Soulagés, les Marocains venus d’Algérie parlent de leur rapatriement
Le rapatriement tant espéré par les Marocains bloqués à l’étranger, a démarré et ce sont ceux de l’Algérie qui ont eu la chance de revenir les premiers. Ainsi, trois Boeing 737-800 de Royal Air Maroc ont été réquisitionnés par la compagnie nationale et ont pris tour à tour leur envol vers l’Algérie.
Au grand soulagement des familles, les Marocains bloqués en Algérie sont revenus chez eux après un séjour forcé de plus de deux mois, à cause de la fermeture des frontières et la suspension des liaisons aériennes. Un pont aérien a été mis en place samedi 30 mai, au départ de l’aéroport de Casablanca Mohammed V en direction de celui d’Alger-Houari Boumédiène.
Joint par challenge.ma, quelques passagers ont fait part des conditions dans lesquelles ils ont effectué ce vol de rapatriement. Selon leur témoignage, ils étaient au nombre de 300 présents dans l’enceinte aéroportuaire d’Alger pour procéder aux formalités de départ suivi du protocole sanitaire mis en place par Royal Air Maroc : les gestes barrières, le port du masque et le respect de la distanciation sociale, ont été privilégiés par le personnel navigant. "Malgré ce confinement nécessaire pour faire face au virus, c’est avec joie que nous nous sommes retrouvés à bord pour rentrer au pays", confie un passager qui reste tout de même triste pour ceux qui sont toujours là-bas et qui n’ont "aucune visibilité quant à la date précise de leur retour au Maroc".
Un autre passager heureux de retrouver enfin les siens après un si long moment, déclare que "chaque Marocain qui est encore coincé à l’étranger, doit être la préoccupation de l’opinion publique". Il a déclaré que "le rapatriement devait se faire depuis longtemps, car le Maroc en a réellement la possibilité".
Les vols retour de ces citoyens marocains ont été effectués en direction de l’aéroport d’Oujda-Angad, entre 12 heures et 13 heures le samedi 30 mai. Selon une source proche du rapatriement, "l’opération a dû se faire selon les procédures sanitaires précises édictées par la tutelle", pour la préservation de la santé de tous. Une fois sur le tarmac de l’aéroport, un cordon sanitaire à titre préventif a été mis en place par les autorités marocaines. "Le voyage s’est très bien passé", raconte, soulagé, un passager, qui rassure du traitement bienveillant qui leur a été réservé aussi bien par le personnel de bord que par celui au sol.
Après leur avoir fait passer les tests, comme "la détection de température via des caméras thermiques, la désinfection de leurs sacs et accessoires, en plus des gestes barrières et la distanciation sociale", les passagers ont été transférés par bus vers "une plateforme hôtelière de Saïdia, spécialement dédiée à leur accueil et au sein de laquelle ils seront astreints à une période de mise en quarantaine".
D’autres vols de rapatriement sont prévus tout au long de la semaine, pour ramener au pays les Marocains bloqués tant en Algérie, qu’en Europe, précise la même source.
Bladi
Rapatriement de 300 Marocains au départ d’Oran vers Oujda
On prend les mêmes avions que le 30 mai dernier, trois Boeing 737-800 et on recommence à rapatrier nos compatriotes d’Algérie et ce, demain jeudi 4 juin 2020.
La différence ce coup-ci c’est que les machines de Royal Air Maroc ne s’envoleront pas vers la capitale Alger mais vers Oran afin de ramener 300 autres Marocains bloqués par les mesures de la crise du coronavirus (Covid-19) et ses conséquences (fermeture des frontières aérienne et maritime, celles terrestres remontant à plus loin, au siècle dernier).
Comme pour la première opération de rapatriement donc, chacun des trois Boeings transportera 100 passagers et les déposera à l’aéroport Oujda les Angads avant de regagner sa base à Casablanca à l’aéroport Mohammed V de Nouasseur. Le décollage de Casablanca se fera à une intervalle d’un quart d’heure pour chacun des vols, le premier avion prenant son envol à 08h50 pour être à Oran une heure plus tard y embarquer une centaine de passagers et les déposer à Oujda à partir de midi pour la fameuse phase de quarantaine, très certainement dans des complexes touristiques à Saïdia. Passé une période de deux semaines, ils pourront enfin rejoindre leurs foyers.
Un haut officiel avait laissé entendre à quelques jours de la première opération avant de se rétracter qu’un pont aérien entre l’Algérie et le Maroc allait être mis sur place pour rapatrier par groupe de 300 nos compatriotes bloqués en Algérie. Ces dires semblent se confirmer puisque nous en sommes à la seconde phase. Il se murmure aussi bien en Algérie qu’au Maroc que les vols de rapatriement devraient encore continuer pour un bon bout de temps.
D’autres ressortissants marocains à Alger, Oran et autres villes de l’est de l’Algérie attendent également de regagner leur mère-patrie. La priorité sera accordée aux personnes âgées et malades comme dans toute opération d’urgence. Le Maroc dans sa lancée prépare d’autres dispositifs afin de rapatrier d’autres compatriotes bloqués, notamment en Espagne au Royaume-Uni, Belgique et en France. Abdelouafi Laftit, le ministre de l’Intérieur marocain, avait récemment indiqué qu’ils étaient quelque 30 000 Marocains bloqués à l’étranger et avait laissé entendre que leur rapatriement ne saurait tarder et qu’il était même imminent.
hespress
Le rapatriement tant espéré par les Marocains bloqués à l’étranger, a démarré et ce sont ceux de l’Algérie qui ont eu la chance de revenir les premiers. Ainsi, trois Boeing 737-800 de Royal Air Maroc ont été réquisitionnés par la compagnie nationale et ont pris tour à tour leur envol vers l’Algérie.
Au grand soulagement des familles, les Marocains bloqués en Algérie sont revenus chez eux après un séjour forcé de plus de deux mois, à cause de la fermeture des frontières et la suspension des liaisons aériennes. Un pont aérien a été mis en place samedi 30 mai, au départ de l’aéroport de Casablanca Mohammed V en direction de celui d’Alger-Houari Boumédiène.
Joint par challenge.ma, quelques passagers ont fait part des conditions dans lesquelles ils ont effectué ce vol de rapatriement. Selon leur témoignage, ils étaient au nombre de 300 présents dans l’enceinte aéroportuaire d’Alger pour procéder aux formalités de départ suivi du protocole sanitaire mis en place par Royal Air Maroc : les gestes barrières, le port du masque et le respect de la distanciation sociale, ont été privilégiés par le personnel navigant. "Malgré ce confinement nécessaire pour faire face au virus, c’est avec joie que nous nous sommes retrouvés à bord pour rentrer au pays", confie un passager qui reste tout de même triste pour ceux qui sont toujours là-bas et qui n’ont "aucune visibilité quant à la date précise de leur retour au Maroc".
Un autre passager heureux de retrouver enfin les siens après un si long moment, déclare que "chaque Marocain qui est encore coincé à l’étranger, doit être la préoccupation de l’opinion publique". Il a déclaré que "le rapatriement devait se faire depuis longtemps, car le Maroc en a réellement la possibilité".
Les vols retour de ces citoyens marocains ont été effectués en direction de l’aéroport d’Oujda-Angad, entre 12 heures et 13 heures le samedi 30 mai. Selon une source proche du rapatriement, "l’opération a dû se faire selon les procédures sanitaires précises édictées par la tutelle", pour la préservation de la santé de tous. Une fois sur le tarmac de l’aéroport, un cordon sanitaire à titre préventif a été mis en place par les autorités marocaines. "Le voyage s’est très bien passé", raconte, soulagé, un passager, qui rassure du traitement bienveillant qui leur a été réservé aussi bien par le personnel de bord que par celui au sol.
Après leur avoir fait passer les tests, comme "la détection de température via des caméras thermiques, la désinfection de leurs sacs et accessoires, en plus des gestes barrières et la distanciation sociale", les passagers ont été transférés par bus vers "une plateforme hôtelière de Saïdia, spécialement dédiée à leur accueil et au sein de laquelle ils seront astreints à une période de mise en quarantaine".
D’autres vols de rapatriement sont prévus tout au long de la semaine, pour ramener au pays les Marocains bloqués tant en Algérie, qu’en Europe, précise la même source.
Bladi
Rapatriement de 300 Marocains au départ d’Oran vers Oujda
On prend les mêmes avions que le 30 mai dernier, trois Boeing 737-800 et on recommence à rapatrier nos compatriotes d’Algérie et ce, demain jeudi 4 juin 2020.
La différence ce coup-ci c’est que les machines de Royal Air Maroc ne s’envoleront pas vers la capitale Alger mais vers Oran afin de ramener 300 autres Marocains bloqués par les mesures de la crise du coronavirus (Covid-19) et ses conséquences (fermeture des frontières aérienne et maritime, celles terrestres remontant à plus loin, au siècle dernier).
Comme pour la première opération de rapatriement donc, chacun des trois Boeings transportera 100 passagers et les déposera à l’aéroport Oujda les Angads avant de regagner sa base à Casablanca à l’aéroport Mohammed V de Nouasseur. Le décollage de Casablanca se fera à une intervalle d’un quart d’heure pour chacun des vols, le premier avion prenant son envol à 08h50 pour être à Oran une heure plus tard y embarquer une centaine de passagers et les déposer à Oujda à partir de midi pour la fameuse phase de quarantaine, très certainement dans des complexes touristiques à Saïdia. Passé une période de deux semaines, ils pourront enfin rejoindre leurs foyers.
Un haut officiel avait laissé entendre à quelques jours de la première opération avant de se rétracter qu’un pont aérien entre l’Algérie et le Maroc allait être mis sur place pour rapatrier par groupe de 300 nos compatriotes bloqués en Algérie. Ces dires semblent se confirmer puisque nous en sommes à la seconde phase. Il se murmure aussi bien en Algérie qu’au Maroc que les vols de rapatriement devraient encore continuer pour un bon bout de temps.
D’autres ressortissants marocains à Alger, Oran et autres villes de l’est de l’Algérie attendent également de regagner leur mère-patrie. La priorité sera accordée aux personnes âgées et malades comme dans toute opération d’urgence. Le Maroc dans sa lancée prépare d’autres dispositifs afin de rapatrier d’autres compatriotes bloqués, notamment en Espagne au Royaume-Uni, Belgique et en France. Abdelouafi Laftit, le ministre de l’Intérieur marocain, avait récemment indiqué qu’ils étaient quelque 30 000 Marocains bloqués à l’étranger et avait laissé entendre que leur rapatriement ne saurait tarder et qu’il était même imminent.
hespress
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