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Senhadji : création de l'Agence de sécurité sanitaire

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  • Senhadji : création de l'Agence de sécurité sanitaire

    Senhadji : la création de l'Agence de sécurité sanitaire va contribuer à mettre un terme à la gestion bureaucratique du secteur de la santé
    Radio Algérie

    Contrairement au passé, où le système de santé en Algérie était géré par une administration bureaucratique, la création d’une Agence nationale de sécurité sanitaire va, entre autres missions, permettre de confier la gestion de celui-ci aux praticiens et autres chercheurs, plus à même de le gérer et de mieux cibler ses interventions.

    Installé, samedi, à la direction de cette agence, le professeur Kamal Senhadji juge qu’en dépit des multiples réformes dont il a n’a cessé de faire l’objet, le système national de santé publique n’a jamais été à la hauteur de ce que les Algériens en espéraient en matière de qualité de soins.

    S’exprimant, dimanche, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio Algérienne, ce biologiste, spécialiste en immunologie des transplantations, signale que cette agence va s’appuyer dans son fonctionnement sur des compétences scientifiques nationales, mieux informées sur le milieu sanitaire en Algérie, mais également sur les nombreuses sommités médicales et de recherche installées à l’étranger.

    Ce chercheur tient à rappeler que c’est la pandémie du Covid-19 qui a contribué à l’idée de création de cette Agence de sécurité sanitaire, dont la mission, déclare-t-il, va notamment aider à relancer un système de santé « malade » où la prévention, un aspect prépondérant, a toujours été négligée.

    Parmi les actions de prévention contre des virus nettement plus virulents que le Covid-19, auxquelles va se consacrer cette agence, l’intervenant fait état de la création d’un hôpital « étanche » de recherche, entièrement confiné, où seront étudiés des « germes très dangereux », à l’exemple de la fièvre hémorragique d’Ebola, et traités les malades affectés « pour en arrêter la transmission ».

    Dans son intervention, le professeur Senhadji s’en prend violemment à l’Organisation mondiale de la santé, qu’il accuse d’avoir « tâtonné » et «slalomé» dans la gestion « irrationnelle » de la pandémie du coronavirus.

    Poussant plus loin, il considère comme « une honte » que l’OMS ait pu «zigzaguer » en décidant, par exemple, d’appeler à stopper le traitement du Covid -19 à l’aide de la Chloroquine, parce que, selon elle, « induisant plus de morts », pour, ensuite, se rétracter.

    Derrière ces prises de positions, l’invité affirme déceler des interférences de « lobbies financiers » souhaitant, déclare-t-il, imposer des molécules coûtant beaucoup plus cher que la Chloroquine.

    Le professeur s’en prend, également, à cette organisation pour avoir, récemment, publié un document affirmant que l’Algérie détient un taux de contamination au Covid-19 « important » qu’annoncé, et que la détection de celui-ci « n’est pas parfaite » alors que, poursuit-il, l’utilisation rationnelle de la Chloroquine a démontré son succès de traitement.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

  • #2
    Senhadji : création de l'Agence de sécurité sanitaire
    Déjà une très bonne initiative la création de cette instance avec un plein pouvoir de décisions et d'initiatives avec obligation aux ronds de cuir du ministère de la santé de mettre en oeuvre ses recommandations .
    Alors bonne chance à cette équipe en formation et qu'elle veille de ne pas se laisser infiltrer et phagocyter par les tenants du statut quo et les "conseils amicaux" des intermédiaires locaux de firmes et puissances étrangères adeptes de feuilles de routes clé en mains de bureaux d'étude grassement rémunérés !

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    • #3
      Contrairement au passé, où le système de santé en Algérie était géré par une administration bureaucratique, la création d’une Agence nationale de sécurité sanitaire va, entre autres missions, permettre de confier la gestion de celui-ci aux praticiens et autres chercheurs, plus à même de le gérer et de mieux cibler ses interventions.
      c'est déjà un petit pas en avant , mais il reste beaucoup à faire dans ce domaine


      Poussant plus loin, il considère comme « une honte » que l’OMS ait pu «zigzaguer » en décidant, par exemple, d’appeler à stopper le traitement du Covid -19 à l’aide de la Chloroquine, parce que, selon elle, « induisant plus de morts », pour, ensuite, se rétracter.
      cette organisation doit avoir un peu plus d'assurance à l'avenir , sinon personne n'en voudrait d'elle et sera à mon avis discréditée
      Dernière modification par ACAPULCO, 14 juin 2020, 13h34.
      Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
      (Paul Eluard)

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      • #4
        c'est déjà un petit pas en avant , mais il reste beaucoup à faire dans ce domaine
        saisir tout les biens meme familiaux de tout les medecins former par l ecole sic sinistree-algerienne exercant a l etranger

        faut plus faire dans la demi mesure

        incitation soft a revenir au bercail

        augmentation de 300% du salaire si installation dans le sud et les hauts plateaux

        zero impot sur une periode de 15 ans si installation a titre prive avec prix reglemente et obligation d un service civique d un mois a l hopital
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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        • #5
          T'es un malade Nacer , c'est du fascisme oeilfermé.
          Le problème de l'hôpital algérien n'est pas liė au seul médecin ,c'est tout le volet gestion et administration qu'il faut revoir et à muscler avec des managers formės .
          il ya aussi le statut du médecin et du professionel de santé à revoir , quand à la grille salariale ,.sache qu'un chirurguen specialiste ,maitre assistant est payė équivalent 500 euros ,12 ans d'études universitaire et un métier à risque,ça c'est du foutage de gueule mon ami .
          L'hôpital est à l'image de la société et ses dirigeants.
          ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
          On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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          • #6
            Médiocrité de la gestion et absence de moyens.

            Avec des caisses vides, l'Algérie ne pourra pas améliorer son système de santé C'est trop tard.

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            • #7
              Elias Zerhouni est désigné conseiller spécial à l'Agence nationale de sécurité sanitaire*
              « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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              • #8
                Creer une agence est en soit une bureaucratie. Ce qui n'est pas de la bureaucratie, c'est de repondre aux doleances des medecins sur le terrain en fournissant les moyens qu'ils reclament.
                “Time takes it all, whether you want it to or not.” —Stephen King

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                • #9
                  “Time takes it all, whether you want it to or not.” —Stephen King

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                  • #10
                    Abdelmadjid Tebboune a nommé, samedi 13 juin, Elias Zerhouni au poste de conseiller spécial à l’Agence nationale de sécurité sanitaire.

                    Si son nom est familier, c’est parce que M. Zerhouni s’est distingué par une longue carrière dans le domaine de la santé aux États-Unis puis en France lui ayant permis d’être présenté comme l’une des « success story » des Algériens réussissant à l’étranger.


                    Né en 1951 à Nedroma (Tlemcen), Elias Zerhouni grandit à Alger où il effectue des études de médecine. Cinquième de sa promotion, il opte pour une spécialité peu recherchée à savoir la radiologie, relate le magazine français Le Point dans un portrait datant de 2013. Son choix d’opter pour l’imagerie médicale surprend jusqu’au doyen de la faculté qui le convoque.

                    Premier médecin algérien à décrocher l’équivalence américaine
                    « La radiologie nécessite du matériel trop coûteux pour notre pays. Tu ne vas pas pouvoir travailler, tu vas perdre ton temps », dit le doyen au jeune Zerhouni. « Après m’avoir sermonné, le doyen m’a expliqué que je ne m’en sortirais que si je faisais un stage à l’étranger une fois mon cursus terminé à Alger », a raconté l’intéressé. Suivant les conseils du doyen, il prépare par correspondance l’examen d’équivalence pour les États-Unis.

                    Elias Zerhouni devient le premier médecin algérien à décrocher l’équivalence américaine. Le doyen de la faculté de médecine d’Alger lui obtient une bourse à Baltimore (Maryland), fief de la fondation Johns Hopkins, qui possède l’université de médecine et l’hôpital les plus prestigieux des États-Unis. À 24 ans, il signe au service de radiologie pour trois mois, mais finira par effectuer toute sa carrière aux États-Unis.

                    « Je reste algérien, bien sûr. Mais je suis fan des États-Unis. Et je dois à la France mon cartésianisme », déclarait Zerhouni en 2013.

                    Nommé par George W. Bush
                    Aux États-Unis, Elias Zerhouni gravit les échelons jusqu’à devenir vice-doyen du CHU Johns Hopkins entre 1995 et 2002. En 2002, il est contacté par la Maison Blanche sous l’administration du président George W. Bush pour lui proposer de diriger le National Institute of Health (NIH), prestigieuse agence gouvernementale américaine regroupant 27 instituts et forte de 10.000 scientifiques qui finance des projets d’universités, d’hôpitaux, d’entreprises aux États-Unis et ailleurs.

                    Elias Zerhouni occupera le poste jusqu’en 2008. Des États-Unis, il dira qu’aucun autre pays n’aurait pu lui donner l’opportunité d’effectuer un tel parcours. « En France, en Allemagne ou ailleurs, je n’aurais pas pu faire un parcours pareil. Même quand j’ai voulu rentrer en Algérie, en 1984, j’ai senti que je n’étais pas le bienvenu », a affirmé M. Zerhouni.

                    Après avoir quitté le poste de directeur des NIH, il est nommé en 2009 par le nouveau président Barack Obama comme envoyé spécial des États-Unis pour la science et la technologie. En 2011, il est nommé Président Monde de la recherche & développement du groupe pharmaceutique français Sanofi, numéro trois mondial de la pharmacie.

                    Il occupera ce poste jusqu’à sa retraite, en 2018, avant d’être nommé ce samedi conseiller spécial à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de son pays, l’Algérie.
                    TSA
                    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                    Commentaire


                    • #11
                      il faut pas oublier d'autres têtes locales bien faites comme Pr Mesbah qui a été nommé je crois comme adjoint de Pr Sanhadji !

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                      • #12
                        Croire qu'une simple agence va changer les choses, c'est croire au père Noel.

                        Senhaji ou pas, mesbah ou pas, Zerhouni ou pas, le système a surtout besoin de vrais moyens et de beaucoup de moyens financiers.

                        Tant que les budgets algériens favorisent la ferraille et l'armée et les moujahidines kadabine au détriment de la santé, de l'éducation, on aura des hôpitaux mouroirs.

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                        • #13
                          agences

                          Agence de ceci , agence de cela

                          ça rappelle les commissions de Bouteflika (commission de réforme du système éducatif, commission de réforme de la justice, commission de réforme de .....)

                          on sait ce qu'ont donné toutes ces commissions.


                          des recommandations qui n'aboutissent à rien, et dépenses inutiles.

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