17/04/2007 - L'ex-pilote sahraoui Fuedal Boussaoula libéré par l'Algérie suite aux pressions de la société civile
Madrid, 17/04/07- L'ex-pilote sahraoui Massaoud oueld Fuedal Boussaoula, opposant au "Polisario", vient d'être libéré par les autorités algériennes qui l'avaient condamné récemment à quatre ans de prison dans une affaire montée de toutes pièces, a appris MAP-Madrid auprès de militants sahraouis des droits de l'homme.
"Grâce aux efforts des Ong de défense des droits de l'homme et à la campagne de sensibilisation que nous avons menée dans la presse, mon frère a pu retrouver sa liberté", a confié à la MAP Hassanna Boussaoula qui a assuré que Fuedal a contacté lundi par téléphone sa famille à Lâayoune.
Le régime algérien a ainsi cédé aux pressions menées par la tribu à laquelle appartient Fuedal Boussaoula et par la société civile, notamment l'Association de Défense des Séquestrés à Tindouf (ADESETI), dont le président Yahya Alamine a mené une campagne internationale pour obtenir la libération de l'opposant sahraoui.
Massaoud oueld Fuedal Boussaoula, pilote sahraoui formé dans une académie militaire espagnole, avait été arrêté en décembre dernier par les forces de sécurité algériennes, à son retour aux camps de Tindouf d'un voyage d'affaires en Espagne et en Mauritanie en compagnie d'un groupe d'autres Sahraouis.
Il a été condamné en février dernier par un tribunal algérien à quatre ans de prison ferme pour une affaire de droit commun, puis il a été incarcéré dans la prison de Bechar (sud de l'Algérie).
Connu pour son militantisme en faveur de la défense des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf (sud-ouest de l'Algérie) et pour ses positions critiques contre la direction des séparatistes du "Polisario", Fuedal Boussaoula a été réduit au silence après un procès sommaire, comme l'avait dénoncé son frère Hassanna Boussaoula.
Hassanna Boussaoula, l'un des fondateurs du "Polisario", a été lui aussi incarcéré en 1974 dans les geôles des séparatistes pour son opposition au totalitarisme qui régnait au sein de la direction du "Polisario", avant d'être libéré pour regagner la mère patrie, le Maroc.
Plusieurs opposants au "Polisario" à Tindouf comptent organiser des manifestations à l'arrivée de Fuedal Boussaoula aux camps, mardi après-midi, a-t-on appris de même source.
Les milices du "Polisario" et l'armée algérienne ont pris des mesures de sécurité draconiennes pour éviter que la cérémonie d'accueil que comptent organiser les membres de la tribu à laquelle appartient Fuedal Boussaoula ne se transforme en manifestation contre la direction du "Polisario".
Madrid, 17/04/07- L'ex-pilote sahraoui Massaoud oueld Fuedal Boussaoula, opposant au "Polisario", vient d'être libéré par les autorités algériennes qui l'avaient condamné récemment à quatre ans de prison dans une affaire montée de toutes pièces, a appris MAP-Madrid auprès de militants sahraouis des droits de l'homme.
"Grâce aux efforts des Ong de défense des droits de l'homme et à la campagne de sensibilisation que nous avons menée dans la presse, mon frère a pu retrouver sa liberté", a confié à la MAP Hassanna Boussaoula qui a assuré que Fuedal a contacté lundi par téléphone sa famille à Lâayoune.
Le régime algérien a ainsi cédé aux pressions menées par la tribu à laquelle appartient Fuedal Boussaoula et par la société civile, notamment l'Association de Défense des Séquestrés à Tindouf (ADESETI), dont le président Yahya Alamine a mené une campagne internationale pour obtenir la libération de l'opposant sahraoui.
Massaoud oueld Fuedal Boussaoula, pilote sahraoui formé dans une académie militaire espagnole, avait été arrêté en décembre dernier par les forces de sécurité algériennes, à son retour aux camps de Tindouf d'un voyage d'affaires en Espagne et en Mauritanie en compagnie d'un groupe d'autres Sahraouis.
Il a été condamné en février dernier par un tribunal algérien à quatre ans de prison ferme pour une affaire de droit commun, puis il a été incarcéré dans la prison de Bechar (sud de l'Algérie).
Connu pour son militantisme en faveur de la défense des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf (sud-ouest de l'Algérie) et pour ses positions critiques contre la direction des séparatistes du "Polisario", Fuedal Boussaoula a été réduit au silence après un procès sommaire, comme l'avait dénoncé son frère Hassanna Boussaoula.
Hassanna Boussaoula, l'un des fondateurs du "Polisario", a été lui aussi incarcéré en 1974 dans les geôles des séparatistes pour son opposition au totalitarisme qui régnait au sein de la direction du "Polisario", avant d'être libéré pour regagner la mère patrie, le Maroc.
Plusieurs opposants au "Polisario" à Tindouf comptent organiser des manifestations à l'arrivée de Fuedal Boussaoula aux camps, mardi après-midi, a-t-on appris de même source.
Les milices du "Polisario" et l'armée algérienne ont pris des mesures de sécurité draconiennes pour éviter que la cérémonie d'accueil que comptent organiser les membres de la tribu à laquelle appartient Fuedal Boussaoula ne se transforme en manifestation contre la direction du "Polisario".
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