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Qui sont ces ténors autoproclamés du Hirak algérien ?

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  • Qui sont ces ténors autoproclamés du Hirak algérien ?

    (1)
    On ne peut soupçonner Ahmed Bensaada, l’auteur de ce livre-enquête, d’être hostile au Hirak, qu’il avait appelé de tous ses vœux. Il le dit sans ambages dès les premières lignes de son enquête : « Cet évènement majeur dans la vie politique de l’Algérie a bouleversé tous les codes du pays. Il a modifié la psychologie d’un peuple, a aiguisé son sens de la discipline, a soudé ses rangs dans un objectif commun contre le despotisme et la hogra et a réussi avec brio le déboulonnage d’un système prédateur et sa meute de serfs. Une vraie campagne de salubrité publique scandée de concert dans les rues de toutes les villes du pays avec la classe, la véhémence et le ton que requièrent ces moments historiques… »

    Mais l’adhésion à un mouvement historique refondateur et salutaire ne peut se faire, pour un esprit critique et vigilant comme Ahmed Bensaada, en fermant les yeux devant les tentatives de certains agitateurs professionnels pour récupérer ce soulèvement populaire et patriotique en vue de le dévier de sa trajectoire et de le mettre au service d’un plan étranger inavoué car inavouable. Son adhésion au Hirak était mue uniquement par son attachement à son pays, son identité, son indépendance, sa souveraineté chèrement acquise sans laquelle aucune réforme structurelle ne saurait être engagée sérieusement et durablement.

    Vigilant, fin observateur des stratégies minutieusement et méthodiquement mises en place par les néoconservateurs américains en particulier et occidentaux en général, adeptes du « regime change » et du « chaos constructif », Ahmed Bensaada, avec le flair qu’on lui connaît, a très vite décelé, documents à l’appui, les tentatives de récupération de ce mouvement historique. Il avait, à vrai dire, observé les agissements de certains acteurs, qui se sont autoproclamés leaders de l’actuelle contestation depuis son premier livre d’investigation paru en 2011, « Arabesque$ – Enquête sur le rôle des États-Unis dans les révoltes arabes », et qui sera plusieurs fois réédité au Canada, en Belgique et en Algérie, traduit en arabe et bientôt en espagnol. On se rappelle comment, dans la foulée des mal nommés printemps arabes, une tentative de « printanisation » de l’Algérie avait eu lieu mais avait lamentablement échoué.

    Il avait déjà pressenti le danger d’une telle récupération visant l’Algérie. Car la stratégie de déstabilisation était globale et visait en fait tous les pays « récalcitrants » dans le monde. De Cuba jusqu’au Liban, du Venezuela jusqu’au Yémen, en passant par Hong Kong, l’ancien espace post-soviétique, la Syrie, l’Iran, la Libye, la Tunisie, voire même l’Irak qui, bien qu’il ait été envahi en 2003 ― après un blocus barbare de 1990 à 2003 qui a fauché la vie à des centaines de milliers de civils ― continue de servir de laboratoire aux machinations déstabilisatrices des néoconservateurs américains.

    ] L’enquête actuelle de Bensaada part d’une déclaration stupéfiante de Lahouari Addi, un activiste professionnel franco-algérien qui officie en France, professeur de sociologie à l’IEP de Lyon de son état, qui propose, sans autre forme de procès, ni consultation populaire démocratique quelconque, et sans même l’approbation des forces vives du Hirak, la prise du pouvoir par un triumvirat composé de Mustapha Bouchachi, Zoubida Assoul et Karim Tabbou. Rien d’un moins ! « Pourquoi le sociologue a-t-il proposé ces personnes en particulier et ce, très peu de temps après le début des manifestations ? Les connaissait-il personnellement ? Avait-il discuté avec elles et pris connaissance de leurs programmes respectifs ? Y avait-il une coalition sous-jacente au Hirak pour proposer une liste en particulier ? Quel était le fil conducteur qui reliait ces personnes au professeur lyonnais ? », se demande l’auteur.

    En suivant le docteur Bensaada dans ses investigations, le lecteur ne sera pas déçu. Ils ont tous été liés, d’une façon ou d’une autre, à des organismes américains d’exportation de la démocratie ! En plus de ces liaisons coupables avec des puissances étrangères, nos trois hirakistes, relève Bensaada, ont en commun leur accointance avec la nébuleuse islamiste, survivance du FIS interdit, qui a du sang algérien sur les mains, ou leurs soutiens basés à l’étranger qui jouissent de la protection des puissances dites démocratiques et anti-terroristes. L’arrestation de Karim Tabbou pour « atteinte à l’unité nationale » aura d’ailleurs été l’occasion rêvée pour la nébuleuse islamiste soutenue par le Qatar pour courir à son secours et dénigrer l’Algérie !

    […]

    L’enquête d’Ahmed Bensaada est une contribution majeure pour la compréhension des jeux et enjeux qui se cachent derrière les postures nihilistes des puissances étrangères vis-à-vis de l’Algérie par le biais de pantins locaux. Des puissances qui prêchent aux autres ce qu’elles ne font pas chez elles. C’est aussi un appel à un sursaut national pour sauver le Hirak de ses démons et de ses fossoyeurs. Sa conclusion ne supporte aucune ambiguïté sur ce point : « Le Hirak, conclut-il, qui a été un évènement unique et grandiose dans l’histoire de l’Algérie, se doit d’être intrinsèquement algéro-algérien et de ne permettre aucune collusion avec des intérêts étrangers. Ce sont ces conditions qui garantissent l’épanouissement de l’Algérie de demain, démocratique, prospère et juste… »



    Féconde sera la démocratisation (Extrait)

    Par Ahmed Bensaada

    […]

    Suivant le cheminement de sa réflexion hirakiste, Addi mit de l’avant (lui aussi !) les noms de certaines « célébrités » du mouvement populaire, même si d’après lui, « Le Hirak n’a pas vocation à être structuré »7.

    Ainsi, le 14 mars 2019, soit moins d’un mois après le début du Hirak, il écrivit :

    « […] les décideurs doivent accepter le caractère public de l’autorité de l’Etat. Ils doivent demander à celui qui fait fonction de président aujourd’hui de démissionner et de nommer une instance de transition qui exerce les fonctions de chef d’Etat. Mustapha Bouchachi, Zoubida Assoul et Karim Tabbou devraient être sollicités pour exercer les prérogatives d’une présidence collégiale qui nommera un gouvernement provisoire qui gérera les affaires courantes et préparera les élections présidentielle et législative dans un délai de 6 à 12 mois. Les généraux doivent aider à la réalisation de ce scénario et se dire une fois pour toute que l’armée appartient au peuple et non l’inverse »8.

    Pourquoi le sociologue a-t-il proposé ces personnes en particulier et ce, très peu de temps après le début des manifestations ? Les connaissait-il personnellement ? Avait-il discuté avec elles et pris connaissance de leurs programmes respectifs ? Y avait-il une coalition sous-jacente au Hirak pour proposer une liste en particulier ? Quel était le fil conducteur qui reliait ces personnes au professeur lyonnais ?

    Tout le monde avait remarqué, bien entendu, que ces noms avaient émergé ― comme par enchantement― très tôt de la houle du Hirak. Mais que ces personnes en particulier soient « désignées » par Lahouari Addi, cela est loin d’être anodin. En effet, la recherche de dénominateurs communs exige aussi bien un retour vers le passé qu’une observation de l’actualité récente.

    […]

    Ainsi, dans les années 1990 – 2000, et ce durant plusieurs années, Lahouari Addi a fait partie de l’« International Forum for Democratic Studies Research Council » de la NED (en français : Conseil de recherche du Forum international d’études démocratiques)11.

    [Outre Addi, la liste des membres de ce conseil de recherche cite les noms de célébrités de la « démocratisation » américaine. Par exemple, dans le rapport annuel 2005 de la NED on trouve, entre autres, d’influents politologues américains comme Francis Fukuyama, Samuel P. Huntington ou Donald L. Horowitz. Le premier, néo-conservateur de la première heure, a déclaré :

    « J’ai travaillé pour l’ancien vice-ministre de la Défense Paul Wolfowitz à deux reprises, d’abord à l’Agence de contrôle des armements, puis au State Department ; […] J’ai par ailleurs travaillé avec son mentor, Albert Wohlstetter, au sein de la firme de consultants Pan Heuristics, et comme lui j’ai été [salarié] plusieurs années par la RAND Corporation »14.

    Rappelons que Paul Wolfowitz est un des néo-conservateurs américains les plus radicaux, qu’il a travaillé dans l’administration Bush fils en s’illustrant comme un fervent artisan et défenseur de l’invasion de l’Irak. D’autre part, la RAND Corporation est considérée comme le think tank le plus influent des États-Unis. Financée en majorité par le gouvernement américain (essentiellement par le secteur militaire), elle produit des rapports d’analyse politique et de renseignement pour l’armée et les décideurs américains.

    De son côté, le professeur Samuel P. Huntington est mondialement connu pour sa ouvrage intitulé « Le choc des civilisations », alors que le professeur Donald L. Horowitz est spécialisé dans les « conflits ethniques ». Ce dernier a été nommé en 2006 par Condoleeza Rice au « Comité consultatif de la Secrétaire d’État pour la promotion de la démocratie » afin de la conseiller ainsi que l’administration de l’USAID (United States Agency for International Development, un autre organisme, comme la NED, spécialisé dans l’exportation de la démocratie)15.

    Cette longue liste mentionne aussi quelques faucons néoconservateurs comme Joshua Muravchik qui avait demandé, en 2006, rien de moins que : « Bombardez l’Iran »16.

    […]

  • #2
    (2) Qui sont ces ténors autoproclamés du Hirak algérien ?

    (2)

    Robe noire et droit-de-l’hommisme (Extrait)

    Par Ahmed Bensaada

    La seconde Assemblée mondiale du WMD s’est tenue à São Paulo (Brésil) du 12 au 15 novembre 2000. Comme on doit s’en douter, les vedettes de cet évènement étaient, sans conteste, les activistes d’Otpor. D’ailleurs, deux de ses plus éminents membres étaient présents : Slobodan Djinovic et Slobodan Homen36. Et leur contribution n’est pas passée inaperçue.

    Dans une session organisée et modérée par l’IRI, Slobodan Homen présenta une communication intitulée : « Des élections décisives comme opportunités de promotion de la démocratie : quelles sont les meilleures stratégies ? ».

    De son côté, Slobodan Djinovic anima un workshop modéré par le NDI, avec le titre évocateur suivant : « Comment les ONG peuvent-elles aider à surmonter les obstacles et à réduire les coûts humains dans les transitions difficiles ? ».

    Et le plus intéressant dans cette histoire, c’est la mention accompagnant l’évènement : « Ce workshop est focalisé sur l’étude de quatre cas : la Serbie, l’Algérie, la Palestine et la Roumanie »37.

    Un workshop animé par un leader d’Otpor, dans un évènement organisé par la NED et focalisé sur l’Algérie ? Et quand cela ? En 2000 ! Une décennie avant le printemps arabe, presque deux décennies avant le Hirak !

    Mais quelle est la relation entre tout cela et maître Bouchachi, me dira-t-on ? La réponse est dans la liste des participants de la seconde Assemblée mondiale du WMD : Mostefa Bouchachi était présent38 en qualité d’« Avocat à la Cour agréé auprès de la Cour Suprême » en compagnie de Hakim Addad, fondateur du RAJ (Rassemblement Actions Jeunesse) en 199239.

    Comme précisé dans plusieurs articles sur le sujet, le RAJ est une des organisations les plus financées par la NED40. De plus, en 2000, le RAJ était bien connu de la NED puisque cette dernière avait commencé à le subventionner en 199741. Alors que Mostefa Bouchachi n’était venu qu’en auditeur, Hakim Addad a coanimé un workshop portant un titre explicite : « Le réseautage des jeunes militants pour la démocratie »42. À noter que les rapporteurs de ce workshop étaient des représentants de la NED et de la Friedrich Ebert Stiftung (un organisme allemand de financement similaire à la NED, bien connu en Algérie). Faut-il rappeler que, comme le RAJ, la LADDH a été financée par la NED ?

    […]

    Chronique d’une liaison annoncée (Extrait)

    Par Ahmed Bensaada

    […]

    L’analyse présentée dans ce qui précède montre un premier dénominateur commun entre Lahouari Addi et deux (à défaut de trois) des personnes dont il a suggéré les noms : leurs relations avec les États-Unis et leurs organismes d’« exportation » de la démocratie. Il est évident que Lahouari Addi, Mostefa Bouchachi et Zoubida Assoul ont tous eu des accointances avec des intérêts étasuniens.

    Passons maintenant au second trait commun qui caractérise ces « ténors » du Hirak. Lorsqu’en février dernier, le jour même de la célébration du premier anniversaire du Hirak, M. Bouchachi a rendu visite (avec d’autres hirakistes) à l’ex-numéro deux du FIS (Front islamique du Salut) en la personne de Ali Benhadj, ce fut un tollé général 113. Comment celui qui se considère comme le porte-drapeau du Hirak et de ses valeurs démocratiques pouvait-il frayer avec une personne qui déclarait, il n’y a pas si longtemps, qu’il n’était pas démocrate et que la démocratie était « Kofr » (impie) ?

    […]

    En effet, ce n’était pas la première marque de sympathie de M. Bouchachi à l’égard des ex-membres du FIS. Lors du décès du numéro un de ce parti, Abbassi Madani, il s’était empressé de twitter ses condoléances en priant « qu’Allah l’accueille dans son vaste paradis ». Ce à quoi lui répondit une internaute : « Mon père, première victime civile de ce terroriste et ses acolytes, vous salut de sa tombe cher ‘‘démocrate’’. Vous avez perdu une occasion en or de vous taire…116 ».

    La proximité de Maître Bouchachi avec la chaîne Al Magharibia, illustre bien cette affinité avec le mouvement islamiste. Ses fréquentes apparitions à l’écran et les marques de déférence dont il bénéficie de la part de cette chaîne et ce, des années avant le Hirak, trahissent une évidente sympathie à l’égard de celui qu’on surnommait, comme mentionné précédemment, « l’avocat du FIS » 117.

    […]

    En février dernier, lorsque Lahouari Addi arriva au lieu du débat organisé par « Rachad », il fut accueilli tout sourire par M. Zitout. Accolade et embrassade s’ensuivirent, témoignant d’une camaraderie difficilement dissimulable. Ce n’était visiblement pas la première fois qu’ils se rencontraient 122.

    […]

    Lahouari Addi et Mourad Dhina sont aussi de vieilles connaissances, comme le montre le tableau ci-dessus. Cela est aussi évident à la familiarité expressive (tutoiement, utilisation des prénoms, etc.) clairement visible dans cette vidéo de Rachad TV datée du 21 octobre 2019 (en plein Hirak) et où le premier est l’invité du second 127. D’ailleurs, n’est-ce pas M. Addi qui avait déclaré : « Mourad Dhina est un Erdogan algérien, il défend un islam compatible avec les droits de l’homme et la démocratie. Mais pour le gouvernement algérien il n’y a rien de pire que des islamistes autonomes… 128 ».

    À noter que ces propos ont été rapportés par Marie Verdier (La Croix) en 2012, des années avant le Hirak.

    En ce qui concerne Zoubida Assoul, ses interventions sur Al Magharibia ne sont plus à compter 129. En plus des émissions qui lui ont été consacrées, elle intervient régulièrement en direct sur cette chaîne pour analyser et critiquer la vie politique du pays.

    Selon Maghreb Intelligence, de nombreuses personnalités de l’opposition ont été invitées à Paris par Al Magharibia pour fêter l’anniversaire de la chaîne, en février 2019 (quelques jours avant le début du Hirak). Et la source de préciser :

    « Les billets d’avion, les chambres d’hôtels, les locaux de la réunion, les dîners, les boissons, tout, absolument tout, a été pris en charge par la comptabilité de la chaîne islamiste Al Magharibia qui défend clairement et ouvertement les positions de l’ex-FIS et, surtout, les « bienfaits » du Qatar et de sa diplomatie sournoise »130.

    Parmi les invités, les noms de Zoubida Assoul et de Karim Tabbou ont été cités. La présence à Paris, à cette période, de ces deux figures du Hirak a été confirmée par Naoufel Brahimi El-Mili dans son livre « Histoire secrète de la chute de Bouteflika » : « Par une étrange coïncidence, ce dimanche-là [17 février 2019] des personnalités algériennes, liées au mouvement ‘‘Mouwatana’’, se trouvent à Paris. Elles répondent présent. Parmi elles, Karim Tabou, Zoubida Assoul et Soufiane Djilali et un certain ‘‘Amir DZ’’, activiste sur la Toile et blogueur très suivi, qui prend le micro et galvanise la foule avec son parler ‘‘jeune’’…131 »

    […]

    La bronca qui suivit la publication de la nouvelle fit vaciller quelques certitudes. Maître Bouchachi et Zoubida Assoul démentirent l’information. Les politiques à la mémoire courte comprennent à leurs dépens que certaines liaisons peuvent être dangereuses, très dangereuses. Commentant ces relations démocrato-islamistes, Lahouari Addi rédigea un article affublé d’un titre explicite : « Faut-il avoir peur des islamistes ? » 139. Il va sans dire que poser la question de cette façon, c’est y répondre par la négation.

    L’explication rudimentaire du sociologue est basée sur deux arguments aussi solides qu’un château de sable en plein ouragan : le respect de la diversité idéologique et le « qui-tue-quisme »140. M. Addi feint de ne pas comprendre que ce n’est pas l’islamisme en général qui a été visé par le tollé, mais l’alliance avec des personnes ayant un lourd passé qui prônent une idéologie qui a généré le chaos et la désolation durant la décennie noire. D’autre part, il y a une différence entre permettre la diversité idéologique et avoir des liens aussi étroits et des canaux de communication aussi bien huilés avec une mouvance particulière de l’islamisme dont l’histoire est douteuse. Quant au « qui-tue-quisme », ce n’est qu’un subterfuge simpliste pour absoudre les terroristes de leurs crimes.

    En fait, Lahouari Addi remet au goût du jour sa fameuse théorie de la « régression féconde ». À ce propos, le journaliste Hassan Zenati précise que cette approche est celle d’un « groupe d’intellectuels algériens vivant en Europe, inspirés par la théorie du ‘‘chaos créateur’’ des néo-conservateurs américains qui soutenaient qu’un pouvoir islamiste ne serait au pire qu’une ‘‘régression féconde’’ sans lendemain, mais qui permettrait tôt ou tard de trouver les voies démocratiques ». Il ajouta que l’un des chefs de file de ce groupe est le sociologue Lahouari Addi141.

    Ce qui nous ramène au tout début de cette analyse : la relation de Lahouari Addi avec la NED et les néoconservateurs américains. Mais aussi aux liens entre certains « ténors » du Hirak et les intérêts étasuniens. Cela n’est pas sans nous rappeler la volonté américaine de favoriser l’installation d’un pouvoir islamiste dans les pays arabes, comme ce fut le cas en Égypte, en Syrie, en Libye ou au Yémen.

    L’Algérie au cœur

    Extrait de la postface de Richard Labévière

    Les ONG sont, sans doute, la trouvaille la plus machiavélique des pays occidentaux dits « démocratiques ». Elles ont été inventées dans les années 1950, en pleine Guerre froide pour affaiblir le bloc communiste de l’intérieur, utilisant différents paravents d’associations d’entraide humanitaire et sanitaire, d’alphabétisation et – bien-sûr – de médias dits « démocratiques » avec beaucoup de guillemets : Radio Free Americia, Free Europe, Free tout ce qu’on veut… Quelques-unes de ces ONG : National Endowment for Democracy (NED), National Democratic Institute (NDI), Freedom House, Open Society Institute et la fameuse Otpor – qui signifie en serbe cyrillique « résistance ». Cette dernière a été créée en 1998 avec le soutien du National Endowment for Democracy et du milliardaire d’origine hongroise George Soros. Après la casse de l’ex-Yougoslavie, Otpor est devenue le centre de formation pour « l’action non violente » et a produit de nombreux activistes « révolutionnaires » notamment en Géorgie, en Ukraine, en Biélorussie, aux Maldives, en Égypte et, dernièrement, au Venezuela.

    […]

    Et la recette est tellement efficace qu’elle continue d’être consciencieusement appliquée dans les pays qui ont l’audace de ne pas se conformer aux injonctions de Washington, de Londres, des autres chancelleries européennes, de Tel-Aviv et des pays du Golfe, c’est-à-dire des principaux acteurs de la mondialisation ultralibérale actuelle.

    […]

    Car c’est bien la question essentielle. Les révolutions française (1789), russe (1917), chinoise et cubaine (1949), algérienne (1954) et sandiniste (1979) ont provoqué de profonds basculements historiques, marquant un avant et un après décisifs de « substance », au sens hégélien du terme. Dans cette séquence contradictoire, qui fait progresser « la raison dans l’histoire », la révolution nationale algérienne tient une place tout à fait particulière parce qu’elle met fin à une occupation et une exploitation coloniale qui perdurait depuis 1830.

    Et aujourd’hui encore, la révolution algérienne demeure emblématique et centrale dans la vie et la mémoire des peuples, parce qu’elle incarne une victoire sans appel sur le fait colonial, renvoyant définitivement ce mode de gouvernance aux oubliettes de l’histoire. L’affirmation d’une Algérie nationale, souveraine et indépendante reste une menace et un défi pour les tenants et profiteurs des derniers colonialismes en acte et en puissance, au premier rang desquels l’entité sioniste, son « État juif » d’apartheid qui occupe, annexe, colonise et opprime les Territoires palestiniens.

    […]

    Plus largement, l’existence d’une Algérie souveraine et indépendante gêne les protagonistes et les profiteurs de la mondialisation contemporaine : ultralibérale, anglo-saxonne, destructrice des ressources naturelles et de la liberté des peuples. L’obsession de cette machinerie morbide : casser les États-nations, les services publics et les politiques de redistribution sociale.

    S’adressant à l’intelligence collective, Ahmed Bensaada l’écrit de manière limpide et saisissante : la question n’est pas d’être pour ou contre le Hirak ; la question n’est pas d’exagérer, de nier ou d’instrumentaliser les questions internes qui travaillent la société algérienne, comme toute société au monde. La vraie question est de rappeler qu’il s’agit de l’affaire des Algériens eux-mêmes, et que ces défis d’avenir ne peuvent être abandonnés à des officines étrangères, dissimulées derrières les masques d’ONG aux financements et feuilles de routes des plus opaques.

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    • #3
      Ces embrigadés, ces harkas du néocolonialisme sont sans foi ni loi ?? Ils sont découverts ?

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      • #4
        Le Michel Collon algérien

        Ahmed Bensaada est un auteur complotiste comme Michel Collon. D’ailleurs ce sont des amis, Michel Collon a préfacé le livre "Arabesque Américaine" d’Ahmed Bensaada.

        De la paranoïa ! Les militants des droits de l’homme qui participent au Hirak sont contrôlés par des ONG américaines, le Hirak pacifique en Algérie utilise les méthodes de Canvas (Center for Applied Non Violent Action and Strategies), les manifestations contre les élections du 12 décembre ont été influencé par le Foreign Affairs, un magazine américain influent en politique étrangère etc.

        Bref, les mêmes théories du complot que ceux de Michell Collon pour se faire une notoriété, éditer des livres et se faire inviter par les médias !
        Dernière modification par shadok, 05 juin 2020, 05h16.
        Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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        • #5
          éditer des livres et se faire inviter par les médias
          on peux lui attribuer tous les adjectifs excessifs ( tout ce qui est excessif est insignifiant ) personne n'est dupe, enfin, les gens qui savent....
          mais dire qu'il désire se faire inviter par les médias, NON c'est un pur mensonge ! c'est lui qui invite, et ses reseaux sont à l'avance idientifiés ( les médias alternatifs sur internet ) qui sont trés éloignés des médias à pognons payés par le contribuable pour gruger un public toujours non averti malgré l'actualité dévoilant non seulement les mensonges mais carréments les crimes contre l'humanité, la pandémie est géree pour l'essetiel par les pompiers pyromanes qui nous dirigent

          pourtant, les gens qui comprennent ce que 'plumitifs de l'information" veut dire, ou carrément du 'terrorisme médiatique" savent distinguer les vrais des faux loooool

          depuis quand Michel Collon est invité dans les médias ? comme Dieudonné, Soral etc, sont pris carrément pour 'terroristes' à l'instar de leur illustres homologues américains,

          Assange, Snowden, Maning, Chomsky, etc etc, heureusement qu'il reste des HOMMES pour nous informer au risque de leur vie, de leur liberté, et de leur courage politique, c'est pas donné à n'importe qui ceci dit en passant ....

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          • #6
            Car quand je vois que ce texte a été publié et cet auteur est promut sur le site WEB de l'APS, au service de la propagande de ce système de Généraux et de leur président TEBBOUNE-FLIKA
            on comprend très vite que les propos tenus dans ces écrits, sont aussi crédible que les éloges faite à TEBBOUNE-FLIKA au journal Washington-Time et payés à 1/2 millions € !!!

            S'attaquer de front au Hirak en ce moment précis,
            et mélanger
            et relier ainsi pèle-mèle toutes ses figures de toute tendance juste pour les diffamer et les discréditer ,

            ne peut provenir que d'un opportuniste khobziste qui cherche un poste ou des privilèges dans ce Système Mafieux Pourri.

            D'ailleurs, les khobsistes qui se découvrent maintenant, sont légions actuellement. Soufaine DJILLALI est un exemple édifiant.

            L'équipe DRS leur a donné le signal pour aller attaquer le HIRAK et de faire feu de tout bois.

            Article en 1ère page du site de propagande du Régime TEBBOUNE-FLIKA

            Dernière modification par Pomaria, 05 juin 2020, 06h59.
            Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

            Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

            Commentaire


            • #7
              TABBOU: Je serai le Cauchemar de cette ISSABA

              Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

              Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

              Commentaire


              • #8
                pour moi les seules personnes légitimes du hirak c est Karim Tabbou Karim drareni et toutes les personnes emprisonnés injustement tous les autres c est tous des opportunistes des cachiristes

                Commentaire


                • #9
                  bien entendu, rachid nekkaz, c'est bien fait pour sa gueule alors ! ok, c'est noté,

                  on a la démocratie qu'on ne mérite pas lol

                  Commentaire


                  • #10
                    Ahmed Bensaada développe la thèse que le mouvement de protestation algérien est d’inspiration étrangère. Il s’agirait d’un plan élaboré par des Think Tanks de la CIA et d’autres officines du Soft Power impérial. Une théorie construite sur les similitudes entre le soulèvement algérien et les printemps arabes.

                    L’auteur cite à titre de preuves la spontanéité du mouvement, l’humour, l’implication des artistes, le caractère pacifique et d’autres éléments. Il ajoute le financement supposé d’organisations algériennes par des organismes étrangers, ainsi que la proximité supposée avec des organisations étrangères de certaines personnalités qui ont émergé depuis le 22 février.

                    Cette thèse pose de sérieux problèmes. Le premier d’entre eux est de dénier aux Algériens, notamment les jeunes, toute capacité d’indignation et d’organisation. Les Algériens ont-ils des raisons de se soulever contre cette dictature qui les écrase, les prive de perspective et d’espoir ?

                    Cette thèse de la main étrangère pose un regard réducteur, et même méprisant, sur cette jeunesse. Très éloigné des réalités populaires, l’analyste semble ignorer que les jeunes Algériens ont acquis une maturité et une conscience politique aiguë tout au long des dix années de « sale guerre ».

                    Personne n’est dupe. Les manipulations de toutes sortes existent bel et bien. Les puissances étrangères et leurs officines ne sont jamais loin du terrain des opérations. C’est aussi vieux que la géopolitique. Mais le plus grand manipulateur et usurpateur est le régime qui ne recule devant rien pour perdurer en usant de l’épouvantail de la main étrangère.
                    "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

                    Commentaire


                    • #11
                      BOf !

                      Ce bon vieux Hmimi !

                      Non, non ! C'est un complot avec les Martiens pour envahir la terre


                      Pauvre chouchou ! La déculotté de 2011 ne lui aura pas suffi, il rapplique dans l'espoir d'avoir un os de la gamelle mise à disposition par le palais !


                      ../..
                      “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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                      • #12
                        Les vestiges de l'EX-URSS et la littérature du complot en Algérie

                        بقايا السوفييتية في الجزائر وأدب المؤامرة

                        داومت الجزائر، طيلة ما يقرب من ثلاثة عقود، على استهلاك الثقافة السوفييتية، فمنذ استقلال البلد (1962) إلى غاية سقوط الاتحاد السوفييتي (1991)، تراكمت أعمال كتاب روس في المكتبات العامة، إضافة إلى أعمال كتاب آخرين من جمهوريات شرقية، يجمعهم دفاعهم عن الاشتراكية، وتمجيدهم لشخصيات سياسية مثل لينين أو ستالين، مع منع وصول أعمال الكتاب المنشقين

                        نشطت العلاقات السياسية والاقتصادية بين الجزائر وموسكو، ثم تهاطل طلاب جزائريون على جامعات روسية، اختارت حكومة الدولة الفتية ـ آنذاك ـ الاشتراكية ووضعت يدها في يد السوفييت، ثم نسبت هذا الخيار للشعب، حيث كتب محمد الشريف مساعدية، الرجل القوي في جبهة التحرير الوطني في الثمانينيات، في افتتاحية مجلة حكومية: «إن الشعب الجزائري اختار الاشتراكية طواعية للقضاء على رواسب الاستعمار الاستيطاني، ومن أجل التصدي لجميع أشكال الاستعمار الجديد والإمبريالية». هذا الكلام الذي يطفح بالتناقض يختصر جزءًا كبيراً من علاقة الجزائر بالسوفييت، فقد تربى جيل ما بعد الاستقلال على مباركة الاشتراكية (هذا النهج الذي لم يتحقق أبداً في الواقع) ونسب كل كارثة تحل بالبلد للمؤامرة الإمبريالية، وعاد الطلبة المبتعثون من موسكو، ومنهم من تقلد مسؤوليات، ثم وقعت البلاد في فخ «الثقافة السوفييتية»، التي لم ننج منها لحد الساعة، فكثير من الممارسات الثقافية التي نراها كل يوم ليست سوى نتاج للتنشئة السوفييتية التي أثرت ولا تزال على مخيلة النخب الجزائرية

                        «شيطنة الغرب» التي تتفاقم في الخطابين الرسمي وغير الرسمي، ليست سوى عينة من تراكمات الثقافة السوفييتية في الذهنية الجزائرية، وهو خطاب تبنته النخب أيضاً، فعلى خلفية شريط وثائقي عرضته القناة الفرنسية الخامسة، قبل أيام، يتناول الحراك الشعبي من وجهة نظر ذاتية، وبدل الرد على القناة، أو على صاحب الشريط، تحول النقاش إلى شيطنة بلد أوروبي، وتوسع الأمر إلى ذم الغرب بأكمله، فالجزائري الذي رضع من ثدي الاشتراكية حتى الثمالة، أو الذي ورث رضاعتها من جيل سابق له، يُراوده إحساس بأن الغرب يستهدفه وينوي النيل منه، لقد تخمر في ذهنه أنه مواطن مكافح ومناضل ضد الإمبريالية، كما علمته الكتب المدرسية، ويعلل كل الأزمات التي يمرّ بها أو يمرّ بها البلد بما يُطلق عليه «الضغينة الغربية»، وينضاف إلى عداء الغرب معاداة السامية، فعلى خلاف كل الديانات، لا يشعر الجزائري ولا النخب الجزائرية، بأي عداء تجاه الديانات كلها، عدا اليهودية، حيث بات من المعتاد أن نُصادف كتباً أو أعمالاً إبداعية تسخر من اليهود بشكل غير مبرر أو تجرمهم، فكيف تحولت الجزائر التي عاشت طويلاً في تعدد ديني، إلى حقل خصب لمعاداة السامية؟ إن الأمر لا يتعلق بدفاع عن فلسطين، بل هو تماهٍ مع المخيلة السوفييتية، التي جعلت من معاداة السامية واحدة من ركائزها. رغم أن الاتحاد السوفييتي تفكك وما بقي فيه من نخب راجعت نفسها، ولم تر ضرراً في تصحيح أخطائها، فإن ثقافته تتسع اليوم في الجزائر، وطفا ما يمكن أن نُطلق عليه «أدب المؤامرة»

                        من الأمراض التي ورثتها النخب الجزائرية عن الأسلاف السوفييت مبايعة «القمع الانتقائي»، فهي نخب لا تتحرك بل تلتزم الصمت إزاء ما يحصل من قمع انتقائي تجاه مبدعين أو فنانين، أو أيضاً ضد الشباب على مواقع السوشيال ميديا، هذه النخب تظن أن ما تقوم به الحكومة من رقابة أو سجن إنما يدخل في صلاحياتها، ولا شأن لهم به، ويشبه هذا ما وقع في تشيكوسلوفاكيا في سنواتها الأخيرة، عندما منعت السلطة أغنية بوب شهيرة، لا لسبب سوى أن كلماتها أوحت لها بأنها تنتقد الحاكم، حيث جاء فيها ما معناه: «إنهم يخافون الشباب بسبب براءتهم/إنهم يخافون أعضاء الحزب/ إنهم يخافون الذين لا ينتمون إلى الحزب/ إنهم يخافون الفن/ إنهم يخافون الأسطوانة والكاسيت المسجل/ إنهم يخافون المسارح والأفلام/ إنهم يخافون الكتاب والشعراء/ إنهم يخافون التدفق الحر للإعلام/ إنهم يخافون الفاكس والتلكس.. فلماذا نخاف منهم نحن؟» واصطفت النخبة المحلية في صف السلطة مؤيدة قرارها. تقوم النخب الجزائرية في الزمن الراهن بإعادة تدوير مسلمات سوفييتية، بدون أن تقر بذلك. كما أن السلطة ذاتها تتبنى نظرة «سوفييتية» للثقافة، مثلاً معدل عمر المخرجين السينمائيين، الذين استفادوا من دعم حكومي في السنوات الأخيرة، يتعدى 55 سنة، مع العلم أن السعفة الذهبية في مهرجان «كان» نالها مخرج جزائري وحيد وكان في أوائل الأربعينات من العمر حينذاك. كما لو أن السلطة لا تثق سوى في الكهول وكبار السن، بينما على الشباب البحث عن دعم لأفلامهم في الخارج، وعندما تكتمل أعمالهم فإنها إما أن تمنع أو توصف بأفلام (متغربة) ولنا في حالة فيلم «بابيشة» نموذجاً

                        توظيف الإعلام الرسمي في الجزائر يتشابه مع توظيفه في الاتحاد السوفييتي، فالجرائد الرسمية باتت لا تلعب دوراً في صنع الرأي العام، لا تغامر في التعليق أو في الانتقاد، بل تستنسخ تجربة صحيفة «البرافدا» الروسية، ذلك ما يمكن ملاحظته في محتوى الجرائد الحكومية، أو التلفزيون العمومي، حيث تلعب وسائل إعلام دور الدفاع عن نظام الحكم، تنشط في الرد على المنتقدين وفي تسويق صور المسؤولين، وتجد نخب جزائرية مكاناً أثيراً بين صفحاتها، تستعين ببلاغة غورباتشوفية في الحفاظ على الوضع القائم، فقد ندر أن نعثر على مثقف واحد، درس في موسكو أو عاش فيها، ينتقد السلطة، بل كلهم عادوا إلى الجزائر قصد السير في خطها، يتنافسون فيما بينهم في نزعتهم الاشتراكية المطاطية، وفي دفاعهم الشفهي عن الشريحة العمالية أو المقهورين لكنهم في الأخير لا يركبون سوى قارب السلطة، يبررون كل حركة تغيير أو انتفاضة بأنها «ثورة من فوق»، لأنهم لا يؤمنون بأن تأتي «ثورة من تحت» من جوف الشعب، هذه هي فاتورة الاتكال على النموذج السوفييتي في الجزائر، وعلى ثقافته، فقد أنبت نخباً لامعة في المهادنة، وفي تكرار أخطاء الماضي، يعلو صوتها كلما احتاجت إليها السلطة، ويخفت كلما ورد الحديث عن حق الأقليات في التعبير عن نفسها

                        سعيد خطيبي
                        القدس العربي

                        05-06-2020
                        Dernière modification par shadok, 06 juin 2020, 01h19.
                        Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                        • #13
                          À Shadok
                          Citation :
                          Ahmed Bensaada est un auteur complotiste comme Michel Collon. D’ailleurs ce sont des amis, Michel Collon a préfacé le livre "Arabesque Américaine" d’Ahmed Bensaada.

                          De la paranoïa ! Les militants des droits de l’homme qui participent au Hirak sont contrôlés par des ONG américaines, le Hirak pacifique en Algérie utilise les méthodes de Canvas (Center for Applied Non Violent Action and Strategies), les manifestations contre les élections du 12 décembre ont été influencé par le Foreign Affairs, un magazine américain influent en politique étrangère etc.

                          Bref, les mêmes théories du complot que ceux de Michell Collon pour se faire une notoriété, éditer des livres et se faire inviter par les médias !


                          Les révolutions arabes ont été infiltrées. Un exemple notoire : la soi disant "révolution syrienne"
                          " ses revendications etaient justes. Mais, dès le début, elle a été infiltrée par les services secrets occidentaux britanniques, français et transformée en insurrection armée. Ahmed Bensaada et Michel Collon ont étudié sérieusement des faits similaires à la "révolution syrienne". La propagande americano-sioniste accuse Michel Collon de complotisme. Shako : vous croyez aux
                          thèses impérialistes et vous les assumez en essayant de nous convaincre de leur justesse.
                          Vous vous alignez franchement avec ces organisations ONG impérialistes en essayant d'innocenter ces suspects soi disant représentants du hirak. Cela veut dire que Ahmed
                          Bensaada et Michel Collon ont raison !!

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                          • #14
                            À Shako

                            Vous attaquez l'union soviétique en sachant rien de l'idéologie et de la révolution soviétique. Vous copiez la propagande anglo-sioniste, qui, pour aider le capitalisme à survivre, elle propage les mensonges anti soviétiques et anti communistes.

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                            • #15
                              L’anti-impérialisme à deux sous

                              Les jeunes du Hirak, sont assez matures, ils n’ont pas besoin de théories fumeuses. Ils ont porté fièrement le drapeau palestinien dans toutes les manifestations et dans toutes les villes du pays.

                              Ce drapeau brandi est l’emblème de la solidarité anti-impérialiste avec le peuple palestinien. Ce soutien populaire spontané et généralisé exprime mieux que bien des discours le refus de l’alignement sur l’ordre occidental et l’ingérence étrangère.

                              Ahmed Bensaada est un grand pédagogue reconnu au Québec mais il n’est pas politologue. Ses travaux universitaires sont dans le domaine de l’enseignement.

                              Cibler des personnes et des organisations algériennes sans autres preuves que de vagues suspicions n’a pour seul but que d’affaiblir le Hirak et le diviser au profit du régime.

                              ps: les déformations de pseudos sont interdits sur le forum. sako et shadok sont 2 personnes différentes.
                              Dernière modification par shadok, 06 juin 2020, 20h51.
                              Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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