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L’Agence de Sécurité Sanitaire a carte blanche pour réformer la santé

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  • L’Agence de Sécurité Sanitaire a carte blanche pour réformer la santé

    Fraîchement installé à la tête de la toute aussi fraiche Agence nationale de la sécurité sanitaire, (ANSS), le professeur Kamel Senhadji a déroulé son programme et le champ de compétence de son institution qui va se mettre au chevet d’uns secteur «malade».

    «Le président Tebboune a conféré à l’Agence des prérogatives importantes, en ce qu’elle sera totalement souveraine dans ses décisions», lance d’emblée, le Pr ce dimanche lors de son passage à l’émission l’invité de la rédaction de la chaine 3.

    «Souveraine» ? Le mot est fort et décisif. En creux, Kamel Senhadji suggère que le ministère de la Santé, qu’il a décrit comme une «administration» n’aura aucun droit de regard sur le champ d’intervention de l’agence qui aura précise-t-il, à «réformer le système national de santé».

    Le ministère de l’autre professeur Benbouzid n’aura qu’à assister l’agence pour mener à bien sa mission et «concrétiser les décisions de l’Agence sur le terrain».

    Pour l’invité de la radio, l’agence est «un grand projet du fait qu’elle œuvrera à réformer l’ensemble du système sanitaire, une démarche liée à la sécurité nationale. Pour cela, nous aurons à améliorer son image et la qualité des soins à même de répondre à la demande».

    Il en veut d’autant plus que le système de santé en Algérie était géré par «une administration bureaucratique» dans une allusion évidente au ministère de la santé qui n’a même pas réussi à mettre en place la fameuse «reforme hospitalière» que le ministère traîne pourtant sur son en-tête.

    Le biologiste, spécialiste en immunologie des transplantations estime que la création d’une Agence nationale de sécurité sanitaire va, entre autres missions, permettre de confier la gestion de celui-ci aux «praticiens et autres chercheurs, plus à même de le gérer et de mieux cibler ses interventions».

    Et pour cause ! Kamel Senhadji juge qu’en dépit des multiples réformes dont il n’a cessé de faire l’objet, le système national de santé publique «n’a jamais été à la hauteur de ce que les Algériens en espéraient en matière de qualité de soins».

    Exit donc les bureaucrates et les administratifs pour laisser place aux «compétences scientifiques nationales, mieux informées sur le milieu sanitaire en Algérie, mais également sur les nombreuses sommités médicales et de recherche installées à l’étranger».

    Et au-delà de ces compétences, «l’Invité de la rédaction», a révélé que son agence va tout de suite s’atteler aux actions de prévention contre des virus «nettement plus virulents que le Covid-19», notamment la création d’un hôpital «étanche» de recherche, entièrement confiné, où seront étudiés des «germes très dangereux, à l’exemple de la fièvre hémorragique d’Ebola, et traités les malades affectés pour en arrêter la transmission».

    A1

  • #2
    Il est vrai que administration nous emmerde en Algerie !!!

    Vivement des techniciens à la manœuvre !!

    L'interview en question :


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