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Le Sahara occidental ,un des dossiers à l’origine de l’«anormalité» des relations avec le Maroc

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  • Le Sahara occidental ,un des dossiers à l’origine de l’«anormalité» des relations avec le Maroc

    Noureddine Khelassi rappelle, dans sa contribution, la pertinente formule de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra : «Les relations avec le Maroc sont anormales (…), même si les relations entre les deux peuples sont exemplaires.»

    Le journaliste explique cette «anormalité» par l’existence de deux pommes de discorde, à savoir le Sahara occidental (occupé par le Maroc depuis 1975) et la frontière terrestre hermétiquement fermée (avec l’Algérie).

    Sur le dossier sahraoui, «n'en déplaise toujours au voisin marocain, la position de l'Algérie est en parfaite harmonie avec la légitimité internationale». En témoigne, entre autres résolutions, la décision de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) qui rappelle que le Sahara occidental ne fait pas partie du Maroc, confirmant ainsi la position de l'ONU, celle de l'Union africaine (UA) et la position de principe de l'Algérie, rappelle M. Khelassi, dans son article.

    À ce sujet, les autorités algériennes successives ont souvent invité le Maroc à dissocier les problèmes bilatéraux de la question du Sahara occidental qui est de la responsabilité de l'ONU.

    L’autre pomme de discorde est les 1.559 km de frontière qui constituent la plus longue frontière terrestre fermée au monde. Quoique bien fermée, cette ligne de démarcation reste néanmoins ouverte aux échanges transfrontaliers irréguliers. Le Maroc pratique ce que les spécialistes appellent une «teichopolitique», c'est-à-dire une politique de cloisonnement de l'espace et d’édification de barrières diverses.

    Raisons officielles invoquée : «la lutte contre l'immigration clandestine, la contrebande et la protection face au terrorisme. Arguments injustifiés, estiment les Algériens qui répondent par le creusement de tranchées à la construction de barrières murales par le Maroc».

    Pour l’instant, l’ouverture de la frontière est plus un souhait ardent marocain qu'algérien. Rabat déclare vouloir ouvrir la frontière, tout en construisant des murs le long de la frontière et prétend fallacieusement se heurter au refus des autorités algériennes. Ces dernières sont pourtant catégoriques : elles n'ouvriront pas la frontière tant que les points en litige ne seront pas éclaircis, à la faveur d'un dialogue serein et déconnecté du problème du Sahara occidental, conclut le journaliste-.

    El Moudjahid
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