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Maroc: l'indépendance dans l'interdépendance

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  • Maroc: l'indépendance dans l'interdépendance

    Voilà la preuve indubitable que la dictature marocaine n'est toujours pas indépendante, mais éventuellement "en voie d'indépendance" (dixit Ben Bella).

    Somme toute, il est logique que les ressortissants français puissent se rendre sans visas au Maroc, mais l'inverse est interdit aux Marocains et pour cause!

    -Antoine Pinay s'est cependant efforcé, en vue de critiquer l'évolution ultérieure des négociations et notamment la convention diplomatique du 20 mai dont on parlera plus loin, de soutenir que la déclaration de la Celle St-Cloud n'avait pas la portée qu'on lui a généralement attribuée et que l'indépendance marocaine n'y figurait que comme un objectif assez lointain : « II ressort, disait-il, très clairement de ce texte, d'abord que le traité de Fès est maintenu, ensuite que les domaines de l'armée et de la diplomatie sont réservés à la responsabilité directe de la France.

    Deux impératifs dominent donc ce communiqué. D'abord la progressivité en ce qui concerne l'indépendance c'est-à-dire la nécessité d'étapes graduelles aussi nombreuses qu'il le faudrait et c'est le sens même de l'expression « faire accéder »; ensuite la simultanéité en ce qui concerne l'interdépendance, c'est-à-dire que l'indépendance et l'interdépendance devaient former un ensemble indissoluble, qu'aucune étape de l'indépendance ne devait être franchie sans que soient en même temps définis des liens permanents d'interdépendance »-.

    Persée.fr

  • #2
    salam

    c'est su et connu, il suffit de prendre les accords de la celle st cloud


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    • #3
      " c'est su et connu, il suffit de prendre les accords de la celle st cloud"

      L'écrit est mieux que l'image. Je vais vous démontrer que la dictature marocaine n'est toujours pas indépendante mais soumise à l'Hexagone.

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      • #4
        L'indépendance dans l'interdépendance : déception, espoirs, devoirs militaires

        «Assurer la défense et la grandeur de la patrie.»

        Il est des lieus de confiance réciproque et d’amitié qui sont plus solides que les obligations résultant de l’autorité ou de la force.
        Les liens que peut créer l’indépendance dans l’interdépendance sont de cet ordre.
        Ces liens peuvent avoir un caractère diplomatique, un caractère culturel, un caractère militaire, il est évident que de tous ces liens, les liens de caractères militaires ont, à l’heure présente, une importance capitale et urgente et faciliteront certainement la création d’autres liens.

        La jeune Armée marocaine est en cours de formation, elle comprendra des unités déjà organisées, instruites et commandées par des cadres français; il est indispensable que des cadres français de tous grades participent, dans toute la mesure du possible, avec l’autorisation du gouvernement français, à l’organisation, à l’instruction, au commandement de cette Armée.

        Ils créeront entre la France et le Maroc des liens plus solides d’amitié et de confiance réciproques, ils maintiendront, moralement tout au moins, le drapeau français; ils resteront Français sous le drapeau marocain, et loin de se diminuer ils se grandiront en affirmant par leur présence la présence de la France dans l’Armée marocaine.

        Mais à quoi servirait de demander à nos officiers ce sacrifice si le gouvernement français ne prenait pas tous les moyens pour le rendre efficace.

        C’est comme représentants de la France que nos cadres doivent servir dans l’Armée marocaine, et à ce titre il leur faut obtenir toute garantie leur permettant d’accomplir leur mission dans la dignité.

        Ils accepteront d’aider un pays auquel ils ont déjà tant donné, à mettre sur pied une armée forte et disciplinée et cela sans aucune arrière pensée, mais ils ne peuvent accepter ni d’être traités comme de simples mercenaires, ni de servir sous les ordres de personnes ayant porté les armes contre leur pays, ni de voir sacrifier des Marocains en raison de leur fidélité à la France.

        Il ne s’agit pas là de marchander notre participation à l’achèvement du nouvel Etat marocain mais, bien au contraire, de donner à cette participation toute cette efficacité en montrant que la France reste fidèle à sa mission et à tous ses engagements.

        «Grandeurs et servitudes» «Espoirs et sacrifices»
        «Honneur et Patrie»


        Telles étaient les obligations impérieuses que nous avons acceptées au début de notre carrière d’officier lorsque, pour la première fois, nous étions reconnus comme «chef» devant les soldats que nous aurions à commander par la formule aussi simple que stricte: «Vous reconnaîtrez comme chef, le lieutenant ici présent et vous lui obéirez en tout ce qu’il vous commandera pour le bien du service et l’exécution des lois».

        Et ce jour-là «servir dans le devoir et dans l’honneur» est devenu pour nous une loi et un idéal.
        Cette loi et cet idéal de dévouement total à la patrie ont guidé les cadres de l’Armée partout où ils ont représenté le drapeau français, même aux prix des plus sanglants sacrifices: ils doivent, aujourd’hui encore, malgré leurs tristesses et leurs déceptions, leur servir de guides dans leurs décisions et dans leursespoirs.

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        • #5
          Au moins à chaque fois qu on joue l'hymne national au Maroc, on paye pas de royalties à la France
          On ne peut comparer le fait de vivre un colonialisme de 132 ans ( je ne remonte pas à l'ere ottomane, mérinide, almohade et almoravide dont les capitales étaient Fès ou Marrakech ) et un protectorat de 44 ans !
          Dernière modification par upup, 14 juin 2020, 10h49.

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          • #6
            Il faut se rappeler que c'est en séquestré par la France que l'alcolo et banni heureux à Madagascar que le sultan M5 s'était vu contraint de négocier l'indépendance dans l'interdépendance du Maroc envers l'Hexagone.

            En effet, lors de sa "relaxe" par la France, le premier homme à avoir foulé le sol lunaire (M5) ne regagne pas le Maroc, mais transite par Paris. Et d'où le coup-fourré français signifié par Gilles Perrault dans son livre " Notre ami le roi".

            Enfin, il faut signaler que son fils-adoptif Hassan II-par sa Marche verte et sa complicité prouvée los du détournement de l'avion "marocain devant amené la délégation algérienne à Tunis - allait trahir tout un idéal obtenu par la gauche marocaine et stipulé ainsi:

            " Le 20 novembre, répondant à un télégramme du Dr Lamine du F.L.N. au Caire, il laissait présager la future attitude à l'O.N.U. de la délégation marocaine en affirmant qu'elle « défendrait au sein des Nations Unies le droit de tous les peuples à disposer d'eux-mêmes et se rangerait toujours du côté des peuples opprimés »-.

            Alors pourquoi pas défendre les peuples sahraoui et palestinien dans leur droit à disposer d'eux-mêmes et se ranger toujours du côté des peuples opprimés?-.

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            • #7
              " On ne peut comparer le fait de vivre un colonialisme de 132 ans et un protectorat de 44 ans ! ".

              Donc, ni Ceuta ni Melilla ainsi que l'ilot à chèvres espagnol de Persil n'ont jamais été propriétés marocaines puisque colonisés depuis passé un demi-millénaire (518 ans?).

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              • #8
                salam

                non c'est la sacem qui verse des royalties à lyautey et léo morgan



                L'Hymne chérifien a été écrit par Moulay Ali Squalli Houssaini mais la musique a été composée par le français Léo Morgan.

                Cet hymne a été composé sur la demande du Général Louis Lyautey, pendant la période du protectorat français (1912-1956).

                Il est aujourd'hui l'hymne national du Maroc depuis son indépendance en 1956.

                L'expression"Allah Al-Watan Al-Malik" était bien une devise d'un journal tunisien ayant existé au début du XXème siècle.



                l'hymne national marocain n'est pas une création marocaine mais bel et bien française. Un hymne “sur concours”
                Lyautey ne s'arrêta pas en si bon chemin puisque, en bon militaire, il ordonna la création d'un hymne pour le royaume. Cette musique, composée à l'époque de Moulay Youssef, n'était à l'origine qu'un simple “salut royal”, comme l'assure le le musicoloque Ahmed Aydoun, un air sans paroles, connu comme “l'hymne chérifien”. Le Capitaine (français) Léo Morgan, chef de musique à la garde chérifienne, ne se doutait pas que la musique qu'il a composée allait lui survivre aussi longtemps…

                Après l'indépendance, il y eut certes des tentatives de composer d'autres hymnes, plus en phase avec le nationalisme et l'identité marocaine. Mais sans succès. Les notes de Léo Morgan, musique sans textes, resteront ainsi l'hymne marocain, joué lors des fêtes nationales et des visites royales. Et le nom de son compositeur se fondra dans l'oubli, à tel point que certains Marocains en attribuaient la paternité à Mohammed Abdelouahab, Abdelkader Rachdi ou Ahmed El Bidaoui.

                Quant aux paroles (“manbita al ahrar…”), elles ne seront finalement écrites qu'en 1969, dans des circonstances pour le moins originales.

                L'équipe marocaine de football venait de se qualifier à sa première phase finale de Coupe du Monde, qui se déroulait une année plus tard au Mexique. C'est alors que Hassan II décida d'accoler un texte à l'hymne national, histoire de permettre à la bande de Driss Bamous, capitaine de l'époque, d'avoir quelque chose à fredonner durant la traditionnelle présentation des hymnes, dûment retransmise par les télévisions du monde entier.

                Un concours de poésie fut alors organisé à la demande du Palais, en vue de sélectionner les textes les plus expressifs. Plusieurs poètes y participèrent et c'est finalement le poème “Manbita al alhrar”, de Moulay Ali Skalli, qui sera sélectionné par Hassan II lui-même. Ce dernier ira même jusqu'à lui apporter de légères retouches.

                Ironie de l'histoire, le 3 juin 1970, lorsque l'hymne national marocain a retenti dans un stade mexicain, Faras, Houmane et leurs coéquipiers n'avaient même pas eu le temps d'apprendre correctement les couplets de Skalli, il est vrai gavés de formules alambiquées et d'expressions savantes.

                telquel
                en fait c'est le maroc qui a inventé nouvelle star, c'est pour cette raison qu'ils ont un pentagramme satanique sur le drapeau
                Dernière modification par az99, 14 juin 2020, 13h30.

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