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Ferhat Ait Ali : “l'algerie prendra la première place dans le secteur du phosphate”

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  • Ferhat Ait Ali : “l'algerie prendra la première place dans le secteur du phosphate”

    Le ministre algérien de l’Industrie et des Mines, Ferhat Ait Ali, a annoncé la semaine dernière que son pays reprendrait le projet d’exploitation de ses phosphates à l’est du pays. Sonatrac serait le chef de file, accompagnée de Manadjim El Djazzair, une entreprise de matière grise créée, il y a un vingtaine d’année pour "changer le management algérien". A elles deux, ces entreprises algériennes détiendront 51% du capital. Leur associée est une société chinoise, CITIC, qui finance les développements de la Route de la Soie. Le ministre a fixé les investissements entre 15 et 16 milliards de dollars, soit pas très loin des recettes pétrolières de l’année en cours. Le mémorandum d’entente a été signé en 2018. Alger dit que ce sera l’un des plus grands complexes mondiaux capable de prendre la première place dans le secteur du phosphate.

    N.S.

  • #2
    M. Ferhat Aït Ali : «Relance du mégaprojet du phosphate à l’Est algérien»
    Le mégaprojet intégré d’exploitation et de transformation du phosphate, à l'est du pays, sera prochainement relancé après plusieurs mois d’arrêt, a annoncé le ministre de l'Industrie et des Mines, Ferhat Aït Ali Braham.



    Le mégaprojet intégré d’exploitation et de transformation du phosphate, à l'est du pays, sera prochainement relancé après plusieurs mois d’arrêt, a annoncé le ministre de l'Industrie et des Mines, Ferhat Aït Ali Braham.

    Interrogé sur l’exploitation des ressources minérales en Algérie, lors d’une rencontre avec des médias nationaux, dont l'APS, M. Aït Ali Braham a expliqué que son département ministériel comptait d’abord sur «deux grands projets phare qui sont extrêmement lourds et porteurs, et qui engagent plusieurs secteurs».
    Il s’agit du complexe de phosphate, qui «va être relancé le plus tôt possible», et du projet de mine de fer à Gara Djebilet (Tindouf), dont les études sont en cours de finition afin de préparer son lancement dans «les plus brefs délais».
    Le coût d’investissement dans les deux projets est estimé «entre 15 et 16 milliards de dollars», avance le ministre.
    Le complexe intégré d’exploitation et de transformation du phosphate, qui s'étend sur cinq wilayas de l'est du pays (Tébessa, Souk Ahras, El-Tarf, Skikda et Annaba), permettra à l’Algérie de se placer parmi les plus grands exportateurs d’engrais dans le monde.
    Selon le mémorandum d'entente signé en novembre 2018 à Tébessa, la société Asmidal (filiale du groupe Sonatrach) détient 34% de ce complexe, contre 17% pour le groupe Manadjim El Djazair (Manal), soit un total de 51% pour la partie algérienne, alors que les 49% restants sont détenus par la partie chinoise (le groupe Citic, le Fonds de la Route et de la soie, le Fonds sino-africain pour le développement, ainsi qu'un technologue à intégrer). Les travaux devaient démarrer en 2019, d’après les prévisions annoncées, lors de la signature, mais rien n’a été réalisé pour le moment.
    Le ministre a refusé, toutefois, de donner des détails sur la possibilité de modifier la liste des actionnaires, prévue initialement pour ce partenariat.

    «Pour l’instant, tout est à l’étude. Tant nous n’avons rien signé, nous n’avons rien à dire. Rien n’est sûr, des deux côtés d’ailleurs. Pour l’instant, nous avançons sur plusieurs fronts et le jour de la signature, nous vous dévoilerons tout», a-t-il assuré.
    Par ailleurs, M. Aït Ali Braham a affirmé que son département travaille actuellement sur la révision de la carte minière nationale.
    «Nous sommes en train de refaire le recensement de nos ressources exploitables, car il ne suffit d’avoir des ressources naturelles, mais il faudrait qu’elles soient économiquement exploitables», a-t-il expliqué.
    S’agissant des exploitations minières, le ministère de l’Industrie étudie avec l’Agence nationale des activités minières (ANAM) les possibilités de relancer «au niveau local» les exploitations existantes, a fait savoir le ministre, soulignant que les investisseurs qui trouvent des nouveaux gisements peuvent soumettre une demande pour l’octroi d’un permis minier afin de lancer leurs activité, «le plus tôt possible». Pour rappel, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, avait souligné, début mai dernier, la nécessité de lancer l’exploitation des ressources minérales inexploitées en Algérie à ce jour.

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