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Répression dans le Rif: la diaspora marocaine établie en Belgique dénonce de graves violations des droits humains

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  • Répression dans le Rif: la diaspora marocaine établie en Belgique dénonce de graves violations des droits humains

    Pourtant, le RIF est le poumon économique de la dictature marocaine avec le haschich rifain qui lui rapporte 23 milliards de dollars par année. Difficile que cette région ait toujours ostracisée par la dite dictature alaouite.


    - La diaspora marocaine établie en Belgique a condamné les violations des droits humains commises par les autorités du royaume notamment dans la région du Rif, rapportent samedi des médias locaux.

    Dans un communiqué, "la diaspora du Rif en Belgique" a condamné "les violentes interventions des forces de sécurité marocaines contre la population du Rif", ce qui constitue, selon elle, "une claire représailles du passé combatif de la région contre la colonisation".

    En ce sens, la diaspora, avant de demander la libération des prisonniers politiques, a précisé que "plus de 2000 prisonniers de la région du Rif ont subi toutes sortes de tortures physiques et mentales depuis leur arrestation pour leurs activités au Hirak".

    "Nous condamnons les politiques répressives du régime marocain contre notre région, ainsi que la discrimination et l'appauvrissement", a soutenu le communiqué.

    Enfin, elle a déclaré qu'elle maintiendrait toutes sortes de contacts avec le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme afin de dénoncer les graves violations commises par mes forces de sécurité.

    Un mouvement populaire de protestation et de contestation avait été déclenché par la mort tragique, en octobre 2016, à Al Hoceima de Mohcine Fikri, un vendeur de poissons broyé dans une benne à ordures en tentant de s'opposer à la saisie de sa marchandise par la police marocaine. Ses funérailles avaient donné lieu à de larges rassemblements et des actions de protestation notamment dans les villes du Rif et dans d'autres villes marocaines dénonçant les comportements de la police et la marginalisation dont avait subi cette région.

    Les leaders du mouvement, notamment Nasser Zefzafi et trois autres militants ont écopé de 20 ans de prison ferme, soit les peines les plus lourdes, tandis que les autres membres ont été condamnés à des peines allant de 1 à 15 ans de prison.

    Fin mai, plusieurs eurodéputés ont tiré la sonnette d'alarme sur la situation inquiétante des détenus du Hirak du Rif.

    Lors d'une visioconférence organisée récemment par l’ONG "Freedom and Human Rights Organisation" qui a permis de jeter le voile sur "la situation inquiétante des détenus du Hirak du Rif", quatre eurodéputés membres de la Commission en charge des Droits de l’Homme au Parlement européen, en l’occurrence les néerlandaises Kati Piri et Tineke Strik et les espagnols Miguel Urban Crespo et Pernardo Barrena Arza, ont exprimé leur inquiétude quant à l’exploitation du contexte de crise sanitaire mondiale liée au Covid-19 à des fins de répression des détenus politiques au Maroc,
    notamment ceux originaires de la région du Rif et des territoires occupés du Sahara occidental.

    "Dans le contexte du coronavirus, il y a de fortes raisons de s’inquiéter de la situation des prisonniers sahraouis et rifains", d’autant que "les prisons marocaines ne sont pas conformes aux standards internationaux et souffrent d’un manque patent d’infrastructures sanitaires", a déclaré M. Barrena, avant que sa collègue néerlandaise, Mme Strik, n'indique que "beaucoup de manquements sont à relever dans un pays caractérisé par l'oppression et par un déficit démocratique" et d’ajouter que ces manquements sont "le cas typique d’instrumentalisation de la pandémie par un pouvoir autoritaire".

    Les députés européens se sont mis d’accord pour multiplier ce genre de conférences, en vue de coordonner leurs actions et faire avancer les droits de l’Homme au Maroc-.

    L'Expression.dz

  • #2
    - Le « rapport confidentiel » auquel il est fait référence, destiné à la bureaucratie de l’Union européenne semble-t-il, émane d’ailleurs de l’OGD.

    L’Observatoire est l’auteur d’enquêtes minutieuses qui ont permis depuis des années de détailler à quel point le Maroc est impliqué dans la production et le commerce de drogues. Le rapport en question rappelle quelques résultats de cette observation du royaume chérifien : « Premier exportateur de haschisch dans le monde, (…) premier fournisseur du marché européen, (…) surfaces de culture – dans la région du Rif – multipliées par dix en dix ans… » Tout ceci s’étant passé « dans la discrétion et une apparente indifférence des pays amis ».

    A QUI APPARTIENT LE MAROC ?

    Dans ce texte, l’OGD insiste sur le fait que ce commerce est « très hiérarchisé« . Au sommet de la hiérarchie, le rapport citait les noms des membres de la famille royale ou des ministres directement compromis (il est à noter que les bureaucrates européens ont aussitôt demandé une version expurgée où n’apparaîtraient pas ces noms…). A la base de cette pyramide, au moins 200.000 paysans du Rif. De loyaux sujets de Sa Majesté Hassan II. A la pointe de la pyramide ? Mystère… L’ »entourage du roi » ? Soit. Et le roi ?

    A qui appartient le Maroc ? C’est le titre d’un ouvrage, déjà recommandé par ce journal, que vous pouvez peut-être encore vous procurer chez l’Harmattan. Le Maroc appartient à Hassan. A qui appartient la région du Rif ? Eh bien le Rif appartient directement au roi !

    Le Maroc est un pays en grande partie féodal. Le Rif est, lui, féodal. Colonisé par l’administration royale, rien ne peut y être planté sans le feu vert de ses représentants. Et c’est normal : Hassan II est un homme sérieux. Il ne laisserait pas un tel commerce entre les mains de n’importe qui.

    Hassan II est donc un des hommes les plus riches du monde. Ça lui vaut d’avoir des amis – nous y reviendrons dans un instant. Le plus riche du monde ? C’est possible. Mais lui, c’est un roi, pas un Mobutu. Sa fortune c’est son pays. Il a sûrement quelques comptes en Suisse et des villas de-ci de-là, mais ce ne sont que peu de choses comparées à sa fortune. La reine d’Angleterre elle aussi est très riche. C’est la dure vie de certains monarques.

    Hassan, pour sa part, s’est donc spécialement enrichi en trafiquant des drogues illicites. Cette activité est sévèrement réprimée par la loi, y compris celle de son propre pays. Des tas de gens croupissent en prison au Maroc, en Espagne, en France ou ailleurs – qui ne sont au fond que ses sous-traitants – pendant que Sa Majesté reçoit dans ses palais les grands de ce monde. Et les grands de ce monde, flattés d’avoir été si bien reçus par un si grand monarque, s’en retournent dans leur pays et font des discours enflammés contre la drogue, cette hydre aux dents longues qui suce le sang de nos petits enfants-.

    Maroc leaks

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    • #3
      Preuve est faite que la dictature marocaine est l'une des pires du monde et sans équivalent sur le continent africain.

      - La répression de la révolte du Rif a fait perdre au Maroc toute crédibilité

      Le traitement sécuritaire de la révolte du Rif, qui secoue le pays depuis octobre 2016, a valu au royaume chérifien un recul de 2 points et la qualification de “partiellement libre” dans le rapport annuel sur la démocratie de l’ONG Freedom House. Pour ce chroniqueur marocain, le régime est dans une impasse.

      Il restera de l’année 2017 le souvenir d’une année noire pour le Maroc en général. Et pour le Rif en particulier [le 28 octobre 2016, le pêcheur Mohcine Fikri meurt broyé dans une benne à ordures dans la ville d’Al-Hoceima. Une tragédie à l’origine d’un mouvement de contestation, le Hirak, portant des revendications économiques et sociales].

      Nasser Zefzafi [figure emblématique du Hirak, détenu depuis le 29 mai 2017] et ses compagnons avaient, en effet, osé l’impensable, interpeller directement le roi sur l’ostracisme que la région subit depuis toujours de la part de l’administration centrale, quand d’autres, au fond du désespoir, adressent des vivats insupportables au premier de leurs tourmenteurs !

      La détresse du peuple marocain

      Étrangement, en cette année de disgrâce, lorsqu’il s’est agi d’opprimer, il ne fut plus question d’isolement, ni d’enclavement, ni de manque de moyens, le Makhzen [l’appareil étatique marocain] trouvant alors les ressources techniques et humaines afin de mettre le Rif à un jet de grenade lacrymogène de Rabat. On a même pu apprécier la dextérité avec laquelle les forces de l’ordre manipulaient les nouveaux équipements, comme les drones, afin d’espionner les manifestants ou coordonner leurs attaques contre eux.

      Face à des manifestants pacifiques qualifiés par le régime d’émeutiers ou de séparatistes, le pouvoir marocain a déployé ses meilleurs moyens répressifs : gendarmerie, police antiémeutes, forces auxiliaires, sans oublier policiers en civil et supplétifs du désordre, les jeunesses royalistes. Ces derniers instrumentalisés comme voyous et casseurs avaient pour but de donner du crédit à la répression sauvage qui s’est alors abattue sur les véritables patriotes, manifestant la détresse du peuple marocain, face à la misère et au dénuement.

      Il restera de cette année 2017 le souvenir d’une poignée de militants rifains courageux, dont on a voulu taire le discours intelligent et bien construit. Si bien construit que le régime marocain y a lu la résurgence d’un nationalisme rifain, imaginaire ou réel, qu’il croyait avoir enterré à tout jamais, avec des décennies d’une éducation abrutissante, de médias et d’imams aux ordres du Makhzen. Ce serait oublier que ceux du Rif, à qui on tournait le dos, avaient fini par regarder ailleurs pour y chercher les sources d’inspiration et d’espérance. Ils avaient simplement trouvé dans la tragédie qui les accablait les ressorts de leur survie physique autant qu’intellectuelle.

      La parenté exilée en Europe et en Amérique, le surgissement de la parabole avec ses chaînes satellitaires, puis l’arrivée d’Internet, sans oublier le système D rifain, ont largement contribué à leur salut.

      On ne gagne pas de batailles en emprisonnant les consciences ; les cachots, loin de les étouffer, décuplent leur écho. Le régime marocain expérimente des méthodes éculées, comme la punition collective. Celle des familles que l’on force à voyager à l’autre bout du pays pour visiter leurs enfants emprisonnés [selon Amnesty International, au moins 410 personnes, dont de nombreux enfants et adolescents, seraient actuellement en détention]. Ou encore la mise au placard de quelques ministres [le 24 octobre 2017, le roi Mohammed VI a limogé plusieurs ministres et responsables] dont on sait qu’ils n’ont jamais détenu la moindre parcelle de pouvoir. Des lampistes et/ou des faire-valoir à qui on demande de s’enrichir et de se taire face aux infamies de la monarchie et de son clan. Le Makhzen expérimente même le fait de s’en prendre à présent à des enfants, les torturant, les condamnant à l’enfermement.

      En fait, il a définitivement perdu sa guerre contre le Rif -.


      Le Courrier international

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      • #4
        il n'a pas fini à lire 'courrier international' et ses articles sur ces questions, il me rappel un peu l'adage algérien qui dit " 3djouza hakmet serrak" il prend ces articles comme un trophé avec aucun argument perso et serein !
        tu peux être pour tel truc ou contre tel autre, mais les idées obssesionnelles sont tout.. sauf crédibles.

        dommage pour le polisario, s'ils lisent par le pur des hasard ce forum et notre rago, ils devraient se morfondre d'avoir un partisan pareil lol

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