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Ils multiplient leurs attaques : le pouvoir, la presse et les intellectuels « des services » se liguent contre le Hirak

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  • Ils multiplient leurs attaques : le pouvoir, la presse et les intellectuels « des services » se liguent contre le Hirak

    La meute sort du bois. La trêve sanitaire observée avec responsabilité par le mouvement populaire qui a décidé, au début du mois de mars dernier, de suspendre ses marches pour limiter le risque sanitaire, est mise à profit par le pouvoir pour mettre en œuvre son agenda. En trois mois, il a déjà exécuté plusieurs phases de sa feuille de route anti-hirak.

    Dans un premier temps, il a enclenché la machine judiciaire contre les « éléments gênants » du mouvement citoyen : Convocation par les services de sécurité, présentations devant les tribunaux et détentions. Plusieurs dizaines d’activistes du hirak à travers le territoire national ont connu le même sort.

    L’indignation suscitée par ces arrestations, qui s’apparente à une tentative de mater un mouvement pacifique qualifié « pourtant de béni » par le nouveau locataire d’El Mouradia, n’ont pas empêché le pouvoir d’aller jusqu’au bout de sa stratégie. Une stratégie qui se poursuit toujours, puisque les arrestations des activistes sont toujours de mise.

    Parallèlement, une campagne est menée contre ce « hirak béni » pour faire accréditer l’idée saugrenue, selon laquelle « il y avait un mouvement authentique et un autre dévié de sa trajectoire ». Concoctée par des officines occultes, maitrisant l’art de dénigrement, la campagne est confiée par la suite à des officiels, dont l’actuel ministre de la communication, Amar Belhimer.

    Pendant plusieurs semaines, ce dernier donnait des interviews à des organes de presse, publics, privés et même étrangers, pour tenter de faire croire que « le hirak est infiltré ». Même s’il n’a que rarement assisté à des marches d’un mouvement auquel il n’avait jamais cru, le porte-parole du gouvernement assure à qui veut bien l’entendre que « le hirak est parasité par certains courants politiques ». Rien que ça. Mais il n’est jamais allé au fond pour citer « ces courants politiques parasitaires ». Faute de preuve peut être.

    Les intellectuels organiques rameutés

    Mais avant de lancer cette campagne, le nouveau-ancien pouvoir a pris le soin de domestiquer toute la presse nationale. Grâce à la manne publicitaire de l’ANEP, qui a toujours été un moyen de pression sur la presse privée, le nouveau régime a réussi à aligner tous les titres de la presse sur sa ligne.

    S’assurant que les voix discordantes n’ont plus droit de cité, il lance des intellectuels organiques, affublés de titres trompeurs, à l’image de « professeurs, « philosophes » et « écrivains » pour parachever sa compagne de dénigrement contre le mouvement populaire.

    Invités sur des plateaux de la télévision publique, ces intellectuels des « services », réglés à l’heure du pouvoir en place, se mettent à lancer des attaques en règle contre le Hirak. Le premier, en l’occurrence Mohamed Lakhdar Maougal, tente de faire accréditer l’idée répercutée par le ministre de la communication, selon laquelle ce mouvement « est infiltré ».

    Mais il pousse la campagne plus loin, jusqu’à insinuer « une infiltration étrangère du mouvement ». « Il faut d’abord demander d’où ça vient. Le Hirak a démarré un 22 février après une réunion à Paris », lors de son intervention, à la fin du mois de mai dernier, dans l’émission de Canal Algérie.

    Le message est clair. Pour lui, et pour les auteurs de cette campagne, les millions d’Algériens qui ont manifesté durant plus d’une année ne sont pas sortis spontanément. On revient au fameux « soit disant Hirak », mais autrement.

    Désormais c’est sur cette thèse que comptent les chefs d’orchestres de cette campagne pour tenter de discréditer le « Hirak béni ». Puisque après Mohamed Lakhdar Maougal, les médias publics ont exhumé Mohammed Bouhamidi qui défend, à son tour, l’idée « du complot ». Mais souvent par des élucubrations.

    Constatant que l’investissement n’a pas donné les fruits escompté, les mêmes chefs d’orchestres font, cette fois, appel à un « écrivain, dont les écris sont vraiment vains » pour diaboliser des figures et des organisations adoptées par les Algériens.

    Ils sortent, en effet, de nulle part Ahmed Bensaada, un enseignant exilé au Canada depuis la fin des années 1980 (en 1989 plus précisément). Ce dernier, invité sur tous les médias, prétend avoir mené « une enquête sur les ténors autoproclamés du hirak algérien ».

    Dans son livre, très léger faut-il le souligner, Ahmed Bensaada s’attaque à toutes les personnalités qui n’adhèrent pas à la démarche du pouvoir : Mostafa Bouchachi, Karim Tabbou, Zoubida Assoul, l’Association RAJ… qui sont, selon lui, financés par des organismes étrangers. Mais, toujours, sans fournir de preuves.

    Cette campagne est relayée, bien sûr, par de nombreux organes de la presse publique et parapublique, agissant souvent sur ordre d’officines bien connues…

    Inter-lignes
    8 juin 2020
    Dernière modification par shadok, 10 juin 2020, 04h05.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    Le HIRAK c'est plusieurs millions d'Algériens sortis pacifiquement dans la rue
    Le
    HIRAK c'est le ras le bol de tout un peuple qui a subit des pires humiliations planétaires durant des décennies.
    Le
    HIRAK c'est la dignité de tout un peuple. Notre peuple !
    Le
    HIRAK est ce qui nous reste après qu'on ait tout perdu.

    Alors, malgrè le cela,
    après avoir été harcelé, par cette INJUSTICE aux ordres de GENERAUX MAFIEUX
    • après avoir été arrêté de manière arbitraire
    • après avoir été emprisonné des centaines d'algériens pour leur faire peur
    • après avoir été torturé par dizaines dans les commissariats et à la caserne ANTAR/ABLA du DRS
    • après les avoir traité de tous les noms

    voilà que ce régime MAFIEUX veut criminaliser les Algériens du HIRAK qui sont sortis par millions dans les rues pour recouvrir leur dignité...

    hé ben, ce Régime Militaires Mafieux Pourris
    • lui,
    • ses sbires
    • ses services d'INTOX du DRS
    • ses larbins de journaleux
    • et tous ses sponsors locaux et étrangers.

    va se faire rabrouer avec la FORCE PACIFIQUE de ces millions d'Algériens du HIRAK .

    Ses attaques en règles pour décrédibiliser ces Millions d'Algériens, c'est du PIPI de CHAT !


    Ainsi soit-il !
    Dernière modification par Pomaria, 10 juin 2020, 06h25.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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    • #3
      Une seule solution:


      Reprendre la rue.

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      • #4
        Cette combinaison d'attaques en règle démontre que le Hirak est bien vivant, puissant, déstabilisant ce pouvoir, même sans ses manifestations de rue.

        Le salut de ce Hirak viendra du déploiement de ses outils politiques en combinaison avec la pression de la rue. oeilfermé
        Othmane BENZAGHOU

        Commentaire


        • #5
          comme par hasard une campagne de désinformation pour discréditer le hirak c est mis en marche mais ne vous inquiétez pas la population et le hirak ne sont pas dupe des personnes s autoproclament du hirak osent parler au nom du hirak alors qu’il ne représente personne

          Commentaire


          • #6
            @voldemor

            Nous sommes tous partie prenante du Hirak, et personne n'a le droit de parler en son nom. Par contre, considérer que seule les manifestations de rue pourront faire basculer la situation politique est une analyse assez réductrice et suicidaire. On voit très bien que depuis le 22 février 2019, la mobilisation a été très très importante parfois, et le pouvoir a su s'en accommoder, mieux en disposer pour avancer ses pions...
            Othmane BENZAGHOU

            Commentaire


            • #7
              La meute sort du bois. La trêve sanitaire observée avec responsabilité par le mouvement populaire qui a décidé, au début du mois de mars dernier, de suspendre ses marches pour limiter le risque sanitaire, est mise à profit par le pouvoir pour mettre en œuvre son agenda. En trois mois, il a déjà exécuté plusieurs phases de sa feuille de route anti-hirak.
              En cela Eric Zemmour a entièrement raison, le pouvoir en place en Algérie a exploiter à fond la crise sanitaire pour se sortir de l'impasse ...

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              • #8
                Le Hirak encore plus fort après la pause n'a pas besoin de l'avis de l'extrémiste et hypocrite Zemmour pour savoir qui a raison.
                Dernière modification par panshir, 10 juin 2020, 11h44.

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                • #9
                  S'il revient, j'espère qu'il sera plus convaincant politiquement.

                  La rue et ses bruits, à elle seule, ne suffira pas.

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                  • #10
                    Un article intéressant sur ces intellectuels « des services »

                    Intellectuels ou Flics ?

                    "Qui sont ces ténors autoproclamés du Hirak algérien ?", c’est le soit disant « livre-enquête » de « l'universitaire » Ahmed Bensaada. Un livre, selon l’auteur, consacré au Hirak, à ses leaders "autoproclamés" et à l'implication d'organisations étrangères dans la vie politique et associative en Algérie. Des personnages présentés tantôt comme « leaders », des « célébrités du Hirak » et tantôt comme « agitateurs professionnels », un langage propre aux rapports des RG.

                    Toujours selon l’auteur, l'objectif de ces « leaders » c’est de "récupérer ce soulèvement populaire en vue de le dévier de sa trajectoire" et de le "mettre au service d’un plan étranger inavoué", sans bien sur clarifier c’est quoi la bonne trajectoire et ce plan étranger.

                    Cet écrit est le prolongement d’autres écrits qui stipule que les soulèvements populaires, sont le fruit de labos et d’officines étrangères. Il donne exemple de ce qui est appelé communément le printemps Arabe. Comme si, ces peuples ne sont pas en mesure de se soulever d’eux même contre l’autoritarisme local et pour leur souveraineté populaire. Une narration policière de l’histoire qui occulte les contradictions sociopolitiques des états nations concernés par ces processus révolutionnaires qu’a connus la région du Moyen orient et de l’Afrique du Nord. Des analyses policières, comme par hasard, qui occulte les rapports de ces états et de ses élites à l’impérialisme. Il ne nous explique pas le processus d’inféodation de nos régimes aux longs des années à l’appentis des pays occidentaux et aux recettes des institutions financières. Il ne nous explique pas comment les forces armées de ces pays la sont devenues des « auxiliaires » des politiques sécuritaires de l’OTAN.

                    Le processus révolutionnaire en cour est la résultante de la réunion de Paris

                    Selon l’auteur, fidèle a sa pensée de Flicaille, notre Hirak populaire amorcés depuis février 2019 est le pur produit d’une réunion de certaines personnalités de l’opposition algérienne a Paris, sous l’égide de la chaine El Magharibia et de l’ex FIS (Front Islamique du salut), comme l’ont déjà soulevés certains sur les plateaux télés, a l’instar de M.L.Maougal.

                    Comme par hasard, notre « enquêteur » et « spécialiste » des mouvements révolutionnaires « téléguidés » par l’occident et ses ONG depuis 2011, notre « enquêteur » commence sa fameuse étude ou questionnement de départ, par une déclaration du sociologue Lahouari Addi. Ce dernier, comme d’autres forces politiques (dont je ne partage pas cette proposition), a proposé une période de transition dirigé par un présidium présidé par le trio Mustapha Bouchachi, Zoubida Assoul et Karim Tabbou. Ce suit alors une « analyse » ou « construction » mentale tiré par les cheveux. En faite, elle n’est qu’une compilation d’articles et de comptes rendus, puis des « corrélations » sans aucune preuve tangible. Des le départ, sans utiliser ses « méninges», notre « procureur » a condamné tout le monde pour « collaboration » avec l’ennemi, notamment les états unis qui favorise selon lui « l’installation d’un pouvoir islamiste dans les pays arabes », dont l’Algérie fait partie.

                    Les oubliés de « l’enquête »

                    Dans son « enquête » plus qu’orienté au profit des « chefs » du moment, le « sergent », Ahmed Bensaada, na aucun moment cité les relations privilégié qu’entretenait ces ONG étrangères avec les parlementaires de la majorité gouvernementale depuis 1997. Aucun mot sur les programmes de « formation » de ces ONG au profit des parlementaires et des responsables politiques de la majorité gouvernementale avant et âpres 2011, voire jusqu'à présent. Ces mêmes ONG ont même financé certaines campagnes politiques et syndicales, dans le cadre du plan GMO.

                    Nous attendons avec impatience son « enquête » sur le financement des fameux programmes de « modernisation »de nos institutions, y compris de nos institutions sécuritaires. Des programmes financés essentiellement par l’UE et qui touche l’ensemble des secteurs d’activités.

                    Notre cher « enquêteur », ne nous a pas voulu étendre son « enquête » pour nous éclairer, comment ces ONG source de tous nos maux agissent en toute impunité dans notre pays ? Comment le FBI possède un bureau à Alger ?

                    Un anti-impérialisme creux

                    Ce genre de discours produit par nos « Intellectuels ou Flics » , se réclament généralement d’une sorte d’anti-impérialisme creux .Il s’inscrit en réalité dans une perspective de défense d’un état national dirigé par des régimes autoritaires ou des dictateurs « éclairés », qui soit disant qui se battent encore pour l’intérêt de leurs peuple, face aux pays impérialistes. Pourtant, depuis des décennies, les politiques de nos régimes se sont avérées de plus en plus aplavantristes face au centre capitaliste. Un anti-impérialisme creux qui ne remet pas en cause les conditions de production et de reproduction de la domination impérialiste, sur nos peuples et nos richesses. Un anti-impérialisme creux qui ne dénonce pas les accointances politiques de nos régimes avec les intérêts politico-économiques et sécuritaire des pays capitalistes avancés, dont l’OTAN est leur force de frappe.

                    Ce qui prouve encore une fois que l’objectif de cette « enquête » valorisée par certains medias publics et certains relais du régime vise à créer une autre diversion au sein du Hirak populaire et de le présenter comme un produit de laboratoire. Les personnages cités dans ce « polar » présenté comme enquête, ne sont pas à l’ origine du Hirak, ni les parrains de notre processus révolutionnaires. Alors cessez de nous voir de votre haute « Guérite » comme des éternels indigènes.

                    Par Samir Larabi
                    Dernière modification par shadok, 10 juin 2020, 17h19.
                    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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