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Vers une reprise du Hirak en Algérie?

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  • Vers une reprise du Hirak en Algérie?

    Radio-Canada

    À Béjaïa, dans le nord-est du pays, la police a empêché des manifestants de se rassembler vendredi en soutien aux dizaines de détenus du Hirak, le mouvement populaire de contestation qui a commencé en février 2019.

    Près d’une vingtaine de personnes ont été interpellées, dont deux, Merzoug Touati et Yanis Adjila, sont en garde à vue dans un commissariat. Ils seront présentés devant un juge dimanche, selon le Comité national de la libération des détenus (CNLD).

    Répondant à des appels lancés sur les réseaux sociaux pour manifester devant la maison de la Culture de Béjaïa, des manifestants se sont rendus sur les lieux, qui étaient déjà encerclés par la police, selon la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH).

    La veille, une manifestation s’est tenue à Tigzirt en solidarité avec les prisonniers du Hirak.

    Les médias locaux ont rapporté que des manifestations ont eu lieu dans plusieurs localités du pays. Ces dernières réclament l'arrêt des poursuites judiciaires et la libération des militants du mouvement de contestation.

    Selon le dernier bilan du CNLD, une soixantaine de détenus d'opinion sont actuellement incarcérés.

    La dernière manifestation du Hirak a eu lieu le 13 mars dernier. Depuis, le mouvement de protestation a été suspendu en raison de la pandémie. Toute forme de rassemblement – politique, religieux, culturel ou sportif – est strictement interdite depuis mi-mars.

    Confinement et arrestations

    Les organisations de défense des droits de l’homme ont dénoncé la multiplication des arrestations d’activistes depuis le début du confinement partiel décidé par le gouvernement.

    Plusieurs opposants politiques, des journalistes et de jeunes internautes, ont été emprisonnés depuis le mois de mars.

    Par ailleurs, le président Abdelmadjid Tebboune a écarté vendredi un déconfinement total. La période confinement devait se terminer le 13 juin.

    Depuis plusieurs semaines, les internautes appellent sur les réseaux sociaux à une reprise des manifestations dès la fin du confinement.

    Le mouvement de protestation est né le 22 février 2019 contre un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 20 ans. La renonciation de M. Bouteflika à se présenter n’a pas mis fin aux protestations, qui se sont poursuivies plus d’une année dans tout le pays. Les manifestants réclament un changement radical du système politique mis en place depuis l’indépendance du pays en 1962.

    Entre-temps, en plein mouvement, un nouveau président, Abdelmadjid Tebboune, dirige le pays depuis décembre 2019 après une élection rejetée par le Hirak.

  • #2
    le hirak de 2019 est mort
    il y aura la liberation de pas mal de détenus politiques

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    • #3
      le hirak de 2019 est mort

      Les conditions qui ont favorisé l'apparition de ce Hirak n'ont pas encore disparu, ce qui se passe actuellement avec Tebboune est juste un simulacre de changement et qui prend beaucoup de temps à prendre forme, comme si on veut flouer le peuple pour garder discrètement l'ancien système.

      Le Hirak n'a pas eu gain de cause , s'il est interdit , il va devoir muter à d'autres formes de contestation ...

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      • #4
        si on 'habille" le Hirak par des rangées de Noirs, des algériens du sud, des émigrés et voisins sub sahariens etc, ça fera bonne impréssion dans les médias occidentaux lol

        ils adorent qu'on les immite dans les moindres de leurs quotidien truffés de fakes news fabriqués par leur autorités, suivis de mensonges médiatiques, et manipulations des foules

        pendant qu'on nous sort une pseudo révolution "noire", qui n'a aucune logique politique, c'est la meilleure façon de noyer les vrais problèmes économiques et sociales des Français et leur eventuel éveil sinon retour via les Gilets Jaunes qui sont une cause JUSTE, NATIONALE ET LOGIQUE.

        et comme par hasard, une grosse manif ( zaama interdite ) un samedi ou les gilets jaunes se font complétement oublier...

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        • #5
          et comme par hasard, une grosse manif ( zaama interdite ) un samedi ou les gilets jaunes se font complétement oublier...

          Y a pas de gilets jaunes au Canada , it's peace up here !

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          • #6
            "Hirak"

            En principe, si le mouvement dont nous parlons est un "Hirak", c'est-a-dire une action politique consciente et coordonnée, il n'est pas sensé avoir "cessé" pour qu'il ait a "reprendre". Un mouvement politique réel ne se résume pas a des sorties hebdomadaires dans la rue, il est sensé se poursuivre tout le temps par divers moyens jusqu'à réalisation des objectifs qu'il se fixe... pour peu qu'il se les fixe.
            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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            • #7
              oui Harachi78, en théorie tu a parfaitement raison, mais en "pratique" des gouvernants en général, qu'ils soient régis par des elections grossières comme par chez nos pays du sud en général ( sauf la tunisie, rendons à cesar ce qui appart à cesar )

              et aussi, ce qui est absurde en apparence, valable pour les pays zaama démocratiques occidentaux

              en vérité, tout gouvernant qui a affaire à une révolte, meme une petite manif, envoie ses services pour "jauger" son potentiel de nuisance,
              et quand il s'agit d'une révolution, du sourire et du prix nobel mashallah, et bien, il fera feu de tout bois pour la casser, y compris un massacre ( octobre 88 ) mais valable partout ailleurs à quelques chiffres, près, les gilets jaunes entrent dans cette sphère justement

              donc pour résumer, le pouvoir algérien tablait sur l'usure du Hirak, par des moyens subtiles et brutaux en meme temps ( politique inspiréé de macron )


              le coronna est venu donner une formidable bouffée d'oxigène au pouvoir, le problème ( pour les hirakistes ) c'est le remobilisation, l'élan a été perturbé, on verra bien

              en tous cas, le bras de fer continue

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