Les hommes d’affaires priés de prendre en charge le sauvetage de leurs entreprises

[shadok]

Le ministre de l’Industrie et des Mines, Ferhat Ait Ali Braham demande aux hommes d’affaires de s’impliquer financièrement dans le sauvetage de leurs entreprises, touchées par le confinement.

« J’ai reçu des représentants du secteur économique algérien, y compris des grosses entreprises. Certains d’entre eux viennent pour me dire qu’ils n’ont pas de quoi payer les salaires, alors que ces mêmes personnes disaient il y a deux ans qu’ils réalisent un chiffre d’affaires de 40 milliards de dollars », a critiqué M. Ait Ali Braham lors d’une rencontre avec des médias nationaux, dont l’APS.

Selon lui, les opérateurs doivent « s’engager dans le financement des besoins de leurs entreprises et ne pas compter sur une aide de l’Etat qu’à titre complémentaire ».

Le ministre estime, à ce titre, qu’il n’était pas possible pour l’Algérie de « copier » l’expérience des économies développées en matière de sauvetage des entreprises en raison de « la différence constatée en matière de discipline et respect des engagements ».

Radio M Post
11 juin, 2020

[shadok]

Ferhat Ait Ali méprise les entreprises privées algériennes !

L’Algérie est le seul pays du Maghreb qui n’a pas accordé une aide directe aux entreprises privées

Le Maroc et la Tunisie ont mis en place des fonds pour accorder des prêts exceptionnels garantis par l’État au profit des PME afin de les encourager à continuer à travailler tout en protégeant les emplois

[Pomaria]

Waooo !

Après s'être débarrassé vite fait bien fait de certaines industries lourdes au profit de l'armée (Comme l'a fait SISSI en égyte) , voilà que ce ministre se défausse de ses responsabilités et dit aux entrepreneurs algériens:
"Débrouillez-vous !
Debbrou Raskoum !
On n'en a rien à foutre de vos problème
N'attendez rien de nous !"

et ..... n'oubliez pas de continuer à payer plus de Pots de Vin, si vous espérez continuer à activer dans ce pays .... :22:

Le ministre estime, à ce titre, qu’il n’était pas possible pour l’Algérie de « copier » l’expérience des économies développées en matière de sauvetage des entreprises en raison de « la différence constatée en matière de discipline et respect des engagements ».

Au lieu d'être dans la pédagogie et le dialogue avec eux, ce ministre livre aux entrepreneurs un discours hautain et suffisant.

Jamais vu auparavant un ministre aussi méprisant et qui fuit ses propres responsabilités !

Beaucoup d'entrepreneurs et ceux qui avaient un peu d'espoir pour ce pays, vont par ce ministre, le perdre définitivement !

[Scootie]

C'est une façon assez subtile de dire que c'est la fin de l'état providence; non pas par changement de politique quelconque mais bien parce que les caisses sont archi vides.

Des hommes d'affaires qui faisaient 40 milliards de CA il y a deux ans et qui sont aujourd'hui en difficulté est moins cinglant qu'un ppays qui en avait 1000 il n'y a pas si longtemps et qui a tout gaspillé.

[Pomaria]

scootie

C'est une façon assez subtile de dire que c'est la fin de l'état providence

Non ces propos ne sont pas du tout subtiles. Loin de là.

C'est même débile et inconséquent de répondre ainsi avec autant de mépris.
Même les gouvernants de pays africains amplement plus pauvres que nous et sous développés, n'ont pas répondu ainsi à leurs chefs d'entreprise en cette période de grave crisen pandémique.
Comme le Maroc ou la Maurétanie.

Des millions d'emplois sont en jeu dans le Privée en Algérie. Ce n'est pas rien.

La responsabilité de ce ministre aurait été de se mettre autour d'une table et de se parler sur les engagements, les droits et les devoirs de chacun, ainsi que leurs manquements éventuelles.
Puis trouver des aménagements et des solutions possibles à chacun, surtout pour les petites entreprises.

Mais répondre ainsi d'une facon aussi hautaine, c'est de l'inconséquence et de l'irresponsabilité à l'état pur.

N'ayant écouté que des critiques de sa part avant qu'il devienne ministre, je me suis trompée grandement sur la capacité de ce personnage d'Ait Ali de résoudre les problèmes.
Finalement, il ne s'est avéré qu'une grosse gueule !

D'ailleurs, j'ai aussi commencé à me rendre compte de son virage à 180° à l'encontre du HIRAK, à partir de Juillet 2019, quand il a commencé à insulter le HIRAK.

[Pomaria]

Le ministre de l'industrie répond avec mépris aux entreprises en grandes difficultés à cause de l’épidémie



L’Algérie est devenu l’un des rares pays à travers le monde qui méprise directement ses entreprises en les laissant à l’abandon face aux conséquences de la pire pandémie de l’histoire contemporaine. Le ministre de l’Industrie, Ferhat Ait Ali Braham, a clairement affirmé hier mercredi que les chefs d’entreprises algériens doivent se débrouiller tous seuls pour sauver les emplois et leurs entreprises. Une réaction inédite à travers le monde.

“J’ai reçu des représentants du secteur économique algérien, y compris des grosses entreprises. Certains d’entre eux viennent pour me dire qu’ils n’ont pas de quoi payer les salaires, alors que ces mêmes personnes disaient il y a deux ans qu’ils font (ensemble) un chiffre d’affaires de 40 milliards de dollars”, a indiqué ainsi Ait Ali Braham lors d’une rencontre avec des médias nationaux, dont l’APS.

Cette déclaration traduit l’immense indifférence dont fait preuve le gouvernement à l’égard du secteur privé, le premier employeur en Algérie. Ce secteur emploie effectivement plus de 7 millions de travailleurs en Algérie, soit plus de 63% de l’emploi total en Algérie.

Cela représente un nombre important de familles algériennes qui vivent du secteur privé en Algérie. Cela signifie que plusieurs millions d’algériens dépendent de la bonne santé des entreprises privées algériennes.

Mais en dépit de cette réalité, Ferhat ait Ali Braham méprise ce secteur et demande à ses patrons de compter uniquement sur leur porte-feuille personnel prétextant leur aisance financière des années précédentes.

En effet, à l’époque d’Ali Haddad, en 2018, dans une publication partagée sur Facebook, le milliardaire Ali Haddad s’était targué que le FCE pèse 40 milliards de Dollars. Oui, mais c’était en novembre 2018. Et c’était Ali Haddad. En plus, peser jusqu’à 40 milliards de dollars, cela ne signifie pas qu’il possède réellement dans leurs poches l’équivalent de 40 milliards de dollars ! Il s’agit de l’estimation des actifs des entreprises composant le FCE. La différence est énorme.

Et un ministre de l’Industrie digne de ce nom devrait comprendre cette nuance. La valeurs des actifs ou les montants des chiffres d’affaires des entreprises ne représentent nullement la fortune personnelle des chefs d’entreprises. Ferhat Ait Ali Braham fait preuve ainsi d’une ignorance crasseuse des principes les plus élémentaires de l’économie.

Force est, par ailleurs, de constater que l’Algérie est l’un des rares pays du pourtour méditerranéen à ne pas soutenir directement ses entreprises en grosses difficultés. Selon le même ministre de l’Industrie, il n’était pas possible pour l’Algérie de “copier” l’expérience des économies développées en matière de sauvetage des entreprises en raison de “la différence constatée en matière de discipline et respect des engagements”.

Des arguments totalement incompréhensibles et fallacieux.

D’abord, pour l’heure, qu’a fait l’Etat algérien pour les entreprises algériennes ? Presque rien. Les mesures adoptées concernent uniquement le report momentané du paiement de certains impôts, la suspension momentanée du versement des intérêts bancaires ou le report du paiement des cotisations sociales ou patronales.
En clair, aucune aide directe n’a été octroyée par l’Etat algérien aux entreprises privées algériennes. Pas une seule aide concrète.

Au Maroc, notre voisin de l’ouest, dés le 16 mars, les autorités ont mis en place pour accorder des lignes de crédit bancaires supplémentaires aux PME et petites entreprises privées afin de les encourager à continuer à travailler tout en protégeant les emplois. Mieux encore, les autorités marocaines , dés la fin du mois de mars, ont accordé le droit à une indemnité de 190 euros nets mensuellement au profit de tous les travailleurs affiliés à la sécurité sociale marocaine. Cette aide a été décaissée depuis le fonds pour la gestion des effets du coronavirus mis en place par le Maroc dés la mi-mars et doté de près de 950 millions d’euros. Ce fonds devait servir à “la prise en charge des dépenses de mise à niveau du dispositif médical, en termes d’infrastructures adaptées et de moyens supplémentaires à acquérir, dans l’urgence”.

Dés le mois de mai dernier, les autorités marocaines ont accordé des prêts exceptionnels garantis par l’État au profit des entreprises marocaines dont le chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas l’équivalent de 45 millions d’euros par an. Voici la différence entre un pays qui veut préserver des emplois et secourir les entreprises qui les créent, et un autre pays qui méprise l’entreprise et l’assimile toujours à l’ennemi qu’il faut surveiller en permanence. Avec leur mode de gouvernance, les actuelles autorités algériennes aggravent les déséquilibres financiers et économiques de l’Algérie.

[m1111]

il etait une fois l INDUSTRIE INDUSTRIALLISANTE en marche ........................

[Scootie]

Non ces propos ne sont pas du tout subtiles. Loin de là.

Pomaria, j'ai juste voulu dire par là qu'il n'a pas dit toz khlat elghaba

La situation dz est très très préoccupante, plus qu'on ne pense !

[Discus]

ca me rappel les eleveurs de moutons qui ne cautisent presque jamais rien , meme pas l'assurance de leurs cheptel . mais une fois qu'une catastrophe les touches , mettant au grand jour par la meme occasion leurs richesse . la , subitement , ils se rendent compte que quelque chose qui se nomme etat existe , et qu'elle doit les aider ..

[tizi oualou]

C'est une façon assez subtile de dire que c'est la fin de l'état providence

@ Scootie

on peux appeler cela de la subtilité, mais en réalité, il ne peut pas faire autrement, un ministre doit enrober une pillule amère par des mots doux, quand il en est capable bien sûr

la réalité, c'est qu'on entrer dans une nouvelle ère de diminution générale de niveau de vie, Ferhat Ait Ali ne fera pas de vieux eaux, qu'il soit une lumière ou un incapable, ne changera rien à l'affaire

quand tu fais tes calculs et tu a toujours, un négatif en bas de page au lieu des excédents dont on a vécu depuis presque 30 ans ! et bien, y aura beaucoup de ministres qui vont défiler, des fusibles tout trouvés,

l'algérie, comme beaucoup d'autres dont ceux qu'on connait le mieux ( tunisie, france, maroc ) ne sont pas mieux lotis, et ce n'est pas une question de gouvernance, mais de disette

bouteftef nous l'a mis profond.

[Mohamed_Rédha]

Salam,

« J’ai reçu des représentants du secteur économique algérien, y compris des grosses entreprises. Certains d’entre eux viennent pour me dire qu’ils n’ont pas de quoi payer les salaires, alors que ces mêmes personnes disaient il y a deux ans qu’ils réalisent un chiffre d’affaires de 40 milliards de dollars »

C’est de l’ironie mal placée.. Ils n’ont pas de quoi payer leurs salariés et ils ne vont pas payer leurs salariés.. La décision du confinement est gouvernementale.. et un patron ne paye pas un salarié si celui-ci ne travaille pas, c’est une des bases du code du travail. Chaque travail mérite un salaire et inversement.
Si l’Etat paie ses salariés qui ne travaillent pas dû au confinement.. il DOIT faire de même avec les autres salariés dans la même situation.. Deux poids deux mesures pour des mêmes citoyens.

Selon lui, les opérateurs doivent « s’engager dans le financement des besoins de leurs entreprises et ne pas compter sur une aide de l’Etat qu’à titre complémentaire ».

Les entreprises ont subi des pertes due à une décision du gouvernement.. ils ont tout à fait le droit de réclamer des aides.
Je ne pense pas que les propos du ministre soient de son propre chef.. C’est en fait la mentalité de Tebboune.. Il déteste les entreprises.. Il méprise totalement le secteur économique.

[shadok]

Ferhat Ait Ali doit apprendre à soigner son langage. Il n’est plus dans le café politique de Radio M, il est ministre ! C’est un très mauvais signal qu’il envoie aux PME sur lesquelles le gouvernement compte s'appuyer pour diversifier l’économie algérienne

Hier, Ferhat Ait Ali a fait une mauvaise communication très mal reçue par les citoyens : "le véhicule touristique n’est pas une priorité et n’est pas un produit social" sachant l'état du transport publique en Algérie !

[El_Hour1]

Qu'ils veulent ou pas l’État doit aider les entreprises privées. Ayant dit cela les entreprises privées qui se permettent d'avoir de bons chiffres qu'ils payent l’État sans aucun intérêt pour une certaine période, disant 5 ans.

[Pomaria]

Mohamed reda

C’est de l’ironie mal placée.. Ils n’ont pas de quoi payer leurs salariés et ils ne vont pas payer leurs salariés.. La décision du confinement est gouvernementale.. et un patron ne paye pas un salarié si celui-ci ne travaille pas, c’est une des bases du code du travail. Chaque travail mérite un salaire et inversement.
Si l’Etat paie ses salariés qui ne travaillent pas dû au confinement.. il DOIT faire de même avec les autres salariés dans la même situation.. Deux poids deux mesures pour des mêmes citoyens.

Oui, tu as touché du doigt l'inconséquence des propos de ce ministre.
Pour moi, il fuit éhontément ses propres responsabilités.

Et ce n'est pas la première fois qu'il le fait. Il l'a fait aussi avec le complexe d'El Hadjar.

En cette période de grande crise économique, ce ministère doit être la clé de la relance de l'économie du pays. Et cette relance ne peut se faire qu'avec tous ces partenaires économiques, et par une meilleure climat de confiance avec eux.
Si ce ministre n'arrive pas à discuter, à trouver des consensus, des aménagements et des solutions avec ces partenaires, il n'a qu'à jeter l'éponge et laisser la place à plus méritant.

[Bachi]

L’Algérie est le seul pays du Maghreb qui n’a pas accordé une aide directe aux entreprises privées

C'est une preuve supplémentaire de l'indigence du pouvoir.
Même si les caisses sont vides, ce ministre aurait pu se la fermer au lieu de débiter ces conneries. Des entreprises en quasi faillite ne peuvent s'en ssortir toutes seules.