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En Prévision de la seconde phase de déconfinement Comment redémarrer les transports en commun ?

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  • En Prévision de la seconde phase de déconfinement Comment redémarrer les transports en commun ?

    La première phase de sortie du confinement entamée dimanche est le prélude à une seconde phase devant permettre la reprise d’activités actuellement à l’arrêt. Le transport en commun en fait partie. Aucune décision n’a été notifiée aux transporteurs privés ou publics sur la date de la reprise. Ils ont néanmoins été instruits de mettre en place un protocole sanitaire. Pour les commerçants mais également les employeurs, le déconfinement ne peut se faire si le transport n’est pas assuré.
    Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Exclu de la liste des activités autorisées à reprendre, le transport en commun est toujours à l’arrêt. Une situation de moins en moins supportable pour les transporteurs qui trépignent d’impatience de reprendre. Ils ne sont pas les seuls puisque les commerçants conditionnent également la relance effective de leurs activités par une reprise du transport. Idem pour le retour des travailleurs à leurs postes d’emploi.
    Côté pouvoirs publics, on est moins pressé. Et pour cause, les risques de contamination restent grands en raison de la proximité habituelle au niveau des transports en commun.
    Dimanche, les transporteurs privés étaient conviés à une réunion au niveau du ministère des Transports. Il leur a été clairement signifié que l’annonce d’une éventuelle reprise était du ressort exclusif du Premier ministère.
    En attendant cette annonce, les transporteurs privés ont été invités à adopter un protocole sanitaire.
    Mohamed Bellal, président de l’Union nationale des transporteurs (UNAT), explique que des propositions avaient été faites au sujet de la réduction du nombre de passagers. Une baisse de 50% est, dit-il, envisageable en plus du port du masque et la désinfection régulière des bus.
    Mohamed Bellal, qui se réunissait hier lundi avec d’autres représentants des transporteurs, estime que la reprise dans ces conditions sera des plus difficiles. Il fait allusion à la récente augmentation du prix des carburants et de l’augmentation du SNMG qui va imposer aux transporteurs de nouvelles charges. Impossible, prévient-il, de ne pas répercuter ces contraintes sur les tarifs de transport. Une lettre dans ce sens sera d’ailleurs adressée au ministère des Transports. Côté transporteurs publics, les préparatifs vont bon train en vue d’une reprise éventuelle.
    L’Etusa, à titre d’exemple, a pris un ensemble de mesures devant permettre un redémarrage à l’instar de la désinfection des bus avant de quitter le garage, l’isolement de la cabine du conducteur via des barrières mais également la réduction du nombre de clients à 25 passagers au lieu des 100 que les bus peuvent habituellement transporter. Pour garder la même fréquence de rotation, le nombre de bus mis en service sera augmenté alors que pour limiter les contacts, une nouvelle formule de tarification et de la validité du ticket a été adoptée avec la vente de tickets valables une semaine au prix de 200 DA et d’autres valables 15 jours au prix de 500 DA.
    Le Métro d’Alger et le tramway sont, quant à eux, également prêts à reprendre du service une fois le feu vert des pouvoirs publics donné. Là aussi, il est question d’un protocole sanitaire devant permettre de limiter les contaminations au Covid-19.
    La grande hantise des pouvoirs publics demeure le non-respect des consignes de distanciation physique au niveau des différents moyens de transport, ce qui constituerait une véritable bombe à retardement.
    N. I.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)
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