Je suis tombee par hasard sur cette entretient, je suis tres curieuse de l’avis des formueurs.
Est-ce que parmi vous il y’en a qui peuvent supporter cette these avec preuves. Merci de contribuer dans le but du savoir et pas la provocation.
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Malek Chebel, anthropologue, invité de la rédaction de la Chaîne III de la Radio nationale, souhaite que les autorités, les imam, les gens de bonne foi d’une façon générale, se mobilisent pour établir la ligne de conduite et la ligne de clivage entre la religion et les pratiques, telles que l’attentat suicide, qui en sont des déviations manifestes.
Il rappelle que, dans l’Islam, la vie est la valeur suprême et que la religion ne permet pas que l’on se suicide pour une quelconque raison que l’on brandirait pour justifier cet acte. Evoquant le cas de ces enfants perdus qui se suicident au nom de causes perdues, il souligne qu’aucun texte, ni le Coran ni dans la tradition, n’affirme que l’acte suicidaire conduit au paradis. Dans l’histoire, fait remarquer l’anthropologue, l’Islam a eu une doctrine du djihad, de la guerre sainte qui est légitimée par les textes parce qu’elle est juste, mais le terrorisme et l’acte kamikaze sont une invention chiite et non pas sunnite. La guerre sainte a été abolie avec le califat, ajoute Malek Chebel, cette notion ne doit plus être utilisée, l’association de ces deux mots, guerre et sainte, est un abus, dit-il. La guerre lancée par une autorité religieuse est automatiquement considérée comme une guerre sainte. Il faut distinguer, selon l’anthropologue, entre une autorité religieuse qui prône un Islam positif et une autorité dévoyée. Les théologiens qui souffrent d’un manque de légitimité (pas de clergé en Islam) ont besoin d’avoir une main mise sur la société et ignorent qu’ils perdent tout quand l’Islam est attaquée. Il note que, pour les problèmes lourds qui concernent la société, souvent les théologiens refusent d’assumer leurs responsabilités en éclairant le public. Pour Malek Chebel, l’usage politique de la religion est hors champ, il n’a pas lieu d’être, nous sommes dans des sociétés où les gens peuvent exprimer leurs opinions divergentes. Revenant à l’acte kamikaze, il relève que dans l’histoire, il y a eu des précédents avec les hachachin (des drogués qui se suicidaient dans des attentats contre les souverains de l’époque), qui ont donné le mot assassin. Les théologiens qui encouragent l’acte suicidaire le justifient par des illusions. Mais, on ne sait pas ce que dit la doctrine religieuse sur cette question. Il conclue en insistant sur le fait qu’il s’agit d’histoires politiques à ne pas mêler à la religion. C’est une minorité agissante mais il faut étudier la question sous l’angle politique et non pas religieux
(Malek Chebel à la Chaîne III)
Est-ce que parmi vous il y’en a qui peuvent supporter cette these avec preuves. Merci de contribuer dans le but du savoir et pas la provocation.
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Malek Chebel, anthropologue, invité de la rédaction de la Chaîne III de la Radio nationale, souhaite que les autorités, les imam, les gens de bonne foi d’une façon générale, se mobilisent pour établir la ligne de conduite et la ligne de clivage entre la religion et les pratiques, telles que l’attentat suicide, qui en sont des déviations manifestes.
Il rappelle que, dans l’Islam, la vie est la valeur suprême et que la religion ne permet pas que l’on se suicide pour une quelconque raison que l’on brandirait pour justifier cet acte. Evoquant le cas de ces enfants perdus qui se suicident au nom de causes perdues, il souligne qu’aucun texte, ni le Coran ni dans la tradition, n’affirme que l’acte suicidaire conduit au paradis. Dans l’histoire, fait remarquer l’anthropologue, l’Islam a eu une doctrine du djihad, de la guerre sainte qui est légitimée par les textes parce qu’elle est juste, mais le terrorisme et l’acte kamikaze sont une invention chiite et non pas sunnite. La guerre sainte a été abolie avec le califat, ajoute Malek Chebel, cette notion ne doit plus être utilisée, l’association de ces deux mots, guerre et sainte, est un abus, dit-il. La guerre lancée par une autorité religieuse est automatiquement considérée comme une guerre sainte. Il faut distinguer, selon l’anthropologue, entre une autorité religieuse qui prône un Islam positif et une autorité dévoyée. Les théologiens qui souffrent d’un manque de légitimité (pas de clergé en Islam) ont besoin d’avoir une main mise sur la société et ignorent qu’ils perdent tout quand l’Islam est attaquée. Il note que, pour les problèmes lourds qui concernent la société, souvent les théologiens refusent d’assumer leurs responsabilités en éclairant le public. Pour Malek Chebel, l’usage politique de la religion est hors champ, il n’a pas lieu d’être, nous sommes dans des sociétés où les gens peuvent exprimer leurs opinions divergentes. Revenant à l’acte kamikaze, il relève que dans l’histoire, il y a eu des précédents avec les hachachin (des drogués qui se suicidaient dans des attentats contre les souverains de l’époque), qui ont donné le mot assassin. Les théologiens qui encouragent l’acte suicidaire le justifient par des illusions. Mais, on ne sait pas ce que dit la doctrine religieuse sur cette question. Il conclue en insistant sur le fait qu’il s’agit d’histoires politiques à ne pas mêler à la religion. C’est une minorité agissante mais il faut étudier la question sous l’angle politique et non pas religieux
(Malek Chebel à la Chaîne III)
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