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«Nous pouvons réaliser la plus belle des Constitutions, mais quid de la pratique ?» 1/2

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  • «Nous pouvons réaliser la plus belle des Constitutions, mais quid de la pratique ?» 1/2

    SALIMA TLEMCANI 04 JUIN 2020 À 10 H 07 MIN

    Ahmed Laraba. Président du comité d’experts chargé de la révision constitutionnelle

    Dans l’entretien qu’ils nous ont accordé, le professeur Ahmed Laraba, président du comité d’experts chargé de la révision constitutionnelle, et rapporteur de ce même comité, est revenu sur les conditions dans lesquelles ont été élaborés leurs propositions, leur marge de manœuvre, les changements proposés, les débats entre experts, mais aussi sur les réactions «incomprises» et sur leur déception face au débat suscité et qui, selon eux, doit être «dévirussé». Il estime avoir présenté à discussion l’option d’un régime semi-présidentiel, en «réduisant» les pouvoirs et «non pas en les renforçant», précisant qu’il ne sont pas dans «une logique de pouvoirs»

    – Beaucoup de spécialistes du droit vous reprochent d’avoir laissé trop de pouvoirs au Président en proposant un régime hyper-présidentiel, comme celui qui a permis à Bouteflika de mener le pays à la dérive. Quel est votre avis ?

    Durant ces 20 dernières années, Bouteflika ne tenait pas ses pouvoirs de la Constitution, mais de sa violation. Toutes nos Lois fondamentales depuis 1963, y compris l’actuelle, définissent et limitent le pouvoir présidentiel. Mais Bouteflika a fait fi de ces dispositions.

    – Comment protéger la Constitution des dérives d’un Président ?

    Dans les régimes constitutionnels, la protection se fait selon trois données. La première est le renforcement du contrôle constitutionnel, comme la Cour constitutionnelle que nous avons proposée dans la mouture, et l’extension du champ démocratique et des libertés.

    Sans démocratie, la liberté de la presse et le rééquilibrage des pouvoirs, vous ne pouvez rien faire, même avec la plus belle des Lois fondamentales. Ce sont là les trois directions sur lesquelles nous avions travaillé et délibéré.

    La Constitution consiste à donner un statut aux pouvoirs et la direction qui a été prise est axée sur les libertés, le rééquilibrage des pouvoirs et les organes de contrôle. Nous nous sommes inscrits dans un processus de révision et non pas de remise en cause de fond en comble.

    – Cela veut-il dire que votre marge de manœuvre était limitée ?

    Pas du tout. Le Président nous a laissé une bonne marge de manœuvre en disant que c’est à titre indicatif qu’il préconisait l’examen des sept axes en premier lieu. C’est ce que nous avions fait. Nous nous sommes subdivisés en groupes par affinité thématique.

    Certains membres se sont investis en travaillant beaucoup sur les questions des droits de l’homme, d’autres sur les traités ou sur la corruption, etc.

    Il faut savoir que c’est une commande et avec le professeur Laggoune nous avions voulu techniciser au maximum. Nous sommes qualifiés de comité d’experts, mais l’expertise ne mène pas à tout et l’expert n’a pas le dernier mot.

    – De nombreux juristes retiennent la Constitution de 1989 comme étant la meilleure et que depuis, nous avons beaucoup reculé. Est-ce le cas ?

    La Constitution de 1989 est devenue mythique. Mais il faut dire qu’à cette époque, la tâche était facile pour ses auteurs, parce que le pays était sous l’emprise d’un parti unique et qu’il fallait faire sauter les verrous.

    Pour l’époque, c’était un événement et un tournant considérable, mais elle n’a pas réussi. Si vous comparez les pouvoirs du président de la République, prévus par cette Constitution et ceux que proposons, vous aurez du mal à trouver les différences substantielles.

    En 1989, le débat était concentré sur le pluralisme politique et les partis, mais pas sur le Parlement. C’était normal, puisque nous sortions d’une étape.

    Mais cette Constitution a montré assez tôt ses limites. Elle n’a pas prévu l’antidote à ses propres vices et on a vécu ce qu’on a vécu. Celle de 1996 a apporté des réponses, tout en restant dans la philosophie de celle qui l’a précédée.

    Pour parer aux dérives, elle a prévu de nouvelles institutions comme le Conseil d’Etat, la deuxième chambre parlementaire, etc.

    Ensuite il y a eu des révisions par touches successives qui parfois ont constitué des avancées et parfois un recul. Par exemple, la Constitution de 1989 a mis fin au régime de légifération par ordonnances, mais celle de 1996 a reculé en restituant ce pouvoir au Président.

    En d’autres termes, si on veut se livrer à une analyse en termes de perspective historique, il n’y a pas de linéarité dans les progrès, mais plutôt des avancées et du recul.

    Mais au-delà de tout cela, nous traitons d’une question centrale qui n’est pas du tout abordée. Il s’agit du rapport du droit à la réalité, c’est-à-dire d’une correspondance entre la lettre juridique et les pratiques.

    Lorsque le droit est très en avance par rapport à la société, ce n’est pas bien, et lorsqu’il est trop en recul, c’est encore pire. Donc, la tâche du juriste est immense. Elle est d’une complexité extraordinaire. Nous pouvons réaliser la plus belle des Constitutions, mais quid de la pratique ?

    – Pourquoi certains Etats mettent des décennies pour amender leur Constitution, alors qu’en Algérie, chaque Président depuis l’indépendance a eu sa propre Constitution ?

    C’est faux. L’une des Constitutions qui nous a intéressé est celle du Portugal qui date du 24 avril 1976, à la suite de la révolution contre le fascisme. Fruit d’une Constituante, qui apparaît aujourd’hui chez nous comme un horizon indépassable, elle a été amendée 8 fois.

    Pourquoi ? Parce qu’il y a le rythme de la vie, le monde qui bouge, la société qui change, etc. De ce fait, le droit a besoin d’être en rapport avec ce réel mouvement.

    Sinon il y aura une désaltération entre le droit et la réalité. En tant que constitutionalistes, nous consolidons ce qui est positif. Par exemple, il n’est pas question de revenir sur les avancées acquises, mais de les renforcer s’il y a lieu de le faire.

    C’est le cas de la liberté de la presse évoquée brièvement dans un seul article dans l’actuelle Constitution, et qui n’a pas pour autant empêché l’emprisonnement de journalistes.

    Mais dans la mouture présentée, nous l’avons détaillée. Tamazight a été certes constitutionalisée, mais elle n’est pas parmi les principes non révisables. Nous l’avons fait pour clore le débat sur la langue et laisser celle-ci entre les mains des académiciens. Aussi, dans notre travail, il y avait des soucis majeurs.

    D’abord, désidéologiser la Constitution. Les partis ne doivent pas chercher de programmes dans cette mouture. Il n’y en a pas. C’est un texte dans lequel se retrouvent tous les acteurs. Le deuxième souci est de suivre les tendances mondiales, parce que nous ne vivons pas en vase clos. On a donc consolidé la partie relative aux traités.

    La Constitution n’est pas une plateforme de revendications. C’est d’abord une Loi fondamentale qui permet tout, en offrant des garanties, des droits et la limitation de l’exercice du pouvoir.

    – Qu’est-ce qui a motivé le choix d’une Cour constitutionnelle ?

    Le Conseil constitutionnel est un héritage d’une institution consacrée en France, sous la Ve République, en 1958. Pour les besoins de nos travaux, il était nécessaire de revisiter les écrits publiés au moment de la création de ce Conseil et qui étaient très critiques à l’époque. Le fondateur de la Ve République, qui était le premier Président, n’appréciait pas du tout la justice.

    Il a voulu à tout prix éviter le terme de «Cour», qui était consacré en Italie, depuis 1947 et en Allemagne depuis 1949, parce qu’il craignait alors une espèce de gouvernement des juges.

    D’ailleurs, il a nommé comme premier Président quelqu’un de «coquin et copain» qui lui vouait une grande vénération.

    Ce qui est très révélateur. Le Conseil est plus politique que juridique. La proposition de changer le Conseil par une Cour sans vice-président constitue une avancée.

    – Quelle a été votre réaction après les premières lectures de la mouture ?

    C’est dommage que le débat soit biaisé. Des amendements fondamentaux sont passés inaperçus. Dans la mouture présentée, il y a le chapitre des principes généraux, mais aussi celui de l’organisation et de la séparation des pouvoirs, qui ne sont plus nommés. Pour nous, il n’était pas question de donner des pouvoirs à chacun, mais plutôt d’en extraire.

    Les débats actuels réduisent le président de la République, à un chef de l’Exécutif, alors que l’article 143 stipule clairement qu’il est au-dessus.

    Il est élu au suffrage universel et représente l’Etat pas le gouvernement. Lorsque vous lisez bien, vous remarquerez qu’il est question de la justice et non pas du pouvoir.

    – Beaucoup vous reprochent de n’avoir pas réduit les pouvoirs du Président. Quelle est votre réponse ?

    Il y a une grande confusion entre le président de la République et l’Exécutif. Certains s’offusquent contre le fait qu’il préside le Conseil supérieur de la magistrature en disant qu’il s’agit d’une interférence de l’Exécutif. C’est faux. L’Exécutif était représenté par le ministre de la Justice et le procureur, qui ont été écartés par la nouvelle mouture.

    Dans un régime semi-présidentiel, le Président a des pouvoirs que personne ne peut lui enlever, comme celui d’être le premier magistrat par exemple. La séparation des pouvoirs a été complètement vidée de son sens par la démocratie représentative basée sur le fait majoritaire. Aujourd’hui, la majorité parlementaire se retrouve au gouvernement.

    Il y a deux tendances actuelles. On juge de la constitutionnalité d’un régime par sa capacité de garantir les droits et les libertés fondamentales, le contrôle de la constitutionnalité, quelles qu’en soient sa forme et l’indépendance des organes de contrôle.

    – Comment garantir cette indépendance ?

    Il y a plusieurs procédés, parmi lesquels l’élargissement de la saisine de la Cour constitutionnelle à l’opposition et de rendre cette saisine accessible à un groupe de 15 députés au lieu de 20 comme le prévoit la Constitution actuelle.

    – Aussi bien le Syndicat des magistrats que l’Union des conseils de l’Ordre des avocats estiment que le contenu de votre mouture ne garantit pas l’indépendance de la justice, d’autant que le CSM reste toujours sous la coupe du président de la République. Qu’en pensez-vous ?

    Il faut savoir que le CSM est composé d’une majorité absolue de magistrats élus par leurs pairs. L’idée de proposer le premier président de la Cour suprême comme président du CSM a été largement débattue. Mais c’est l’option de garder le président de la République qui a été retenue.

    Le CSM a été libéré de l’Exécutif, puisque le ministre de la Justice, qui représentait le Président, n’en fait plus partie. La présence du président de la République n’est que symbolique. Il n’assiste même pas aux travaux.

    C’est le 1er président de la Cour suprême, qui assure la vice-présidence, qui le remplace. L’enlever définitivement reste, cependant, une option envisageable.

  • #2
    «Nous pouvons réaliser la plus belle des Constitutions, mais quid de la pratique ?» 2/2

    – L’autre question qui a focalisé le débat sur la scène médiatique est celle liée à la participation de l’ANP aux opérations de maintien de la paix dans le cadre de l’Onu. S’agit-il d’une remise en cause du principe dogmatique de l’Algérie, à ne pas envoyer ses troupes au-delà de ses frontières ?

    Partant de l’hypothèse prévue par l’article 31 sur les opérations de maintien de la paix, il y a incontestablement beaucoup de confusion autour de cette disposition, parce que les situations sont confondues. Les opérations de maintien de la paix sont celles qui nous renvoient aux Casques bleus de l’Onu.

    Il fallait contextualiser la disposition à interpréter. Ces forces de maintien de la paix n’ont rien à avoir avec les opérations interventionnistes. Nous ne sommes ni dans le cas libyen, ni celui de l’Irak ou ailleurs. Mais il y a un petit souci, auquel personne n’a pensé.

    Quelle est la différence entre les opérations de maintien de la paix et celle de restauration de la paix que nous avons incluses dans un article et qui va sans doute faire l’objet d’une analyse approfondie.

    Les opérations de maintien de la paix ont évolué au gré des circonstances, des échecs et des victoires. Rappelez-vous les opérations de maintien de la paix au Congo. C’était une catastrophe. Raison pour laquelle elles ont été affinées, puis ont fait évoluer les techniques de maintien de la paix.

    Même à l’intérieur de ces opérations il y a plusieurs types et seul le président de la République peut envoyer les troupes en dehors des frontières. Ces troupes sont envoyées avec un armement défensif et non pas offensif. Ce sont des forces d’interposition entre des belligérants. Il ne s’agit pas d’aller ouvrir le feu, de traquer ou de chercher…

    – Mais dans le deuxième article, il est clairement stipulé que des troupes militaires peuvent être envoyées en dehors des frontières dans un cadre bilatéral. Nous ne sommes plus dans une logique de force d’interposition. Qu’en est-il au juste ?

    En général, ce sont des opérations menées dans le cadre de la coopération bilatérale et qui concernent principalement les pays voisins, notamment du Sud.

    Nous ne sommes pas le 1er pays à avoir consacré la disposition qui existe dans l’article 95. Pourquoi autant de polémique, alors que ce sont des mesures qui protègent notre armée qui agira dans la légalité. Cela n’enfreint nullement les principes de l’Algérie. Il s’agit d’aider les pays voisins pour protéger nos arrières.

    EL WATAN

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    • #3
      Laraba en plein auto-satisfaction. La constitution algérienne est un torchon juridique, fondamentalement autoritaire et présidentialiste...

      Laraba qui aurait du se contenter de sa position d'expert fait dans l'excès de zèle pour défendre un travail indigne juridiquement parlant, politiquement illégitime, et dont le timing et la précipitation cache mal la volonté du pouvoir de ravaler sa façade.

      La manière avec laquelle il s'est débiné sur la question du vice-président démontre que le spécialiste des entourloupe n'assume pas ce travail et va recevoir une belle récompense par la suite...

      Othmane BENZAGHOU

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      • #4
        C'est dans l'air

        Laraba en plein auto-satisfaction
        Comme beaucoup trop d'algériens malheureusement, qui se contentent de pérorer dans le vent !

        ça me rappelle un article lu ce matin même intitulé "Covid 19 - l'Algérie annonce avec fierté un nombre de tests de dépistage ridiculement bas"
        Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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        • #5
          En 58 ans, nous sommes déjà à la 6ème Constitution (sans compter les révisions) !

          Les Anglais n'ont jamais eu de Constitution, et ça marche très bien chez eux !
          Nous sommes saturés de constitutions ! Trop de constitutions tuent la constitution !

          Il y a mieux à faire que de gaspiller son temps à faire des constitutions qui ne serviront à rien
          « Même si vous mettiez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche je n'abandonnerais jamais ma mission". Prophète Mohammed (sws). Algérie unie et indivisible.

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          • #6
            Les anglais n'ont pas de constitution parce que l'aristocratie a voulu dès le 17ieme siècle sauvegarder ses privilèges dans la tradition monarchique.

            D'abord, nous n'avons pas de tradition démocratique et de féodalité à protéger, pire, ceux qui prônent ce genre de balivernes veulent perpétuer la tradition du fait accomplis depuis l'indépendance, celle d'un pays dirigé de main de fer par une caste de militaires aidés par des civils assimilés dans un système de verticalité absolu autours de la figure tutélaire d'un président et de son entourage maîtrisé par l'état profond...

            Les équilibres de pouvoirs et les contre pouvoirs concernent les 3 piliers du pouvoir en Algérie, la présidance, l'état major et les services de sécurité... au lieu qu'ils soient codifiés par une constitution fondamentalement démocratique, c'est à dire fondant des institutions assises sur la SOUVERAINETE DU PEUPLE.

            En d'autres termes, la tradition d'un Dey d'Alger sous l'emprise de ses militaires, veille tradition Algéroise est celle qui est prônée par les tenants d'un torchon constitutionnel qui ne sert qu'à montrer à l'international un juridisme désuet au nom de la souveraineté nationale et faire semblant d'être une république... Difficile pour des révolutionnaires qui se disent issus de novembre 54, des militaires qui ne cessent de répéter qu'ils sont les héritiers de l'ALN, d'avouer que c'est un régime militaire avec une figure impériale à la merci des conciliabules des cardinaux... 5 des 7 empereurs dont la plupart se sont disputé leur légitimité politique avec les cardinaux ont finis violemment écartés... bébé Boumboum n'échappera pas à cette tradition.... "constitutionnelle"... avec un nouvel artifice, un poste de vice-président pour éviter de buter l'empereur et sa cour qui se plaisent dans leurs privilèges mafieux...

            Nous allons mettre un terme à ces déviances impériales par une assemblée constituante du peuple souverain qui fondera son état de droit et ses institutions par la volonté du peuple, et qui ne permettra plus qu'on triture la Constitution du Peuple.
            Dernière modification par ott, 07 juin 2020, 05h12.
            Othmane BENZAGHOU

            Commentaire


            • #7
              l'article est de Salima Tlemçani, c'est la journaliste agent de l'ex DRS d'el Watan, à partir de la, on sait que ce que cela pourrait dire, ça veut pas dire qu'il ne faut rien lire d'elwatan, mais il faut situer le cadre.

              pour la constitution, je ne lis rien concernant ce sujet, c'est comme tu parlais à un pauvre en disette s'il préfère bouffer du Homard ou des crevettes, le mec ne sait pas ce que c'est

              déjà la constituante ( idée et combat magnifique de feu Ait Ahmed ) n'est plus appropriée de nos jours, c'est du simple bon sens....car depuis que des dégradations politiques continuelles et donc la triste nouvelle réalité du terrain,

              notre pays est déjà en décomposition avancée ou si on doit faire plaisir et rester optimiste, lol

              alors l'algérie est déjà en coupe réglée par un pouvoir enraciné pour longtemps loooool, un peu comme à washington, c'est moi ou l'enfer en quelque sorte.

              @ott

              nous sortir l'exemple Anglais pour la constition n'a strictement aucun interet, ce pays est un exception à l'échelle des nations, parce que la Reine GOUVERNE LE MONDE et non pas la seule petite bretagne par la taille

              il fallait aussi tant qu'a faire nous sortir l'exemple d'ISRAEL qui n'a pas non plus de constitution,

              mystère, vous avez dit mystère ? et pourtant, il doit y avoir des raisons plus "occultes" que notre ami ott va balayer d'un revers de main....englué dans son poliquement correct pour pouvoir être accepté dans les salons feutrés looooool

              Commentaire


              • #8
                Comment protéger la Constitution des dérives d’un Président ?

                Dans les régimes constitutionnels, la protection se fait selon trois données. La première est le renforcement du contrôle constitutionnel, comme la Cour constitutionnelle que nous avons proposée dans la mouture, et l’extension du champ démocratique et des libertés.

                Sans démocratie, la liberté de la presse et le rééquilibrage des pouvoirs, vous ne pouvez rien faire, même avec la plus belle des Lois fondamentales. Ce sont là les trois directions sur lesquelles nous avions travaillé et délibéré.

                La Constitution consiste à donner un statut aux pouvoirs et la direction qui a été prise est axée sur les libertés, le rééquilibrage des pouvoirs et les organes de contrôle. Nous nous sommes inscrits dans un processus de révision et non pas de remise en cause de fond en comble.
                ça me fait penser a un film " l'aventure c'est l'aventure " ou le penseur du groupe leur dit " nous allons cultiver la clarté dans la confusion et ensuite...la confusion dans la clarté ."
                ...la repense veut dire une chose et son contraire en même temps...il dit rien...c'est d'une débilité absolue ça repense a ce "constitutionnaliste" ta3 zouj doro
                tu tombe je tombe car mane e mane
                après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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                • #9
                  L'Angleterre sans constitution ?
                  Il y a quand même le socle de l'Habeas Corpus Act...
                  J'aime surfer sur la vague du chaos.

                  Commentaire


                  • #10
                    nous sortir l'exemple Anglais pour la constition n'a strictement aucun interet, ce pays est un exception à l'échelle des nations, parce que la Reine GOUVERNE LE MONDE et non pas la seule petite bretagne par la taille

                    il fallait aussi tant qu'a faire nous sortir l'exemple d'ISRAEL qui n'a pas non plus de constitution,

                    mystère, vous avez dit mystère ? et pourtant, il doit y avoir des raisons plus "occultes" que notre ami ott va balayer d'un revers de main....englué dans son poliquement correct pour pouvoir être accepté dans les salons feutrés looooool
                    C'est bien de faire sauter certains vernis, ça permets une véritable clarté et de baisser les masques... Alors je serais dans des salons feutrés... hahaha... il faudra demander à Ahmed Djaafar Sidi Moussa et Yasser Kadiri arrêtés bêtement ce qu'ils en pensent de ma propension à aimer "les salons feutrés". L'hôtel Gourara était une belle escale cependant... non pour ses salons, mais sa piscine ...

                    Pour revenir au sujet et éviter les pollutions personnelles, je suis très satisfait de voir les contre feux que vous avez lancé pour contrer l'idée montant de l'assemblée constituante... Le système est tellement pavlovien, qu'il suffit de très peu pour déclencher sa machine répressive auto-destructive... et ses contre feux qui ne feront que renforcer la belle surprise qui vous attend

                    C'est avec un grand ravissement que nous allons ainsi participer ensemble à la plus belle aventure politique dans ce pays, un débat de fond sur ce que va être notre état et ses institutions... Un ptit conseil, tu diras à tes patrons qu'ils sont entrain de se piéger eux mêmes et qu'il serait plus judicieux que d'accepter de se tromper aujourd'hui, que de le faire quand il sera bien trop tard...

                    N'oublie pas de transmettre fidèlement ce conseil cher Tizi Oualou...
                    Othmane BENZAGHOU

                    Commentaire


                    • #11
                      Plus exactement, l'Angleterre a une Constitution coutumière !
                      En Algérie, chaque président qui arrive, il se tape une nouvelle constitution !
                      Alors, pourquoi ne pas faire une véritable Constitution, une bonne fois pour toutes, comme les USA !
                      « Même si vous mettiez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche je n'abandonnerais jamais ma mission". Prophète Mohammed (sws). Algérie unie et indivisible.

                      Commentaire


                      • #12
                        @ ott

                        je suis très satisfait de voir les contre feux que vous avez lancé pour contrer l'idée montant de l'assemblée constituante


                        je ne vois pas de quoi tu parles, je ne m'interesse plus aux travaux des "sanafirs", quand quelque chose est clair sur le terrain, j'aviserais le moment venu, je ne suis contre aucune mobilisation ou initiative citoyenne serieuse, je suis un Patriote en dehors de tout clan

                        en plus, je suis ici sur le forum depuis une eternité, j'ai toujours dit depuis 20 ans au moins, que j'étais pour la constituante du vrai combat de Feu Ait Ahmed, depuis 1992, on a tous compris le topo, il ne restait qu' un pur rapport de forces, et a on vu que la force ou allait nous mener

                        depuis Bouteftef et la décompostion avancée de notre pays, ses institutions, son économie, sa société civile même, une constituante est devenue impossible, en tous cas, à priori pas raisonnable, wallah 3alem

                        si tel est le voeux de la majeur parti des algériens, il suffit de la réclamer massivement, il ne faut pas se jouer kafez plus qu'un autre ou un mysterieux avec des promesses khorotestques, perso, j'en fait pas une religion, je constate juste les limites à des choses politiques concrètes ( la tunisie à mis 2 ans pour, alors l'algerie ..... lol )



                        C'est avec un grand ravissement que nous allons ainsi participer ensemble à la plus belle aventure politique dans ce pays

                        wakha sidi, koune sba3 et koul gaa ce khmaj qui squatte notre beau pays d'elmouradia aux tagarins, mais fanfaronner, c'est inutile, un hirak à 30 millions n'a fait qu'élire Teffoune in fine.....avant d'etre carrément confinés ! bon, galek maranache saktine, al hamdoullah, allah ikoun avec toute résistance y compris non pacifique, perso je prefrere voir meme ce guignol d'ali belhaj au lieu d'un teffoune le cocainomane au pouvoir lol , je ne peux pas dire mieux

                        Un ptit conseil, tu diras à tes patrons
                        bof, c'est suite à ce genre de réponses paranoiaques ( sans argument à part l'invective facile ) venant sytématiquement d'autoproclamés "opposants" à notre MAFIA AU POUVOIR revenu plus solide qu'avant et c'était prévisible, relisez mon historique, je ne le souhaitais pas, vous pouvez le verifier, et c'est factuel.

                        nous avons affaire qu'a des opposants dial akhir ezzamane qui m'ont rendu tres tôt et spontanément allérgique au hirak du 22 fevrier, un hirak mickey, que des slogans, et rien d'autres, pendant que l'occident et le monde entier a préfere des mafieux qu'à des potentiels prix nobels à la place, y 'a un hic quelque part !! lol

                        ki 3ami ki khali, y 'a rien de bien interessant dans la société dz actuellement, Bouteftef nous l'a mis profond, pendant qu'on appréciait l'endurance ( 20 ans de sommeil profond ya bouguelb )

                        à moins d'une salutaire guerre civile ou du moins, une descente aux enfers économiques qui poussera les gens à sortir des fourches et des piquets pour l'enfoncer dans la tronche de nos mafieux et non pas des drapeaux à la noix, la société dz ne changera pas, c'est la regression féconde qui la poussera à se soulever avec reelle solidarité, du moins, c'est mon seul optimisme

                        ott, les salons feutrés, c'était tes conférences" parisiennes sur la "géopolitique", perso, ça m'amusait, je n'en dirais pas plus lol
                        Dernière modification par tizi oualou, 07 juin 2020, 23h26.

                        Commentaire


                        • #13
                          @Tizi Oualou

                          Tu es tellement aigris que tu ne comprends pas la lame de fond qui est entrain de modifier en profondeur la sociologie politique de ce pays... A force d'être figés dans le passé, certains en deviennent profondément nombriliste...

                          On se donne RDV dans 15j, tu comprendras mieux de quoi je parle...


                          PS : Je n'ai fait qu'une seule conférence le 15 mars 2019, non dans un salon feutré, mais dans une université... Ils étaient d'ailleurs très surpris par ce discours tellement ils avaient été intoxiqués depuis des lustres par un certain microcosme... Quand je leur ai expliqué qu'ils ne pouvaient pas tirer plus que cette conférence, et que ça se passait en Algérie, ils m'ont laissé tranquille... D'ailleurs la réaction de la caporalerie ici où j'ai publié cette unique conférence, en me traitant de Harki et autre florilège m'a poussé à aller les titiller sur un plateau qu'ils connaissaient très bien, celui de Amel TV... La Caporalerie s'est fait sanctionné pour ça, il n'a plus osé ce genre de qualificatifs... il nous chante même plus ila al amam, tellement leur nervosité transparaît...
                          Othmane BENZAGHOU

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                          • #14
                            On se donne RDV dans 15j, tu comprendras mieux de quoi je parle.
                            @ott

                            ya3tik essaha ya kho, wallah c'est sincère, j'aime bien ce genre de réponse, de posture meme, une vraie rejla, ça nous change
                            et bien wakha sidi, men foumek errebi, j'aimerais bien que quelque chose de serieux, de durable et d'un vrai coup de balai, nettoie nos merdes la haut

                            qu'est ce que tu crois ? il suffit d'avoir une posture simple, claire, droite, avec un mot fort, un défi écrit noir sur blanc, et juste pour 15 jours c'est tellement proche que ça en devient extraordinaire, les algériens rament je le rappel, depuis 22 fevrier 2019, il serait temps de voir enfin quelque chose pousser de notre terre nourricière, pour le moment bien poussièreuse

                            c'est noté ott, inchallah vous réussirez, bouteille hamoud ( bien que je n'aime pas les sodas ) men 3endi, tu vois, je suis pour la reconciliation nationale à la ait ahmed, et non pas la concorde de mes deux hachak loooool

                            mes réferences restent intactes, et je ne vis pas dans le passé, bien, au contraire.
                            Dernière modification par tizi oualou, 08 juin 2020, 01h11.

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