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Quatre-vingt-cinq mille précommandes en dix jours : à peine commercialisée en Iran, la Logan de Renault a déjà rencontré un joli succès.
Renault accélère le déploiement de la Logan, sa voiture à bas coût. Depuis le début de l'année, cinq pays (l'Inde, l'Iran, le Brésil, l'Argentine et le Mexique) sont venus s'ajouter à la liste des cinquante et un états où la Logan est déjà vendue. La montée en charge des ventes de Logan repose sur deux axes : un rapide déploiement géographique et la déclinaison de son modèle à bas coût en différentes versions.
Le premier pari, à savoir la mise sur le marché d'une voiture « mondiale » semble être gagné. En témoigne le succès de la Logan en Iran, où 85 000 précommandes ont été enregistrées en dix jours. Reste à remporter le deuxième : le déploiement d'une véritable gamme. Pour le moment, la Logan existe en trois versions. La berline classique et le break, que l'on peut croiser sur nos routes, et le van, un utilitaire vendu seulement, pour le moment, en Roumanie et en Bulgarie.
Trois nouvelles silhouettes viendront compléter le dispositif. Renault entretient le suspense sur le sujet, laissant libre cours à l'imagination de chacun. Pourquoi pas un 4 x 4, un pick-up et un monospace ? En revanche, le constructeur précise que toutes les versions ne seront pas proposées dans tous les pays, en fonction des spécificités des différents marchés. Enfin, la Logan sera vendue sous la marque Nissan dans certains pays et en premier lieu au Mexique, afin de bénéficier de la notoriété du japonais sur ce marché. Mais la Logan, séduisante dans sa version initiale, rencontrera-t-elle le même succès dans ses déclinaisons ? Dans un autre registre, l'exemple de la Smart dont les versions quatre places et coupé ont été abandonnées par DaimlerChrysler, démontre toute la difficulté de l'exercice.
Un million de véhicules par an dès 2009
Or l'enjeu est de taille pour Renault-Nissan. Le groupe dirigé par Carlos Ghosn accumule les mauvaises nouvelles depuis quelques mois. Pour le moment, la voiture fabriquée par Dacia fait figure d'exception.
L'année dernière, lors de la présentation de son plan « Renault Contrat 2009 », le président du groupe prévoyait la vente de 800 000 voitures supplémentaires par an à l'horizon 2009, dont la moitié de Logan. Depuis son lancement en 2004, 480 000 exemplaires ont été vendus et 250 000 sur la seule année 2006.
Les ambitions du groupe pour son nouveau vaisseau amiral sont même revues à la hausse à mots couverts. À l'horizon 2009, la capacité de production installée de Logan devrait être d'un million de véhicules par an. Largement plus que les 400 000 initialement annoncés. Évidemment, il importe de distinguer les capacités de production des objectifs de vente. Mais les deux ne sont généralement pas très éloignés.
Toutefois, d'ici à 2009, le paysage concurrentiel devrait avoir évolué. Après avoir été regardée avec mépris par certains concurrents, la low-cost de l'automobile suscite bien des intérêts. General Motors devrait fabriquer son modèle, l'Aveo, en Pologne et le vendre sous la marque Chevrolet. Le futur véhicule low-cost de Volks*wagen est attendu en Inde, tout comme celui de Fiat. Toyota et PSA Peugeot Citroën fourbissent également leurs armes.
Par Le Figaro
Renault accélère le déploiement de la Logan, sa voiture à bas coût. Depuis le début de l'année, cinq pays (l'Inde, l'Iran, le Brésil, l'Argentine et le Mexique) sont venus s'ajouter à la liste des cinquante et un états où la Logan est déjà vendue. La montée en charge des ventes de Logan repose sur deux axes : un rapide déploiement géographique et la déclinaison de son modèle à bas coût en différentes versions.
Le premier pari, à savoir la mise sur le marché d'une voiture « mondiale » semble être gagné. En témoigne le succès de la Logan en Iran, où 85 000 précommandes ont été enregistrées en dix jours. Reste à remporter le deuxième : le déploiement d'une véritable gamme. Pour le moment, la Logan existe en trois versions. La berline classique et le break, que l'on peut croiser sur nos routes, et le van, un utilitaire vendu seulement, pour le moment, en Roumanie et en Bulgarie.
Trois nouvelles silhouettes viendront compléter le dispositif. Renault entretient le suspense sur le sujet, laissant libre cours à l'imagination de chacun. Pourquoi pas un 4 x 4, un pick-up et un monospace ? En revanche, le constructeur précise que toutes les versions ne seront pas proposées dans tous les pays, en fonction des spécificités des différents marchés. Enfin, la Logan sera vendue sous la marque Nissan dans certains pays et en premier lieu au Mexique, afin de bénéficier de la notoriété du japonais sur ce marché. Mais la Logan, séduisante dans sa version initiale, rencontrera-t-elle le même succès dans ses déclinaisons ? Dans un autre registre, l'exemple de la Smart dont les versions quatre places et coupé ont été abandonnées par DaimlerChrysler, démontre toute la difficulté de l'exercice.
Un million de véhicules par an dès 2009
Or l'enjeu est de taille pour Renault-Nissan. Le groupe dirigé par Carlos Ghosn accumule les mauvaises nouvelles depuis quelques mois. Pour le moment, la voiture fabriquée par Dacia fait figure d'exception.
L'année dernière, lors de la présentation de son plan « Renault Contrat 2009 », le président du groupe prévoyait la vente de 800 000 voitures supplémentaires par an à l'horizon 2009, dont la moitié de Logan. Depuis son lancement en 2004, 480 000 exemplaires ont été vendus et 250 000 sur la seule année 2006.
Les ambitions du groupe pour son nouveau vaisseau amiral sont même revues à la hausse à mots couverts. À l'horizon 2009, la capacité de production installée de Logan devrait être d'un million de véhicules par an. Largement plus que les 400 000 initialement annoncés. Évidemment, il importe de distinguer les capacités de production des objectifs de vente. Mais les deux ne sont généralement pas très éloignés.
Toutefois, d'ici à 2009, le paysage concurrentiel devrait avoir évolué. Après avoir été regardée avec mépris par certains concurrents, la low-cost de l'automobile suscite bien des intérêts. General Motors devrait fabriquer son modèle, l'Aveo, en Pologne et le vendre sous la marque Chevrolet. Le futur véhicule low-cost de Volks*wagen est attendu en Inde, tout comme celui de Fiat. Toyota et PSA Peugeot Citroën fourbissent également leurs armes.
Par Le Figaro