Voilà la preuve indubitable que la dictature marocaine n'est toujours pas indépendante, mais éventuellement "en voie d'indépendance" (dixit Ben Bella).
Somme toute, il est logique que les ressortissants français puissent se rendre sans visas au Maroc, mais l'inverse est interdit aux Marocains et pour cause!
-Antoine Pinay s'est cependant efforcé, en vue de critiquer l'évolution ultérieure des négociations et notamment la convention diplomatique du 20 mai dont on parlera plus loin, de soutenir que la déclaration de la Celle St-Cloud n'avait pas la portée qu'on lui a généralement attribuée et que l'indépendance marocaine n'y figurait que comme un objectif assez lointain : « II ressort, disait-il, très clairement de ce texte, d'abord que le traité de Fès est maintenu, ensuite que les domaines de l'armée et de la diplomatie sont réservés à la responsabilité directe de la France.
Deux impératifs dominent donc ce communiqué. D'abord la progressivité en ce qui concerne l'indépendance c'est-à-dire la nécessité d'étapes graduelles aussi nombreuses qu'il le faudrait et c'est le sens même de l'expression « faire accéder »; ensuite la simultanéité en ce qui concerne l'interdépendance, c'est-à-dire que l'indépendance et l'interdépendance devaient former un ensemble indissoluble, qu'aucune étape de l'indépendance ne devait être franchie sans que soient en même temps définis des liens permanents d'interdépendance »-.
Persée.fr
Somme toute, il est logique que les ressortissants français puissent se rendre sans visas au Maroc, mais l'inverse est interdit aux Marocains et pour cause!
-Antoine Pinay s'est cependant efforcé, en vue de critiquer l'évolution ultérieure des négociations et notamment la convention diplomatique du 20 mai dont on parlera plus loin, de soutenir que la déclaration de la Celle St-Cloud n'avait pas la portée qu'on lui a généralement attribuée et que l'indépendance marocaine n'y figurait que comme un objectif assez lointain : « II ressort, disait-il, très clairement de ce texte, d'abord que le traité de Fès est maintenu, ensuite que les domaines de l'armée et de la diplomatie sont réservés à la responsabilité directe de la France.
Deux impératifs dominent donc ce communiqué. D'abord la progressivité en ce qui concerne l'indépendance c'est-à-dire la nécessité d'étapes graduelles aussi nombreuses qu'il le faudrait et c'est le sens même de l'expression « faire accéder »; ensuite la simultanéité en ce qui concerne l'interdépendance, c'est-à-dire que l'indépendance et l'interdépendance devaient former un ensemble indissoluble, qu'aucune étape de l'indépendance ne devait être franchie sans que soient en même temps définis des liens permanents d'interdépendance »-.
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