"[B]La présence de la RASD dans l’Union africaine empêche le Maroc d’y adhérer.".
Mais pourquoi était-il impossible que les deux nations puissent siéger au sein de l'Union africaine (UA) comme c'est le cas actuellement?
Verbatim:
Le 12 novembre 1984, le Maroc décida de quitter avec fracas l’Organisation de l’unité africaine (OUA), dont il était un membre fondateur. Il ne rejoignit donc pas l’Union africaine (UA), qui succéda à l’OUA en 2002 et regroupe en son sein les cinquante-quatre États du continent, constitués ou non, contestés ou pas.
Cette décision a été prise en réaction à celle de l’OUA d’admettre comme membre à part entière la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
Elle exprimait le refus absolu du royaume du Maroc de cohabiter avec un territoire artificiellement constitué en État, qu’il occupe en bonne partie et dont il estime qu’il aurait dû lui revenir entièrement en 1976, lors de sa décolonisation par l’Espagne.
(…).
[B]On évalue la population totale de la RASD à 600 000 personnes, et son PIB en pouvoir d’achat à 900 millions de dollars.
(...).
La présence de la RASD dans l’Union africaine empêche le Maroc d’y adhérer. Du coup, cette union qui se veut continentale est donc amputée d’un des plus grands et plus anciens pays du continent.
Elle est privée de sa participation humaine et financière : la cotisation annuelle de ce pays à l’Union africaine aurait été d’environ 1,5 million de dollars par mois-.
Cet édito a été publié le samedi 16 juillet dans le numéro 2897 de Jeune Afrique.
Jeune Afrique, 20 juillet 2016 à 09h10
Mais pourquoi était-il impossible que les deux nations puissent siéger au sein de l'Union africaine (UA) comme c'est le cas actuellement?
Verbatim:
Le 12 novembre 1984, le Maroc décida de quitter avec fracas l’Organisation de l’unité africaine (OUA), dont il était un membre fondateur. Il ne rejoignit donc pas l’Union africaine (UA), qui succéda à l’OUA en 2002 et regroupe en son sein les cinquante-quatre États du continent, constitués ou non, contestés ou pas.
Cette décision a été prise en réaction à celle de l’OUA d’admettre comme membre à part entière la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
Elle exprimait le refus absolu du royaume du Maroc de cohabiter avec un territoire artificiellement constitué en État, qu’il occupe en bonne partie et dont il estime qu’il aurait dû lui revenir entièrement en 1976, lors de sa décolonisation par l’Espagne.
(…).
[B]On évalue la population totale de la RASD à 600 000 personnes, et son PIB en pouvoir d’achat à 900 millions de dollars.
(...).
La présence de la RASD dans l’Union africaine empêche le Maroc d’y adhérer. Du coup, cette union qui se veut continentale est donc amputée d’un des plus grands et plus anciens pays du continent.
Elle est privée de sa participation humaine et financière : la cotisation annuelle de ce pays à l’Union africaine aurait été d’environ 1,5 million de dollars par mois-.
Cet édito a été publié le samedi 16 juillet dans le numéro 2897 de Jeune Afrique.
Jeune Afrique, 20 juillet 2016 à 09h10
Commentaire