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AUTRE VICTOIRE SAHRAOUIE : Les sociétés norvégiennes de transport de gaz suspendent définitivement leurs exportations ve
05 juin 2020
AUTRE VICTOIRE SAHRAOUIE : Les sociétés norvégiennes de transport de gaz suspendent définitivement leurs exportations vers le Sahara occidental
Un navire transportant du gaz norvégien devrait, en principe, arriver demain au Sahara occidental occupé, mais il a changé de cap à la dernière minute, rapporte WSRW.
Demain soir, 7 juin, le cargo "Eco Invictus" avec environ 4 900 tonnes de butane devrait vider la cargaison au quai d'El Ayoun occupé au Sahara occidental, cependant, l'exportateur a évité d'envoyer la cargaison vers la zone sous occupation depuis 1975.
Dans la nuit du vendredi 5 juin, après que le navire a quitté les côtes portugaises, le navire a soudainement changé de cap et de destination.
À partir de 23 h 00 CET, le navire a annoncé qu'il avait déménagé à Mohammedia, une ville côtière marocaine près de Casablanca. Le navire devrait maintenant arriver à Mohammedia aujourd'hui, samedi 6 juin, à 14 heures. CET, annonce wsrw.org.
Avec cette décision de dernière minute, la société norvégienne évite de vider la cargaison au Sahara occidental. Le navire a quitté la ville de Kårstø en Norvège le 31 mai et a été enregistré pour se rendre à Laayoune occupée.
La zone du Sahara occidental est occupée illégalement par le Maroc, et le gaz est nécessaire à l'industrie marocaine qui exploite illégalement le territoire.
"Les réserves de gaz norvégiennes appartiennent au peuple norvégien. Aujourd'hui, la Norvège profite de l'exportation de gaz vers une zone occupée, où il est utilisé pour saper le principe d'autodétermination sur lequel nous construisons notre propre État d'indépendance, de richesse et de bien-être." C'est profondément triste de voir cela se produire ", a déclaré Erik Hagen, chef du Comité norvégien de soutien au Sahara occidental, au quotidien norvégien Finansavisen. Mais ce fardeau spécial n'atteindra finalement pas le Sahara occidental comme Finansavisen s'y attendait.
Vendredi après-midi, le comité de soutien norvégien a demandé à l'opérateur et à l'équipage du navire que le navire ne devrait pas être autorisé à pénétrer dans la zone occupée.
La question des exportations de gaz cette semaine a également été soulevée par les entreprises exploitant le terminal d'exportation de Kårstø et a fait l'objet d'une question parlementaire hier au ministre norvégien du pétrole et de l'énergie.
Il y a quelques semaines à peine, la société d'État norvégienne Equinor a été prise en flagrant délit lorsqu'elle effectuait un transport similaire depuis Kårstø avec le même type de gaz qui se trouvait à bord d'un navire avec le même opérateur grec.
L'organisation non gouvernementale norvégienne a reçu la confirmation qu'Equinor n'était pas derrière le transport cette semaine. L'affaire Equinor a été publiée dans la presse en mai dernier, et la société a promis de mener des enquêtes de routine pour empêcher que l'affaire Equinor ne se reproduise.
Le géant chimique autrichien Borealis a également annoncé qu'il ne participerait pas à de telles exportations depuis son terminal portuaire en Suède.
AUTRE VICTOIRE SAHRAOUIE : Les sociétés norvégiennes de transport de gaz suspendent définitivement leurs exportations vers le Sahara occidental
Un navire transportant du gaz norvégien devrait, en principe, arriver demain au Sahara occidental occupé, mais il a changé de cap à la dernière minute, rapporte WSRW.
Demain soir, 7 juin, le cargo "Eco Invictus" avec environ 4 900 tonnes de butane devrait vider la cargaison au quai d'El Ayoun occupé au Sahara occidental, cependant, l'exportateur a évité d'envoyer la cargaison vers la zone sous occupation depuis 1975.
Dans la nuit du vendredi 5 juin, après que le navire a quitté les côtes portugaises, le navire a soudainement changé de cap et de destination.
À partir de 23 h 00 CET, le navire a annoncé qu'il avait déménagé à Mohammedia, une ville côtière marocaine près de Casablanca. Le navire devrait maintenant arriver à Mohammedia aujourd'hui, samedi 6 juin, à 14 heures. CET, annonce wsrw.org.
Avec cette décision de dernière minute, la société norvégienne évite de vider la cargaison au Sahara occidental. Le navire a quitté la ville de Kårstø en Norvège le 31 mai et a été enregistré pour se rendre à Laayoune occupée.
La zone du Sahara occidental est occupée illégalement par le Maroc, et le gaz est nécessaire à l'industrie marocaine qui exploite illégalement le territoire.
"Les réserves de gaz norvégiennes appartiennent au peuple norvégien. Aujourd'hui, la Norvège profite de l'exportation de gaz vers une zone occupée, où il est utilisé pour saper le principe d'autodétermination sur lequel nous construisons notre propre État d'indépendance, de richesse et de bien-être." C'est profondément triste de voir cela se produire ", a déclaré Erik Hagen, chef du Comité norvégien de soutien au Sahara occidental, au quotidien norvégien Finansavisen. Mais ce fardeau spécial n'atteindra finalement pas le Sahara occidental comme Finansavisen s'y attendait.
Vendredi après-midi, le comité de soutien norvégien a demandé à l'opérateur et à l'équipage du navire que le navire ne devrait pas être autorisé à pénétrer dans la zone occupée.
La question des exportations de gaz cette semaine a également été soulevée par les entreprises exploitant le terminal d'exportation de Kårstø et a fait l'objet d'une question parlementaire hier au ministre norvégien du pétrole et de l'énergie.
Il y a quelques semaines à peine, la société d'État norvégienne Equinor a été prise en flagrant délit lorsqu'elle effectuait un transport similaire depuis Kårstø avec le même type de gaz qui se trouvait à bord d'un navire avec le même opérateur grec.
L'organisation non gouvernementale norvégienne a reçu la confirmation qu'Equinor n'était pas derrière le transport cette semaine. L'affaire Equinor a été publiée dans la presse en mai dernier, et la société a promis de mener des enquêtes de routine pour empêcher que l'affaire Equinor ne se reproduise.
Le géant chimique autrichien Borealis a également annoncé qu'il ne participerait pas à de telles exportations depuis son terminal portuaire en Suède.
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