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1 552 médecins résidents au chômage

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  • 1 552 médecins résidents au chômage

    ILS INTERPELLENT LE MINISTRE DE LA SANTÉ

    1 552 médecins résidents au chômage

    Des assistants spécialistes se retrouvent contraints de contracter des dettes pour faire face à la dure réalité en ces temps de crise sanitaire.

    Dans cette crise sanitaire, des médecins spécialistes récemment diplômés se retrouvent du jour au lendemain condamnés au chômage. C’est notamment le cas des résidents reçus à l’examen du DEMS (diplôme d’études médicales spécialisées) session de janvier 2020. Ils sont au total 1 552 médecins spécialistes à attendre, depuis quatre mois, leurs affectations dans le cadre des dispositions du service civil.

    Dans une lettre adressée au ministre de la Santé avec copie pour le Premier ministre, les nouveaux médecins spécialistes s’insurgent contre les retards mis par les autorités sanitaires pour entamer l’opération des affectations des postes après l’étude de leurs fiches de vœux.

    “Quatre mois après, nous ne sommes toujours pas affectés à nos postes, mis à part une partie d’entre nous qui a été maintenue dans les services où ils ont effectué leur formation de résidanat pour des impératifs de lutte contre le Covid-19”, lit-on dans la lettre datée du 31 mai 2020.Ses auteurs ne manquent d’ailleurs pas de dénoncer la situation précaire dans laquelle ils se retrouvent après un cursus de cinq longues années de résidanat.

    Pour eux, cette situation d’incertitude s’est encore aggravée avec le black-out total observé par l’administration centrale de la santé. “La plupart se retrouvent en situation d’inactivité et sans salaire et, par conséquent, nous sommes, pour bon nombre d’entre nous, en situation de précarité, si l’on ajoute à cela le manque d’informations de la part de vos administratifs”, s’insurgent les 1 552 médecins spécialistes qui sont en cessation de paiement depuis le mois de mars.

    Des assistants spécialistes se retrouvent contraints de contracter des dettes pour faire face à la dure réalité en ces temps de crise sanitaire. “Un assistant cardiologue est contraint de s’endetter pour subvenir un tant soit peu aux besoins de ses deux enfants et de son épouse. Un médecin avec bac+12 se trouve du jour au lendemain à quémander.

    C’est grave. Cela ne se passe qu’en Algérie”, se dé-sole un assistant en chirurgie infantile qui attend, pour sa part, son affectation. Ces médecins spécialistes se remettent difficilement des séquelles de la grève des résidents de 2018 déclenchée pour la suppression du service civil, qui avait d’ailleurs défrayé la chronique.

    Les résidents avaient été arbitrairement privés de leurs salaires pendant les sept mois que dura la grève. Les hautes autorités du pays ont fini aujourd’hui par donner raison aux résidents protestataires de 2018 en annonçant l’abrogation du caractère obligatoire du service civil par la voix du président de la République en marge de la visite de travail qu’il avait effectuée au CHU Issad-Hassani de Beni Messous.

    En somme, ces spécialistes sont aujourd’hui pris en otage. “Ils n’ont obtenu ni l’affectation pour rejoindre leur poste de travail ni leur diplôme pour aller exercer dans le secteur privé.” Par conséquent, les assistants spécialistes s’en remettent aux autorités sanitaires pour user de leurs prérogatives dans l’espoir de débloquer leur situation.

    “Nous vous demandons de bien vouloir user de vos prérogatives pour lever ce statu quo qui affecte les 1 552 praticiens spécialistes et de considérer l’accélération de cette procédure comme pouvant justement être une aide précieuse au combat pour le bien de la santé publique en Algérie dans cette période sensible”, concluent les assistants en attente d’affectation, lit-on dans la lettre.


    Hanafi H.

    03/06/2020

  • #2
    Non à l'ideologie du profit ( neoliberale) inspirée de l'étranger, pour un projet national
    autonome de développement basé sur les idéaux du 1er novembre 1954 anti-impérialiste, anti-OTAN

    L'Iran, le Vénézuela, Cuba, la Syrie ...résistent et ne se plient pas. Non au déshonneur que l'Algérie demeure
    en 2020 une république bananière !!!

    Non au plat-ventrisme face au FMI et au système prédateur du Capital.
    Dernière modification par Elghifari, 03 juin 2020, 12h56.

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