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Déconfinement partiel Timide reprise des commerces à Alger

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  • Déconfinement partiel Timide reprise des commerces à Alger

    Le cœur de la capitale sort prudemment de sa torpeur. Après plus de deux mois de gel total des activités, les commerces ont été autorisés hier dimanche à rouvrir, préludant ainsi la première phase d’un déconfinement qui n’est plus très loin. Cette première journée aura été marquée par un retour timide des commerçants à leurs activités. C’est du moins ce que l’on a pu observer lors d’une virée matinale à Alger-Centre.
    Massiva Zehraoui - Alger (Le Soir) - Les premiers balbutiements d’un retour à la vie normale ou « presque » ont été à peine perceptibles durant cette fin de matinée dans les principales rues marchandes du centre de la capitale. Il est un peu plus de 11 h, la forte agitation des citoyens, dont le flux ne cesse d’aller et venir, contraste avec une activité commerciale encore un peu morne à Didouche-Mourad.
    À l’exception des magasins d’électronique et d’optique qui animent un peu la ville comme à l’accoutumée, seules quelques boutiques d’habillement sont ouvertes, tandis que d’autres commerçants préfèrent, pour le moment, garder les rideaux à moitié baissés. « Je ne compte pas ouvrir aujourd’hui, c’est clair. Je dois d’abord nettoyer et trier ma marchandise », confie Mounir, gérant d’un magasin d’habillement pour femmes.
    La mine réjouie, un masque de protection lui tombant sur le menton qu’il remet presque mécaniquement à chaque fois sur son nez et sa bouche, Mounir renchérit : « J’ai vraiment hâte d’accueillir à nouveau mes clientes et de me remettre au travail .» Le visage un peu plus renfermé, Mounir dit être conscient du fait qu’il « faudra changer sa façon de travailler et tenir compte de certaines règles sanitaires très strictes, du moins pour un certain moment, mais, « nous n’avons pas le choix. Il va falloir faire avec », ajoutera-t-il.
    À quelques mètres plus loin, toujours dans la rue Didouche-Mourad, un quinquagénaire, affairé à astiquer sa boutique de prêt-à-porter pour femmes, fait lui aussi savoir que son magasin restera encore fermé pendant deux jours. « De toute manière, je doute qu’il y ait des personnes qui auront envie d’acheter quoique ce soit aujourd’hui », dit-il d’un air sérieux. Pour lui, après deux mois d’inactivité, laisser son magasin fermé encore trois jours de plus « n’y changera rien ».
    Le fast-food jouxtant la boutique de ce dernier est, comme le reste des commerces, à moitié ouvert. Les employés, serviettes à la main pour les uns, et frottoirs et serpillière pour les autres, nettoient de fond en comble les moindres recoins de la pièce. Le tenancier de ce restaurant spacieux, Salim, 34 ans, semble avoir instauré des mesures d’hygiène très rigoureuses. Contrairement aux deux premiers commerçants, Salim a bien l’intention de travailler aujourd’hui. Et pour cause, il dit avoir besoin d’une rentrée d’argent au plus vite, même si il se montre peu enthousiaste par rapport au fait que, pour le moment, il ne peut recevoir des clients dans son restaurant.
    Allant du côté de Meissonier, point où d’habitude grouillent les marchés et les bazars en tout genre, on constate que c’est déjà plus animé, le quartier revit et ne ressemble plus à ce qu’il était il y a quelques semaines. Quelques galeries sont ouvertes même si, pour l’instant, il n’y a pas grand monde. « C’est normal, les gens restent prudents et n’ont pas encore le moral à faire des achats », soulignent des vendeurs qui ont l’habitude de travailler dans ce marché. Pour l’un d’eux qui se montre optimiste, « ce n’est qu’une question de jours pour que la fièvre acheteuse regagne les esprits », lâche-t-il avec sarcasme.
    Pour les passants abordés sur place, l’humeur n’est pas encore au shopping. « Il nous faut encore un temps d’adaptation et puis j’ai toujours peur de toucher à la marchandise, on ne sait jamais », nous dira une jeune femme. D’autres répondront qu’au contraire, la réouverture des magasins et des bazars est un grand soulagement.
    Sur le long de la rue Hassiba-Ben-Bouali, mis à part deux ou trois magasins de chaussures timidement ouverts, la majorité des commerces n’a pas repris du service, malgré le mouvement dense des citoyens.
    Cette reprise, bien que tant attendue, n’a visiblement pas suscité l’euphorie des commerçants, ni l’enthousiasme des citoyens d’ailleurs. Une situation qui évoluera certainement durant les prochains jours, en attendant la levée du confinement total. Certaines restrictions toujours en vigueur, telles que l’arrêt du transport, ont peut-être dissuadé certains commerçants de se déplacer. En parallèle, la Wilaya d’Alger a, pour sa part, annoncé, via un communiqué, « le reprise de nombre d’activités commerciales, économiques et de services à compter de dimanche dans le cadre de la première phase des mesures progressives de levée de confinement partiel, dicté pour riposter à la propagation du Covid-19 ».
    À propos de la reprise des activités commerciales, elle rappelle que cela concerne une première catégorie de métiers et artisanat « consistant en les artisans céramistes, les plombiers, les menuisiers, les peintres, les agences de voyages, les agences immobilières, la vente de produits d’artisanat, les activités de cordonnier et activité de maintenance et de réparation, le commerce d’articles ménagers et de décoration, le commerce d’articles de sport, le commerce de jeux et de jouets, les pâtisseries et confiseries, la vente à emporter de glaces et de boissons, et les fast-foods, uniquement la vente à emporter ».
    M. Z.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    les coiffeurs on repris , et je crois qu'ils ne se sont jamais senti aussi important que pendant cette epreuve reste les presses a café

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    • #3
      Sachant que l'Algérie n'a pas été officiellement gravement touchée par Covid19, je ne pense pas qu'il fallait imposer un confinement total dans toutes les wilayas. Un confinement partiel dans la majorité des wilayas les moins touchées par Covid19 aurait pu réduire au maximum l'impact économique de Covid19.

      L'Algérie a déjà été sévèrement touchée par la forte baisse du prix du pétrole. Ajouter à cela un confinement total qui est économiquement néfaste n'allait qu'aggraver encore plus la situation financière et économique de l'Algérie.

      Et comme toujours, ce sont nos compatriotes les plus démunis qui vont être les plus pénalisés par cette situation. Et biensûr, l'ENTV et les autres médias propagandistes pro-régime ne vont pas parler des millions d'Algériens qui vivent dans la pauvreté à cause de l'incompétence des mafieux du cartel ANP/FLN mais vont persister dans la propagande pathétique pour manipuler les Algériens avec de faux scandales du genre de celui sur le documentaire banal diffusé par France 5 et autres délires complotistes typiques des régimes incompétents et corrompus.

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      • #4
        reste les presses a café
        La BASE quoi ........

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        • #5
          Akhir Sugar

          La BASE quoi ........*
          c'est meme vital pour certains ca s'est vendu ici en cachette comme se vendrait un stupéfiant interdit ..

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