ne va pas tarder à annoncer son plan de relocalisation ... sale temps pour l'automobile.

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      • #4
        Le président français lors de sa rencontre avec les responsable de Renault a été clair quant à l'aide de l'état qu'il conditionne par : "la relocalisation en France des activités à haute valeur ajoutée".

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        • #5
          l'automobile est en crise depuis 2018 à cause de la baisse de la demande chinoise. tous les autres marchés auto(am nord, afrique, europe) stagnent ou regressent depuis le début du millénaire, il n'y a que les chinois pratiquement qui tiraient ce secteur.

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          • #6
            Tout ça est de très bonne augure pour Manger Med

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            • #7
              Trois volets dans ce plan : La suppression d'emplois, le gel des investissements projetés et le rapatriement des emplois à haute VA.

              Les victimes collatérales seront nombreuses et surtout pour celle où cela tombe dans une mauvaise (très mauvaise) conjoncture.

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              • #8
                Trois volets dans ce plan : La suppression d'emplois, le gel des investissements projetés et le rapatriement des emplois à haute VA.

                Les victimes collatérales seront nombreuses et surtout pour celle où cela tombe dans une mauvaise (très mauvaise) conjoncture.
                En effet, les investissements farfelus devraient disparaitre comme le garage Renault en Algérie. Quand à Tanger Med à laquelle tu pensais c'est au contraire des opportunités supplémentaires qui s'annonce GRACE a cette crise.

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                • #9
                  Oui c'est vrai tu as raison c'est que la fermeture du site de Renault à Oran va planter définitivement un clou dans le cercueil de l'automobile en Algérie le gouvernement avait espéré en tirer beaucoup d'emploi finalement ca ne se fera pas.

                  Commentaire


                  • #10
                    Oui c'est vrai tu as raison c'est que la fermeture du site de Renault à Oran va planter définitivement un clou dans le cercueil de l'automobile en Algérie le gouvernement avait espéré en tirer beaucoup d'emploi finalement ca ne se fera pas.
                    La question NASSER c'est qu'il n'y a jamais eu d'industrie automobile en Algérie.

                    Commentaire


                    • #11
                      Les annonces officielles seront connues demain

                      Un conseil d'administration du groupe a été convoqué jeudi soir.

                      De sources concordantes, le plan d'économies de 2 milliards d'euros est réparti pour environ un tiers sur la production, un tiers sur l'ingénierie et un tiers sur les frais de structure, marketing et réseau.

                      Interrogé par l'AFP à l'issue du CCSE, Franck Daoût, délégué syndical central de la CFDT, a souhaité "un accord de méthode" pour la mise en œuvre du plan, "avec des expertises sur les sites, localement, commençant le plus tôt possible".

                      Concernant l'impact social des suppressions de postes, M. Daoût a souligné qu'il s'agira de "départs naturels à la retraite et de départs volontaires".

                      "Ils sont malins. Ils présentent ça comme des hypothèses de travail, disent +on le fera avec vous+, alors que tout est déjà décidé", a cependant critiqué un autre responsable syndical, sous couvert de l'anonymat.

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                      • #12
                        salam

                        en même tmps c'est l'un de leur meilleur marché de la région : l'Algérie, donc si ils ferment ils pourront même plus compter sur leur 80 000 ventes, donc pas si sûr que cela.

                        Renault Algérie affiche un total de 39.585 unités écoulées lors du premier semestre 2019 et se place dans le top10 des marchés, rapporte le bilan trimestriel du Groupe Renault.
                        Un volume de vente qui permet à la filiale algérienne du Groupe Renault de revendiquer 52,5% de parts de marché mais aussi de réintégrer le top 10 des marchés les plus importants en occupant la 10ème place devant la Pologne (37.155 ventes), l’Argentine (36.897), l’Inde (36.798) la Roumanie (36.726) et la Turquie (36.709). Pour rappel, le marché algérien occupait la 12ème place à la fin du premier trimestre avec 18.528 ventes.
                        Dernière modification par az99, 29 mai 2020, 21h06.

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                        • #13
                          Oui à condition que le baril revient vite à 100$ baril
                          Sinon le pouvoir d’achat en Algérie ne permettrait pas l’achat de tant de voiture
                          La haine aveugle

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                          • #14
                            salam

                            même à 30$ le baril, y a aura toujours des voitures achétées par les algériens, et le marché algérien sera toujours le plus important du maghreb.

                            les idées reçues ont la peau dure, les voitures sont payées en dinars par les algériens, tous les algériens ne travaillent pas à la SONATRACH ou n'ont pas un puit de pétrole, il y a des fonctionnaires, des cadres d'entreprise, des artisans, des entrepreneurs, la baisse du pétrole n'aura un impact que sur le quota des voitures

                            à 50$, il y a 255 000 voitures en 2018 contre 177...

                            2014
                            MA 109 649
                            DZ 301 722 +175%

                            2015
                            MA 120 875
                            DZ 257 589 +113%

                            2016
                            MA 152 000
                            DZ 191 171 + 26%

                            2017
                            MA 168 593
                            DZ 176 362 + 5%


                            2018
                            MA 177 359
                            DZ 255.538 + 44%
                            Dernière modification par az99, 29 mai 2020, 22h43.

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                            • #15
                              les voitures sont payées en dinars par les algériens
                              mais les importateurs ne les payent pas en dinars. .pour le moment, tu utilises les reserves de change pour maintenir ton niveau de vie, mais jusqu'a quand?
                              tes reserves sont passées de 200 milliards$ en 2014 à 51 milliards$ en mai 2020. Tu as pratiquement tout manger, reveille toi.

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