Sitôt couché sur parchemin
ou tapoté sur clavier,
un poème se meurt...
Et tu ne peux hélas, hélas
que renier cet étranger
qui s'habille de ton pseudo
et te toise du haut d'un titre,
d'une rime ou d'un non-sens.
Alors épuisé de puiser
dans le gouffre des états,
las de faner au quotidien
une page nouvelle du Fleuve sauvage,
tu t'en vas par les jardins
sifflotant un air bébête,
regardant pousser les fleurs...
A. H. (novembre 2014)
ou tapoté sur clavier,
un poème se meurt...
Et tu ne peux hélas, hélas
que renier cet étranger
qui s'habille de ton pseudo
et te toise du haut d'un titre,
d'une rime ou d'un non-sens.
Alors épuisé de puiser
dans le gouffre des états,
las de faner au quotidien
une page nouvelle du Fleuve sauvage,
tu t'en vas par les jardins
sifflotant un air bébête,
regardant pousser les fleurs...
A. H. (novembre 2014)
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